Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU
À cette occasion, le secrétaire
général des Nations unies (Onu) a, dans un message, déclaré qu’une presse libre
est indispensable à la vie des démocraties. «Elle dévoile les méfaits, aide à
comprendre la complexité du monde et contribue à la réalisation des Objectifs
de développement durable. Pourtant, plus de 70 journalistes ont été tués cette
année, uniquement pour s’être acquittés de ce rôle dans la société. Ces crimes
sont rarement élucidés», a condamné Antonio Guterres. Parallèlement, le nombre
de journalistes emprisonnés a atteint un niveau record et les menaces
d’incarcération, de violence et de mort se font chaque jour un peu plus
pressantes», a renchéri le secrétaire général de l’Onu.
Pour
Antonio Guterres, l’explosion de la désinformation, du harcèlement en ligne et
des discours de haine, en particulier envers les femmes journalistes, entrave
le travail des médias partout dans le monde. «L’intimidation par l’argent ou le
droit complique la tâche de celles et ceux qui cherchent à faire rendre compte
aux puissants», a-t-il poursuivi, ajoutant que cette évolution représente une
menace non seulement pour les journalistes, mais aussi pour la société en
général.
Le Plan d’action des Nations unies sur la sécurité des journalistes, selon le secrétaire général des Nations unies, a pour but de permettre aux professionnels des médias de faire leur métier librement et en toute sécurité. À l’occasion du dixième anniversaire du Plan, Antonio Guterres a invité les États et la communauté internationale à prendre les mesures nécessaires pour protéger les journalistes. «Nous devons mettre fin à cette culture de l’impunité présente partout et laisser les journalistes faire le travail essentiel qui est le leur», a-t-il conclu.
Madiba KEÏTA
Face à la cabale médiatique visant le Mali, marquée par des campagnes de désinformation et des rumeurs destinées à influencer l’opinion publique, le gouvernement a décidé de mobiliser l’ensemble des acteurs médiatiques..
Qu’il s’agisse du processus de la refondation de l’État et des réformes politiques et institutionnelles, de la guerre informationnelle, de la lutte contre la désinformation, la presse malienne joue pleinement son rôle depuis la mise en place de la Transition politique.
«Je voudrais ici adresser mes remerciements et mes sincères félicitations à l’ensemble de la famille des communicants du Mali. Que ce soit les journalistes de la télévision, de la radio, de la presse écrite, de la presse privée, de la presse publique, je vous remercie et vous félicite tou.
Ces organes publics ou privés sont entrés, depuis belle lurette, dans l’ère des Nouvelles technologies. Ils disposent, pour la plupart, de plateformes digitales sur lesquelles ils continuent de servir téléspectateurs et lecteurs avec des informations fiables, modernes et accessibles.
La web-télévision «Radariste» est une plateforme très suivie qui traite l’actualité nationale et internationale. Aussi, elle sensibilise contre les narratifs erronés sur notre pays.
Moyenne de taille, teint d’ébène, sourire aux lèvres, il nous accueille avec courtoisie et beaucoup d’enthousiasme ce lundi matin (8 décembre) dans son bureau sis à l’ACI 2000 en Commune IV du District de Bamako. Lui, c’est Drissa Meminta, activiste sur les réseaux sociaux..