Ces données proviennent des rapports de l’Initiative pour la transparence
dans les industries extractives (Itie) Mali des années fiscales 2022 et 2023, présentés
hier au Conseil national de la jeunesse (CNJ). C’était à la faveur d’un atelier
de dissémination d’une journée, organisé dans les locaux du ministère des
Mines. L’ouverture
des travaux a été présidée par le chef de cabinet du ministre des Mines, Yacouba
Kébé. C’était en présence du secrétaire permanent par intérim de l’Itie
Mali, Boureïma Cissé et du président du CNJ, Sory Ibrahima Cissé.
L’objectif
de cette session de dissémination est d’outiller le bureau du CNJ sur
l’exploitation minière, transmettre et expliquer aux participants les données
sur ce secteur. Pour le chef de cabinet, c’est une obligation pour son
département de coopérer avec la société civile pour arriver à une gestion
transparente, gage de la réussite du secteur minier, pilier de notre économie.
«Les rapports de l’Itie contiennent des données contextuelles et financières.
Il s’agit des données qui couvrent toute la chaîne de valeur de l’industrie
extractive» a expliqué le secrétaire permanent par intérim, interrogé après
l’ouverture des travaux. Selon Boureïma Cissé, le secteur minier contribue à
l’économie du pays et près d’un quart du budget de l’’État en dépend. «Le
premier produit d’exportation du Mali, c’est l’or qui représente près de 76%
des recettes d’exportation et 10% du produit intérieur brut», a-t-il
renchéri.
Le secteur
de l’industrie extractive est une ressource stratégique pour notre pays. Sa
gestion transparente constitue un défi majeur. Et de l’avis du président du
CNJ, le secteur minier peut, s’il est bien géré, devenir un véritable levier
pour notre développement durable. «La transparence permet, non seulement de
maximiser les retombées économiques, mais aussi de renforcer la confiance entre
les citoyens, les entreprises et l’État», a étayé Sory Ibrahima Cissé.
Pour lui, la transparence dans la gestion des
ressources extractives n’est pas qu’un principe, mais une question d’avenir.
«Les richesses de notre sous-sol sont aussi des richesses de demain pour notre
génération et pour celles qui suivront. Si elles ne sont pas gérées de manière
responsable aujourd’hui, ce sont nos opportunités futures qui seront
compromises», a-t-il insisté.
Selon le
premier responsable du CNJ, les jeunes ne sont pas que des bénéficiaires
passifs des politiques publiques, ils sont des acteurs du changement capables
d’apporter une contribution concrète à la gestion responsable des ressources
naturelles de notre pays.
Pour ce dernier, cet atelier permet aux membres de son organisation de mieux comprendre les principes de l’Itie et de s’armer pour jouer pleinement leurs rôles de citoyens engagés. «Nous avons un triple rôle, s’informer, comprendre les enjeux de la transparence, les mécanismes de suivi des recettes extractives et être les relais d’information au sein des communautés», a poursuivi Sory Ibrahima Cissé, avant de saluer cette initiative du département des Mines.
Babba COULIBALY
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.