#Mali : Bumda : Deux textes adoptés pour une gestion transparente et participative

Après plusieurs années de gestion collective en droit d’auteur et soucieux de la bonne gouvernance, le Bureau malien du droit d’auteur (Bumda) a jugé nécessaire d’apporter plus de transparence dans sa gestion en proposant un nouveau cadre organique de travail pour améliorer sa gestion.

Publié jeudi 17 octobre 2024 à 17:54
#Mali : Bumda : Deux textes adoptés pour une gestion transparente et participative

 Les administrateurs ont amendé les projets de texte relatifs au manuel de procédures de gestion administrative,  financière, comptable et au règlement intérieur


Le Bumda reste conscient qu’avec l’avènement du numérique, les modes de reproduction, de communication, de distribution et d’utilisation des œuvres littéraires et artistiques ont considérablement changé. C’est dans une vision globale d’amélioration des choses que les administrateurs étaient réunis, hier dans les locaux de la sentinelle du droit d’auteur, à la faveur de la 3ème session extraordinaire de son conseil d’administration. Les travaux étaient présidés par le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, en présence de la directrice générale du Bumda, Mme Diallo Aïda Koné, et des administrateurs.

 Les administrateurs ont examiné et amendé les différents documents soumis à leur approbation. Ils ont validé deux projets de textes notamment, le projet de texte relatif au cadre organique et du manuel de procédures de gestion administrative, financière, comptable et opérationnelle du Bumda et le projet de texte relatif au règlement intérieur. Ces différents documents référentiels contribueront à l’épanouissement des auteurs d’œuvres littéraires et artistiques, ainsi que leurs ayants-droit. Mais permettront surtout l’amélioration des performances des cadres et autres agents du Bureau. 

Le ministre Andogoly Guindo a exprimé sa satisfaction pour la tenue de cette session extraordinaire qui permettra de renforcer les acquis du Bureau malien du droit d’auteur sur le plan opérationnel et aussi d’amélioration des procédures de gestion budgétaire, financière et comptable.

 Le ministre chargé de la Culture a également remercié les administrateurs et encouragé la direction et son personnel pour leur engagement en faveur de la promotion du droit des créateurs. Pour lui, il est clair que le règlement intérieur est un outil indispensable pour un organisme de gestion collective des droits d’auteur et droits voisins. Parce qu’il complète et précise les textes réglementaires fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement du Bumda et fixe le détail de son  fonctionnement tout en définissant les règles d’éthique professionnelles.

«L’adoption d’un manuel de procédures administratives, financières et comptables et d’un règlement intérieur est le témoignage de la volonté et de l’engagement du gouvernement à instaurer un climat de bonne gouvernance et de gestion transparente des deniers publics», a précisé le ministre Guindo. Et de dire que le présent manuel de procédures et le règlement intérieur s’inscrivent en droite ligne de la modernisation de  notre administration et de la volonté de se doter de référentiels de base pour faciliter les missions de vérification et de contrôle interne des biens publics.

Andogoly Guindo a aussi expliqué aux administrateurs toute l’importance de ces deux documents. Selon lui, ils permettent également de bien édifier sur les différentes tâches, les modalités d’exécution, les rôles et responsabilités de chaque acteur, l’ensemble des procédures nécessaires pour la gestion et les moyens de contrôle pour chaque étape du système d’information. Il a exhorté à une exploitation minutieuse des documents.

Pour sa part, la directrice générale du Bumda a renouvelé ses engagements en faveur de la promotion du droit d’auteur et des droits voisins. Mme Diallo Aïda Koné ne s’est pas fait prier pour énumérer quelques difficultés de sa structure, notamment le non paiement des droits et les difficultés de récupérer les fonds pour les auteurs, entre autres. Il est utile de rappeler que le Bumda a été créé depuis 1978 et compte plus de 3.000 artistes inscrits.

Amadou SOW

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