La rencontre a été marquée par la remise du drapeau et d’un mémorandum au Premier ministre
C’est dans ce contexte qu’ils ont été
reçus hier en audience à la Primature par le chef du gouvernement, Choguel
Kokalla Maïga. Pour la circonstance, les cyclistes étaient accompagnés par une
importante délégation de la Fédération du mouvement panafricain du Faso, dirigé
par son porte-parole, Mahamadi Savadogo et du Mouvement «Yèrèwolo debout sur
les remparts», conduite par son président, Adama Diarra dit «Ben le Cerveau».
Dans son intervention, le président de «Yérèwolo»
a souligné que c’est grâce au leadership des autorités de la Transition du Mali
que ces camarades de lutte du Burkina ont consenti des coups de pédales pour
venir remettre au Premier ministre, le «document et le flambeau de l’unité
africaine». Ce, avant de continuer le chemin jusqu’à Conakry pour remettre le même
document au président de la Transition, le colonel Mamadi Doumbouya. «C’est
pour cela que nous souhaitons la cordiale bienvenue en terre africaine du Mali,
le pays du président Modibo Keita», a déclaré Adama Diarra.
En réponse, au nom du président de la
Transition, du gouvernement et de l’ensemble des Institutions de la République,
le Premier ministre a salué les visiteurs du jour pour cette initiative en
reconnaissant leur courage physique et le sens aigu de leur conviction
panafricaine. Ensuite, Dr Choguel Kokalla Maïga s’est réjoui de la volonté
affichée de ses hôtes «d’assurer le service après-vente» de ce que les
dirigeants politiques des trois pays ont entamé, il y a un moment.
À ce propos,
la rencontre des ministres des Affaires étrangères du Mali, de la Guinée et du
Burkina Fasso, tenue récemment à Ouaga, s’est voulue un véritable coup d’accélérateur.
«Votre rôle est d’accomplir votre mission. Chaque génération est appelée à accomplir la mission qui lui est réservée. Elle peut la réussir ou la trahir», a rappelé le locataire de la Primature. Avant d’exhorter ses interlocuteurs à poursuivre leur combat légitime, tout en gardant confiance à leur ligne de défense. La rencontre a été marquée par la remise du drapeau et d’un mémorandum par les deux cyclistes au Premier ministre.
Aboubacar TRAORE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.
