![#Mali : Kati Kôkô : Braqeurs malchanceux](http://admin.journalessor.ml/assets/img/posts/1716486024.jpg)
Nous les désignerons par les initiales X et
Y. Ces deux individus ont désormais leurs dossiers entre les mains des juges,
devant qui, si tout se passe bien, ils vont devoir répondre de leurs actes. Ce
duo qui s’est spécialisé au vol à l’arrachée est finalement tombé dans le filet
des éléments de la brigade territoriale (BT) de la gendarmerie de Kati, suite à
une de leurs opérations qui avait pourtant bien débutée, selon nos sources. Et
la victime n’était autre que la demoiselle SK, une habitante de la ville
garnison où les deux malfrats sévissaient depuis un bon moment.
Tout serait parti, selon nos sources, d’un incident survenu le 16 mars 2024 aux environs de 20 heures à Kati Kôkô sur la route nationale. Ce jour-là, SK a pris sa moto Djakarta pour aller acheter du pain pour la famille. La situation géographique de la dite boulangerie obligeait la jeune fille à rouler à moto sur la nationale sus indiquée.
La jeune dame roulait tout calmement sans
soucier de rien. Mais brusquement, un choc dont elle fut la victime la réveilla
de son état de torpeur.
Sa moto fut violemment percutée par une autre, montée par deux gaillards qui lui avaient donné l’impression de la dépasser. La violence du choc déséquilibra son engin au point qu’elle a failli en perdre la maîtrise. Dans la confusion créée, un des gaillards lui arracha son téléphone portable dont la pochette contenait un seul billet de 1.000 Fcfa devant servir à payer le pain.
Malgré tout, sur un engin désormais
claudiquant avec un guidon presque foutu, notre héroïne prit son courage à deux
mains et poursuivit ses agresseurs. La course poursuite a duré quelques minutes avant que la victime
et ses agresseurs ne passent en trombe devant la gendarmerie sise sur la même
voie.
Un seul billet de mille francs- Là, elle
tenta de les cogner avec son engin, mais les deux quidams résistèrent à cette
charge. Décidée à faire échouer l’opération de ses agresseurs, elle se jeta sur
leur engin et s’accrocha au porte-bagage qu’elle tint fermement entre ses
mains. Le conducteur de la moto accéléra, SK tint bon. Le conducteur la traîna
sur environ une cinquantaine de mètres. Elle parvint finalement à déséquilibrer
ses agresseurs avant de les faire chuter.
Non loin, des pandores de la BT de Kati
suivaient la scène. Ils sont promptement intervenus pour secourir l’infortunée
SK. Ils interpelèrent les deux gaillards et découvrirent que ces derniers
étaient armés de fusils. Ils furent mis
à la disposition du commandant de la brigade de la gendarmerie. Quant à la
victime, elle entra en possession de ses biens.
La fouille corporelle des deux quidams a permis de découvrir qu’ils avaient un pistolet automatique (PA) de fabrication artisanale améliorée prêt à l’usage. Rapidement interrogés sur place, ils ont reconnu les faits avant d’être incarcéré pour vol à l’arrachée, coups et blessures volontaires, détention illégale d’arme à feu. D’où les raisons de l’envoi de leurs dossiers chez les juges les juges du Tribunal de grande instance (TGI) de Kati pour qu’ils répondent de leurs actes.
Tiedié DOUMBIA
Alors toute la maisonnée dormait, il en profitait pour abuser sexuellement du fils d’une co-locataire. Suite aux blessures causées sur les parties intimes de sa victime, il a été découvert et mis à la disposition des limiers.
Les deux bandits envisageaient de s’attaquer à une agence de transfert d’argent de la place. La police a mis fin à leur projet.
L’un s’était spécialisé dans la fabrication d’armes artisanales améliorées et l’autre dans leur mise sur le marché noir. Les policiers ont fini par casser cette entreprise illégale.
Un client sollicite les services d’un conducteur de mototaxi. Ce dernier accepte sans savoir que c’était pour le livrer à ses complices braqueurs.
Évoluant dans la fabrication de faux documents, ils assuraient également la formation et l’initiation de nouveaux faussaires dans cette pratique illégale. Les policiers ont mis fin à leur entreprise.
Pour faire mal à son créancier il a tout simplement assassiné sa fillette de six ans. Il est ensuite recherché, interpellé par la police et renvoyé chez les juges.