Une rencontre a réuni, hier, le gouvernement et les représentants de la communauté internationale. Objectif : parvenir au compromis sur un chronogramme précisant les étapes de la période transitoire
Dans le cadre de la recherche de consensus et dans le souci d’une compréhension mutuelle entre le Mali et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), les autorités de la Transition ont mis en place un mécanisme de concertation sur la situation politique dans notre pays. Ce mécanisme a pour but de concilier les aspirations des Maliens et les demandes de la communauté internationale pendant la Transition.
Il est composé du groupe de dialogue établi au niveau ministériel et du groupe de travail élargi. Ce dernier groupe comprend les représentants du gouvernement et des membres du comité local de suivi de la Transition (Cedeao, Union africaine, Nations unies, Ghana et Nigeria), assistés par les personnes ressources et les experts compétents.
Hier, la réunion inaugurale de ce groupe a eu lieu sous la présidence du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga. C’était en présence de la ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée des Réformes politiques et institutionnelles, Mme Fatoumata Sékou Dicko, du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali, chef de la Minusma, El-Ghassim Wane et du représentant de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (Misahel), Maman Sambo Sidikou.
Il convient de souligner que la mission du groupe de travail est de procéder à l’évaluation technique du projet de chronogramme de la Transition présenté à la Cedeao. Rappelant la volonté de dialogue des autorités de la Transition avec l’organisation sous régionale, malgré les sanctions à l’encontre de notre pays, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a, dans son discours d’introduction, attiré l’attention sur la nécessité d’aller vite. Et cela, afin de présenter aux «décideurs» des résultats issus d’une évaluation objective dudit projet de chronogramme.
Au terme de la rencontre, le représentant de la Misahel a indiqué que le dialogue n’a jamais été interrompu entre la communauté internationale et le gouvernement du Mali.
Maman Sambo Sidikou a ajouté que le comité local de suivi de la Transition a, continuellement, dialogué avec les autorités maliennes sur la suite qui est de trouver une solution pour sortir rapidement de la situation de «non constitutionnalité» au Mali. Pour lui, pour sortir de ces sanctions, «il faut rapidement un chronogramme».
«Je pense que c’est la décision qui a été prise par les chefs d’État et transmise aux autorités maliennes», a-t-il fait savoir, notant, néanmoins, une volonté claire et affichée des dirigeants de la Transition d’aller vers cela.
De son côté, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali a apprécié cette démarche du gouvernement qui traduit sa volonté d’arriver à un calendrier «consensuel» et «acceptable» et qui permet de conclure la Transition de manière réussie. «Les experts vont travailler, ceux de la Cedeao, de l’UA, des Nations unies avec leurs collègues maliens pour examiner un chronogramme qui puisse être acceptable», a indiqué El-Ghassim Wane.
D’après le chef de la Minusma, il est du devoir de tous d’œuvrer au succès de cet effort parce qu’il y va de l’avenir du Mali et de la région. Pour sa part, évoquant le chronogramme, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a expliqué que ce document qui a été proposé par le gouvernement à la Cedeao repose sur des critères très objectifs.
«Ce que nous demandons à la communauté internationale, c’est d’avoir des échanges techniques pour évaluer objectivement le chronogramme par rapport aux objectifs visés par le gouvernement de Transition», a plaidé le colonel Abdoulaye Maïga. Et d’ajouter : «Nous espérons très rapidement parvenir à une solution consensuelle avec la communauté internationale aussi bien sur le chronogramme que d’autres thématiques connexes pour sortir de cette situation malencontreuse qui ne profite ni au peuple malien, ni aux peuples de la Cedeao».
À quand ce nouveau chronogramme ? En réponse, le Porte-parole du gouvernement a affiché la volonté des autorités d’aller très vite : «Nous ferons de notre mieux pour arriver à une solution consensuelle dans les meilleurs délais».
Bembablin DOUMBIA
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