
Une technologie de la médecine traditionnelle chinoise
L'Atelier tient son nom 《Luban》d'un charpentier, architecte et stratège chinois au temps des Royaumes combattants, il y a 2.500 ans. Il offre une opportunité de promotion de la médecine traditionnelle. Dans le but de relancer ses activités, l'Atelier Luban a organisé, vendredi dernier dans ses locaux à l’Université de Kabala, une journée portes ouvertes. La cérémonie était présidée par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Bouréma Kansaye, en présence de l'ambassadeur de la République populaire de Chine au Mali, Chen Zhihong. La directrice de l'Institut national de recherche en médecine et pharmacopée traditionnelle (INRMPT), Pr Rokia Sanogo, et plusieurs universitaires ont aussi pris part à l’événement.
Les étudiants ont massivement répondu présents pour découvrir la médecine traditionnelle chinoise (MTC), à qui on prête de nombreuses vertus. Des échantillons de médicaments et aliments, de plantes médicinales, des indications en images et techniques de soins, mais aussi des appareils médicaux étaient exposés. L'Atelier Luban résulte des efforts conjugués des institutions chinoises (Tianjin medical college, de l’École professionnelle secondaire de Hongxing de Tianjin) et de l’Université des sciences, techniques et technologies de Bamako (USTTB), de l'Université des lettres et sciences humaines de Bamako (ULSHB) et l'IMRMPT. Les responsables de ces structures avaient signé en mars dernier lors d’une visite à Tianjin, un accord-cadre pour la deuxième phase de construction de l’Atelier Luban au Mali.
Ce projet favorise la promotion de la technique de l'acupuncture, du massage et de l'hygiène chinoise dans les pays partenaires pour former les talents locaux à aider le développement dans le secteur de la santé. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a précisé que l’Atelier Luban est le premier de la MTC parmi les dix autres en Afrique. Pr Bouréma Kansaye a expliqué que le programme présente deux caractéristiques essentielles à savoir la fourniture d'une formation académique visant à doter le personnel technique d'une qualification haut de gamme dans le concept de la MTC, mais aussi la formation de compétences socio-économiques locales pour standardiser, mécaniser et développer cette industrie avec les dernières technologies de la médecine traditionnelle. Toutefois, a-t-il poursuivi, il s’appuiera sur le savoir-faire malien en matière de médecine et de pharmacopée.
Le chef du département en charge de l’Enseignement supérieur a rendu hommage à la Chine pour le sésame qu’est l’Atelier Luban. Et d’expliquer que l’Afrique d’une façon générale et le Mali en particulier consacrent de nombreuses ressources financières à l’achat de médicaments importés. «Il est temps donc que nous nous intéressions à nos savoirs locaux, nos savoir-faire en matière de plantes médicinales», a-t-il insisté, avant d'ajouter que cette action nécessite le développement d’une industrie pharmaceutique locale, la protection et la conservation de la biodiversité. Mais aussi la recherche scientifique et l’innovation technologique permanentes sur les plantes médicinales.
L'ambassadeur de la Chine au Mali a indiqué que les Ateliers Luban s'installent en Afrique et dans les autres continents pour partager l’expérience et le savoir-faire d'artisans chinois et promouvoir le développement de la formation professionnelle. Chen Zhihong a précisé qu'ils font partie des «huit initiatives majeures» avancées lors du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) en 2018 à Beijing. Le diplomate chinois a expliqué que la MTC dispose des avantages uniques en matière de prévention, de diagnostic, de traitement et de réadaptation physique.
Le directeur de l'Atelier Luban au Mali, Dr Boubacar Diarra, a expliqué que ces journées visent à montrer au public les technologies de la MTC, le régime alimentaire et l'identification des herbes qu'on trouve au Mali aussi bien qu'en Chine. L'opérationnalisation de l’Atelier a commencé en termes de formation des enseignants et des étudiants dans la maîtrise de compétences techniques dans cette médecine chinoise.
Mohamed DIAWARA
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