
Les membres du Conseil national de Transition (CNT) ont adopté hier, le projet de loi portant ratification de l’accord de coopération militaire et technique, signé à Moscou le 25 mars 2003 entre le gouvernement et celui de la Fédération de Russie. La séance plénière, dernière de la session ordinaire d’avril de l’organe législatif, était présidée par son président le colonel Malick Diaw. Ce projet de loi a été initié par le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le colonel Sadio Camara, qui l’a défendu devant le CNT. Du rapport de la Commission de la défense nationale, de la sécurité et de la protection civile, il ressort que notre pays entretient, depuis les premières heures de son indépendance, de bonnes relations d’amitié et de coopération avec la Fédération de Russie.
Les relations qui ont évolué au fil des ans
connaissent de nos jours un renforcement, notamment au niveau de la coopération
bilatérale à travers la nouvelle dynamique insufflée par les autorités de la
Transition. C’est dans ce cadre que
l’ambassade de la Russie à Bamako a saisi le ministère en charge des Affaires
étrangères en vue de la ratification de l’accord sur la coopération militaire
et signé à Moscou le 25 mars 2003 entre
les gouvernements des deux pays pour permette son entrée en vigueur.
Les
domaines de coopération de cet accord portent sur l’exploitation, la réparation
et la modernisation des armements et des matériels de guerre livrés ainsi que
l’octroi d’autres services à caractère militaire et technique, la formation des
spécialistes pour la réalisation des programmes communs dans le domaine de la
coopération militaire et technique. Mais aussi la formation des spécialistes militaires
dans les écoles russes appropriées en tenant compte des besoins et des
potentialités des parties.
Plusieurs
faits expliquent la non-ratification de cet accord depuis sa signature en 2003.
Cette situation était due à la pression exercée par des puissances étrangères
qui jouissaient d’une réelle tutelle sur le Mali. Il s’agit des pays
occidentaux avec la France en tête de file, qui empêchaient nos dirigeants
d’alors de collaborer avec des États qui pourraient leur faire de l’ombre ou
révéler leur inefficacité.
Le Mali a
signé des accords de coopération militaire avec plusieurs pays dont l’Algérie,
le Maroc, le Burkina Faso, l’Afrique du Sud, l’Arabie saoudite, l’Ouganda, etc.
Le constat est que les accords avec la Russie se singularisent par la volonté
affichée par ce partenaire à aider à la modernisation de notre outil de défense
sans ingérence dans notre administration. Un autre constat est que les
propositions et sollicitations du Mali sont examinées avec bienveillance et
sont exécutées à souhait. Cela se fait aussi conformément aux trois principes
qui guident désormais l’action publique dans notre pays à savoir le respect de
la souveraineté du Mali, le respect de ses choix stratégiques et de partenaires
et la défense des intérêts vitaux des populations dans les prises de décisions.
Le Mali
va tirer certains avantages de la ratification de cet accord. Le premier
avantage est sa crédibilité et le fait que l’accord en question ouvre les
portes à une accélération significative de son partenariat avec la Russie sur
la base d’une confiance mutuelle renouvelée. Au cours
de cette séance plénière, le ministre de la Défense et des Anciens combattants,
en réponse aux questions de certains membres du CNT, a précisé que toutes les
dépenses qui sont effectuées au niveau de son département sont justifiées et il
existe des documents qui l’attestent. Selon le colonel Sadio Camara, tous les
contrats d’armes qui sont passés sont traités directement avec les pays sans
intermédiaires.
Il a également indiqué que la coopération militaire que lie le
Mali à d’autres pays se porte bien. «Aujourd’hui, nous prouvons être fiers de
nous-mêmes parce que nous n’avons plus cette pression de nous dire avec qui
coopérer ou pas. C’est en toute liberté que nous choisissons nos partenaires et
c’est suivant la vision du chef de l’État à savoir le respect des trois
principes qui guident l’action publique au Mali», a expliqué Sadio Camara.
Selon lui, le transfert de compétences est
l’une des priorités de son département. Et c’est ce qui explique le fait que
les stagiaires qui sont envoyés en Russie y sont pour faire des études
d’ingénieur d’une durée de six à sept ans. Il a annoncé un projet pour
l’industrialisation de notre outil de défense notamment le début prochain de la
production des munitions au Mali ainsi que l’assemblage de certains véhicules
blindés.
Conclu pour une période de 5 ans, l’accord entre en vigueur à partir de la date du dernier avis écrit confirmant l’accomplissement par les parties des procédures nationales internes nécessaires pour cela. Le texte a été adopté à l’unanimité par 130 voix pour, 0 contre et 0 abstention.
Dieudonné DIAMA
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