Photo de famille des participants à la rencontre
La
lutte contre les effets néfastes du changement climatique implique forcément
les acteurs de la société civile. Pour améliorer l’efficacité des politiques en
matière d’adaptation au changement climatique et d’atténuation de ses effets au
Bénin, au Burkina Faso, En Côte d’Ivoire et au Mali, la société ouest-africaine
a initié le Consortium du programme «Benkadi» (travailler ensemble dans
l’entente et dans la même direction). Il s’appuie sur une plus grande
participation citoyenne, y compris celle des jeunes, des femmes et des
personnes handicapées. Pour la mise en œuvre de ce Programme, le Consortium a reçu
du gouvernement néerlandais, un financement sur la période 2021-2025.
L’objectif
de cet atelier était de partager avec les partenaires du Programme
«Benkadi-Mali», le bilan des activités techniques et financières de l’année
écoulée, ainsi que les perspectives pour l’année en cours. À l’issue des
travaux qui ont duré toute la journée, les parties prenantes ont été édifiées
sur les activités techniques réalisées et les résultats atteints à la fin de
l’année 2023, le résultat financier de l’exercice 2023 et les perspectives,
notamment la planification pour 2024.
Rappelons
que le consortium Benkadi regroupe quatre plateformes d’ONG d’Afrique de
l’Ouest. Il vise comme objectif stratégique, la réalisation des droits au
développement et la résilience aux effets du changement climatique des
communautés affectées par l’érosion côtière, la déforestation, la dégradation
des écosystèmes et la pollution par l’orpaillage, en particulier les femmes,
les jeunes et les personnes vivant avec un handicap. Pour atteindre cet objectif,
des actions ont été menées à travers des études de base en 2021, en vue
d’établir la situation de référence, de renforcer les capacités des cibles et
d’influencer les politiques en 2022. Pour l’année, d’importantes actions et
activités ont été planifiées avec les partenaires du Consortium pour la mise en
œuvre des activités du programme. Au terme de cet exercice annuel, il était
important de communiquer sur ces différents acquis, d’où la tenue de cet
atelier bilan.
«Le
rôle de la société civile comme acteur à part entière dans le processus de
développement économique, social et culturel de nos pays et la consolidation de
la gouvernance démocratique, n’est plus à démontrer», selon le représentant du
ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable,
Moriba Mohamed Kaba. Au Mali, la contribution actuelle de la société civile en
cette période de Transition, à travers sa participation de qualité au Conseil
national de Transition (CNT) et au gouvernement, démontre à souhait tout
l’engagement des acteurs de proximité à l’émergence d’un Mali nouveau, a-t-il
ajouté.
Au département en charge de l’environnement, la participation de la
société civile au Conseil national de l’environnement (CNE), au Comité national
changement climatique, aux conseils d’administration de l’Agence de
l’environnement et du développement durable (AEDD) et de l’Agence de la grande
muraille verte et à plusieurs Comités de pilotage de projets et programmes,
prouve à suffisance le caractère dynamique du partenariat avec cette
organisation. C’est pourquoi, dira Moriba Mohamed Kaba, le gouvernement dans
son ensemble et son département en particulier, restent sensibles aux divers
financements mobilisés par la société civile, qui contribuent efficacement à
l’atteinte des objectifs nationaux fixés par la Politique nationale de
protection de l’environnement (PNPE). En cela, il a félicité le collectif
Seco-ONG/ Mali et tous ses partenaires nationaux et régionaux du Consortium
«Benkadi».
Tout en remerciant le partenaire néerlandais pour son engagement constant à accompagner notre pays dans la recherche de solutions aux divers défis de développement et de gestion durable de l’environnement, le représentant du ministre a rassuré toutes les parties prenantes, de la disponibilité de son département à rendre ces actions plus profitables aux communautés vulnérables dans notre pays.
Cheick Amadou DIA
Elles sont consignées dans un document actualisé de Programme quinquennal de développement de l’élevage dans la région.
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