
L’Amap était représentée par le directeur de l’Agence, Moussa Diarra (extrême gauche)
La table ronde, à laquelle ont participé des
directeurs d’agence de presse dont l’Amap et des experts en travail humanitaire
international, a notamment demandé de renforcer la coordination, le partenariat
et les canaux de communication entre les médias et les institutions de secours
internationales. En plus, d’approfondir le concept de «communication pour le
développement» dans les médias pour servir le progrès global de la société.
Les
participants ont également recommandé de concentrer la couverture médiatique
sur les histoires humanitaires et la nature individuelle des crises
humanitaires, loin du langage des statistiques qui peuvent réduire la
souffrance humaine en nombre. Il faut, tout aussi, travailler à renforcer les
capacités des professionnels travaillant dans le domaine de la communication
humanitaire, en plus de se méfier de la désinformation dans les médias
humanitaires et de chercher à la corriger pour s’assurer que les personnes dans
le besoin reçoivent des informations correctes sur l’aide et d’autres questions
humanitaires.
Placé sous le thème : «Vers les médias humanitaires : Le rôle de la presse dans le soutien au travail humanitaire et la mise en lumière des efforts de secours», la table ronde a été organisée en marge de la «Conférence ministérielle de haut niveau des donateurs sur la crise humanitaire au Sahel et au lac Tchad», qui s’est tenue, le même jour, au siège de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) à Djeddah.
Cette conférence, elle-même, était organisée conjointement par le Centre d’aide et de secours humanitaires du roi Salman (KSrelief) et l’OCI, en coopération avec le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
TENDRE
LA MAIN AUX NÉCESSITEUX- S’adressant aux participants, le directeur général de
l’Una, Mohammed bin Abd Rabbo Al-Yami, a souligné que les «médias» sont l’un
des principaux éléments de la réponse aux crises humanitaires. Selon lui, «les
travailleurs humanitaires parient sur le ‘pouvoir des médias’ et leur influence
pour mettre en évidence les situations humanitaires et encourager leurs
activités d’aide et de secours».
Al-Yami a ajouté que les médias font face à certains défis pour jouer ce rôle, y compris dans le cadre de programmes spéciaux face aux crises. Ainsi, «certaines crises sont visibles tandis que d’autres sont ignorées, sans critères clairs, au point que la notion de ‘crises oubliées’ est devenue populaire, en référence aux crises hors du champ des médias, malgré les tragédies et les difficultés qu’elles impliquent.»
Il
a appelé à renforcer le partenariat entre les institutions et organisations
humanitaires et à ouvrir des canaux de communication directs pour coordonner la
couverture médiatique des efforts des organisations humanitaires et de leurs
initiatives.
Al-Yami
a loué les efforts du KSrelief dans ce domaine, soulignant que ses «diverses
initiatives humanitaires, à travers le monde, sont toujours accompagnées
d’opérations médiatique et de communication des plus professionnelles», dans le
but de mettre «en évidence le rôle de premier plan du Royaume d’Arabie saoudite
et de son sage leadership pour tendre la main à ceux dans le besoin, quelles
que soient leurs appartenances religieuse et ethnique.»
Pour
sa part, le porte-parole officiel du KSrelief, le Dr Samer bin Abdullah
Al-Jutili, a expliqué, le concept de «communication pour le développement»,
«approche de communication participative centrée sur l’atteinte des résultats
souhaités» et qui cherche «à tirer le meilleur parti de l’impact et de la
durabilité des initiatives de développement.» Il a ajouté que ce concept, «qui
est central dans le rôle de soutien des médias au travail humanitaire, se
concentre sur la ‘communication persuasive’, cherchant à influencer la société
avec ses organisations et ses individus, afin de parvenir à un développement
communautaire global.»
Abordant le processus de planification de la communication pour le développement, Al-Jatili a fait noter que ce processus comprend plusieurs axes, y compris l’identification des parties prenantes, la construction du plan de communication, en plus de la formation de groupes de travail et la création de groupes de discussion, le développement de la coopération et des partenariats locaux. Il a exhorté les praticiens à adopter «la communication pour le développement pour couvrir l’impact de manière professionnelle tout en se concentrant sur les histoires humaines.»
DÉFIS
DES AGENCES- À son tour, le directeur exécutif de l’Agence de presse des
Émirats (WAM), le Dr Jamal bin Nasser Al-Suwaider, a appelé au lancement
d’initiatives dans le cadre de l’UNA «pour améliorer les efforts conjoints des
agences de presse membres dans le domaine des questions humanitaires et mettre
en évidence les efforts des pays de l’OCI à cet égard.»
Au
cours de son intervention, le directeur de l’Agence nationale de presse du
Mali, Moussa Diarra, a abordé des aspects du travail des agences de presse dans
le domaine des médias humanitaires, indiquant que «les agences pourraient
contribuer à sensibiliser et à mobiliser un soutien financier et des dons pour
atténuer les crises humanitaires, ainsi qu’à donner des alertes précoces.»
Le
directeur de l’Agence de presse de Djibouti, le Dr Abdul Razzaq Ali Diranah, a
lui souligné le rôle central des médias dans l’amélioration de la participation
de la communauté dans la gestion des crises humanitaires. Son homologue de
l’Agence de presse camerounaise (CAP), Baba Wamé, a passé en revue un aspect de
l’utilisation des médias au Cameroun et en Afrique de l’Ouest pour la
couverture des crises humanitaires dans la région, notant que ce «traitement a
joué un rôle important dans l’atténuation de ces crises.»
Pour
sa part, le directeur adjoint de l’Agence de presse pakistanaise, Iqbal
Madthar, a souligné la nécessité pour les médias de renforcer leur coopération
avec les organisations internationales de secours, indiquant «qu’en travaillant
en étroite collaboration avec des institutions telles que le KSrelief, nous
pouvons nous assurer en tant que médias que notre couverture est non seulement
précise, mais aussi conforme aux faits sur le terrain.»
Quant au directeur général de l’Agence de presse tchadienne, Khalil Mohamed Ibrahim, il a abordé certains défis auxquels sont confrontées les agences de presse dans la région du Sahel africain «afin de jouer un rôle actif dans le domaine du soutien humanitaire». Il a souligné, à cet égard, l’absence de capacités, le manque d’espace d’information pour les contenus humanitaires, en plus de la faiblesse de la coordination avec les organisations internationales travaillant dans le domaine humanitaire.
Envoyé spécial
Moussa DIARRA
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Djeddah, 25 octobre (AMAP).