
Le nommé KT est un véritable chef de gang qui vient de tomber dans les mailles des filets de police de Kéniéba. Il l’a été en même temps qu’une douzaine de bandits aguerri, en dépit de leur jeunesse (le plus jeune à 19 ans et le plus âgé est un trentenaire). Sauf cas de force majeur sinon dans les jours à venir ces individus vont devoir répondre de leurs actes devant les juges de cette localité aurifère.
Les éléments de cette bande, connue et reconnue par les populations comme des délinquants notoires, semblaient avoir un fort penchant pour les engins à deux roues certes, mais ils n’épargnaient pas non plus des objets de valeurs tels les téléphones portables, les ordinateurs, les bijoux en or ou argent entre autres. Ils étaient tellement bien organisés que toutes les opérations qu’ils menaient sur le terrain se soldaient par des succès (ou presque).
Cela est d’autant plus logique qu’ils contraignaient leurs victimes à leurs remettre leurs biens sous la menace des armes dont ils ne séparaient quasiment jamais. Le temps passant, les choses évoluèrent ainsi jusqu’à la mi-octobre dernier, date à laquelle les limiers décidèrent de les traquer pour les mettre hors d’état de nuire afin que les populations puissent respirer, enfin.
Récurrence des attaques à main armée- Cependant la traque policière a été motivée surtout par la multiplication des plaintes des populations. Pendant un bon moment, ces dernières avaient été victimes d’attaques à main armées récurrentes. Pis, dans la plupart des cas, et ne sachant plus à quel sain se vouer, les victimes n’avaient que leurs yeux pour pleurer. Nos sources ont estimé à plus de dix millions la valeur des objets sur lesquels ces individus ont fait main basse en un laps de temps dans la localité et ses environs. C’était à la suite d’attaques bien organisées, et dans certains cas avec une violence inouïe.
C’est ainsi que le Commissaire Divisionnaire du commissariat de police de Kéniéba, Acoundia Napo décida de sévir. L’officier de police élabora une stratégie dont les limiers seuls détiennent les secrets, pour mettre fin aux agissements de ces malfrats qui ont longtemps perturbé la quiétude des populations. En un temps record, les policiers ont coupé le mal à la racine. Ils ont coincé et interpelé six suspects dans un premier temps, avant de mettre six autres hors d’état de nuire. En approfondissant les enquêtes, les policiers se sont rendus compte qu’en réalité ils avaient à faire avec deux redoutables gangs qui semaient désespoir et désolation au sein des populations, dont celui du nommé KT.
Les douze ont été localisés, coincés et interpelés dans différents quartiers de la ville de Kéniéba et de Bamako. Certains avaient fui pour se réfugier dans la capitale. La collaboration policière avec le Commissariat de police de Bolibana (ex Commissariat de police du 2ème arrondissement de Bamako) a eu raison de ces fugitifs. Tout comme les premiers suspects, eux aussi ont été à leur tour alpagués.
A la suite de la même opération policière, les limiers ont mis la main sur ce qu’ils ont qualifié d’arsenal de guerre (pistolets semi automatiques, munitions de 9 mm et 12 mm). En outre, ils trouvé dans l’antre des bandits d’importante quantité de produits stupéfiants et produits pharmaceutiques prohibés, des téléphones portables, une moto Djakarta en plus d’une somme d’argent estimé à plus de 400 mille francs CFA. Les preuves étaient suffisantes pour que les dossiers de ces bandits de grand chemin ne trainent pas sur le bureau des policiers.
Le 10 novembre 2024, les douze suspects ont été présentés aux juges du tribunal de Kéniéba, d’où ils ont été placés sous mandat de dépôt.
Tamba CAMARA
Dans l’interview, le ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes a rappelé le rôle crucial des leaders religieux dans la préservation du climat social dans notre pays, mais aussi dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. Il les a tous invités à s’inscrir.
Les éléments du commissaire principal, Sory Ibrahim Tounkara du commissariat de police de Sirakoro-Méguétana ont récemment mis fin aux activités criminelles d’un groupe de quatre malfrats qui écumaient certains quartiers de la Commune VI du District de Bamako et ses environs..
Dix-huit enseignants en poste à l’Académie d’enseignement de la Rive gauche de Bamako ont été interpellés ce vendredi 4 juillet par la Brigade d’investigation judiciaire (BIJ). Ils sont soupçonnés d’avoir falsifié les notes de plusieurs candidats lors de la correction des épreuves d.
«L’ombre d’un soir» est une pièce de théâtre poignante qui a été mise en scène par l’Association notre culture (ANC). En tout cas, les passionnés de théâtre qui ont assisté à l’avant-première de la pièce, mardi dernier à Kuma Sô théâtre au Quartier du Fleuve,peuvent en té.
Une opération ciblée des Douanes maliennes a récemment permis la découverte d’un réseau de trafic de médicaments contrefaits..
La slameuse Adiaratou Sidibé, alias Adia Slam, a brillamment représenté notre pays à la Coupe du monde de slam interuniversitaire, organisée du 9 au 14 juin dernier à Libreville au Gabon..