L’événement réunit des directeurs généraux d’Agences de presse africaines, experts des médias et d’autre personnalités
«Se
réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la
réussite», dit un adage. La Fédération atlantique des agences de presse
africaines (FAAPA) qui entend incarner cet adage lors de sa 7è assemblée
générale qui se tient, depuis hier, à Rabat/Sale (Maroc) sous le thème :
«L’information africaine : un enjeu de souveraineté majeur». Cet événement
d’envergure qui prend fin aujourd’hui, réunit des directeurs généraux d’Agences
de presse africaines, experts des médias et des personnalités éminentes de la
région atlantique africaine dans la perspective d’explorer les moyens de
renforcer la souveraineté africaine à travers l’information et les initiatives
dynamiques.
«Les
Agences de presse sont appelées à jouer un rôle central dans la reconquête de
la souveraineté qui se doit d’être marquée par une réelle évolution du discours
médiatique. Il doit se distinguer par une réappropriation du récit national de
manière individuelle et celle du récit collectif au niveau continental», a
introduit le directeur général de la l’Agence maghreb arabe presse (MAP) et
président de la FAAPA. Pour la première vice-présidente de la FAAPA et
directrice centrale de l’Agence ivoirienne de presse (AIP), Oumou Barry Sana,
cette assemblée revêt une importance particulière, car elle offre une
opportunité rare de réfléchir collectivement à la manière dont l’information
peut être un instrument puissant pour renforcer la souveraineté de nos nations.
Elle ajoutera : «l’Afrique, avec sa diversité et sa richesse, doit se
positionner au cœur de la narration de son propre destin.
C’est dans cet esprit
que nous avons choisi d’axer nos discussions sur la promotion de la coopération
informationnelle et la préservation de la souveraineté médiatique des pays de
notre continent le long de la façade atlantique». Quand à la deuxième
vice-présidente de la FAAPA, Olga Rachelle Mangouandza, « l’information
est un grand facteur de développement. à ce titre, elle doit être traitée et
diffusée selon des normes professionnelles».
C’est pourquoi, pour lutter ou
contrer les fake news ou fausses informations distillées par les réseaux
sociaux ou plus encore par certains médias occidentaux, elle invite les
dirigeants africains à faire confiance à la presse nationale (radio,
télévision, agences de presse, presse écrite et presse en ligne) en la dotant
de moyens conséquents pouvant lui permettre de s’arrimer aux Nouvelles
technologies de l’information et de la communication. «Une information libre,
transparente, équilibrée, fiable, vérifiable et diffusée en toute indépendance
par des professionnels bien formés, et ce en temps réel, permettra à l’Afrique
de concurrencer les médias internationaux», soutient clairement Olga Rachelle
Mangouandza.
Une information africaine livrée par les Africains eux-mêmes permettra au continent d’être à l’abri de la cyber criminalité, de protéger les institutions et les populations. La sécurité d’un pays dépend aussi d’une bonne information. Et de conclure : «les bonnes informations favorisent des investissements dans un pays». La cérémonie d’ouverture de la 7e assemblée générale a été l’occasion de tenir un panel afin d’approfondir la réflexion sur le thème : «Souveraineté africaine en action : perspectives sur l’Information et l’initiative pour la façade atlantique». La façade atlantique de l’Afrique réunit dans un espace géopolitique en construction les principaux atouts et défis du continent africain.
*****************
Grand prix de la FAAPA : Les récompenses seront remises aujourd’hui
Pour
encourager l’excellence et l’innovation au sein des Agences africaines de
presse, la FAAPA a institué un concours dont les lauréats pour l’édition
2023 sont désormais connus à l’issue de
l’évaluation notifiée au secrétariat général de la FAAPA par les membres du
jury. Ceux-ci ont procédé à l’examen et à la sélection des productions
présentées à ce concours. Ainsi, les lauréats qui recevront leurs récompenses
aujourd’hui sont votre serviteur l’Agence malienne de presse et de publicité
(Amap) qui a eu le grand prix de meilleur article de presse pour sa production
intitulée : “Consommation de viande : La charogne dans nos assiettes”.
Le
lauréat du meilleur reportage vidéo est le journaliste producteur de médias, Kamongnin
Sylla, de l’Agence ivoirienne de presse (AIP) pour son reportage télévisé sur
les enfants atteints d’hydrocéphalie. Enfin, le grand prix de la meilleure
photo a été attribué au reporter-photographe, Blaise Irenge, de l’Agence
congolaise de presse (ACP). La légende de la photo primée indique que des
enfants rescapés des inondations meurtrières ayant causé plus de 500 morts et
plus de 5.000 disparus à Kalehe dans la province du Sud-Kivu, portent du bois ramassé dans les décombres
des maisons détruites pour la cuisine.
Le
Conseil exécutif de la FAAPA, qui est présidé par le directeur général de
l’Agence marocaine de presse (Map), M. Fouad Arif, est composé des directeurs
généraux de l’AIP, de l’Agence congolaise de presse (ACP), de l’Agence de
presse sénégalaise (APS), de l’Agence de
presse du Nigéria (NAN), de l’Agence de presse du Libéria (LINA), de l’Agence
capverdienne de presse (INFORPRESS), de
l’Agence de presse du Ghana (GNA), de l’Agence gabonaise de presse (AGP), de
l’Agence guinéenne de presse (AGP), ainsi que du secrétaire général de cette
fédération panafricaine.
Le grand prix de la FAAPA a été lancé en 2016 à l’occasion de la 2è assemblée générale de cette fédération africaine. Ce concours vise à récompenser l’excellence au sein des agences de presse africaines et à rendre hommage aux compétences médiatiques africaines.
*****************
Vie associative : L’Initiative pour le pardon et la réconciliation nationale au Mali portée sur les fonts baptismaux
L’Initiative
pour le pardon et la réconciliation nationale au Mali (IPRM) est une
organisation composée d’hommes et de femmes soucieux de l’avenir du pays. Elle
fait une place de premier choix au retour de la paix, de la sécurité et de la
réconciliation au Mali. Son lancement officiel a eu lieu, mercredi dernier dans
son Quartier général (QG) sis à Titibougou. C’était à la faveur d’un point de
presse, animé par le porte-porte de l’IPRM, Ibrahim Diarra, qui avait à ses
côtés le coordinateur général du Mouvement, Ismaïla Coulibaly.
À
l’ouverture des travaux, une minute de silence a été observée à la mémoire des
victimes civiles et militaires, nationales et étrangères. Rappelant ainsi la
grave et douloureuse crise multidimensionnelle que traverse notre pays depuis
des années, qui a causé la mort de milliers de nos concitoyens. L’IPRM salue,
félicite et encourage les Forces armées maliennes (FAMa) et les autorités pour
la reprise de la Région de Kidal. Pour le porte-parole de l’organisation, c’est
un effort qui s’inscrit dans le cadre de la reconquête de l’intégrité du
territoire national. Actualité oblige, Ibrahim Diarra n’a pas manqué de
féliciter les Aigles du Mali pour leur éclatante victoire face à l’Afrique du
Sud à la Coupe d’Afrique des nations qui se joue actuellement en Côte d’Ivoire.
Selon
le porte-parole de l’Initiative, la longue période caractérisée par le
terrorisme, le clivage et l’incompréhension doit être révolue, car ces crises
n’ont jamais apporté de résultats positifs dans le développement du Mali.
«Elles n’ont apporté que deuil, désolation et désarroi dans nos familles,
ébranlé les fondements de notre Nation et paralysé l’économie nationale»,
a-t-il déploré. Au regard de cette situation, Ibrahim Diarra dira que l’IPRM
estime que l’unique voie qui nous reste est celle de la réconciliation
nationale, du pardon et de la paix. Pour lui, la réconciliation et le pardon
sont des concepts puissants qui jouent un rôle essentiel dans la construction
de relations saines et durables.
Avant d’expliquer que la réconciliation ne signifie pas oublier ou minimiser les souffrances passées. Mais plutôt reconnaître les torts commis, exprimer ses sentiments et travailler ensemble à reconstruire une relation basée sur la compréhension mutuelle et le respect. «La paix n’a pas de prix, elle a un coût. Aucun sacrifice n’est de trop pour la stabilité du pays», a fait remarquer Ibrahim Diarra. Pour lui, il est temps que tous les fils du Mali commencent à se regarder comme des frères et sœurs et non comme des ennemis. Cela pour dire qu’il n’y ait plus de «Fasso den diougou» et «Fasso den niouma», mais que tous les enfants du pays soient appelés «Mali den».
Envoyé spécial
Oumar SANKARE
Après ses défaites lors des deux premières journées de la 2è fenêtre des éliminatoires de l’Afrobasket masculin 2025 face, respectivement à la RD Congo (72-64) et au Soudan du Sud (85-60), le Mali s’est relancé lors de la troisième journée, en battant le Maroc (66-64) dimanche dernier.
Le tirage au sort de la CAN-féminine est prévue aujourd’hui à 19h GMT au Centre technique Mohammed VI à Salé (Maroc). Les 12 pays qualifiés pour la grande messe du football continental sont le Maroc (pays hôte), l’Afrique du Sud (tenante du titre), le Mali, l’Algérie, le Botswana, le G.
Bonne nouvelle pour les femmes et les jeunes filles. Le vaccin contre le cancer de l’utérus est désormais disponible au Mali. Un fléau qui constitue la première cause de mortalité chez les femmes de 40 à 50 ans..
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba a présidé, mercredi dernier au stade Mamadou Konaté, la cérémonie de lancement de la 4è semaine thématique du mois de la Solidarité dédiée aux sports, .
Les participants à la rencontre ont exprimé leur détermination aux côtés des autorités de la Transition, à œuvrer dans le sens de la promotion et du respect des valeurs et principes cardinaux de la citoyenneté.
Ces moyens roulant aideront l’hôtel de ville à transporter les déchets solides vers les dépôts de transit.