Cette bibliothèque propose des documents de tous ordres d'enseignement aux non-voyants
C’est dans le but d’atteindre cet objectif que l’association
«Action jeune» qui regroupe des jeunes en situation de handicap et bien
portants, a ouvert le 30 octobre 2023, une bibliothèque au sein de l’Institut
national des aveugles du Mali (Inam) sis à Faladiè en Commune VI. Le centre de
lecture a un important stock de livres, notamment des documents académiques et
autres œuvres d’auteurs célèbres maliens et étrangers.
Ce mardi 7 janvier, la
salle de l’infrastructure accueille aux environs de 15 heures des lecteurs
non-voyants et voyants. Repartis entre deux tables, chacun lit un document.
Oumou Coulibaly, élève en 7è année, a choisi un livre de la 4è année.
L’adolescente justifie ce choix par un besoin de renforcer son niveau en
lecture.
«Depuis que j’ai commencé à fréquenter la bibliothèque, mon vocabulaire
s’est enrichi», se réjouit-elle. Et de rappeler qu’avant l’ouverture de la
bibliothèque, ils rencontraient beaucoup de difficultés dans l’accès aux
livres. Oumou Coulibaly invite ses camarades à fréquenter la bibliothèque pour
tirer les avantages de la lecture.
Mama Sabé, élève en 10è
année au Lycée Louis Braille, lit un livre intitulé : «La méditation poétique».
Il vient à la bibliothèque dans l’après-midi chaque fois qu’il a le temps. Cet
exercice de lecture leur ouvre l’esprit et facilite leur compréhension. Le
jeune lycéen se dit très heureux de fréquenter cette bibliothèque.
Le directeur coordonnateur
de l’Inam, Chaka Diabaté, précise que son établissement compte 70 non voyants
dont 30 filles. Auparavant, dit-il, c’était très difficile d’avoir des livres
en braille. Selon lui, le processus prenait beaucoup de temps avant que les
élèves accèdent aux documents. Depuis l’ouverture de ce centre de lecture,
poursuit-il, la reprographie de l’Umav a transcrit plusieurs livres en braille.
Selon le pédagogue, en cas de besoin, ceux-ci peuvent accéder directement aux
bouquins. Chaka Diabaté souligne que ce nouveau dispositif est très utile avec
les livres d’exercices de mathématiques. Il suffit, dit-il, que les non-voyants
connaissent la page de l’exercice pour qu’ils trouvent le document.
ÉDUCATION INCLUSIVE- Le
reprographe Soumaïla Mounkoro est chargé de transcrire les livres en braille et
les mettre à la disposition de la bibliothèque. «Les appareils que nous
utilisons sont très difficiles à obtenir dans notre pays et coûtent très chers.
Il s’agit de l’imprimante braille et des logiciels y afférents. Il n’y a pas de
technicien à Bamako spécialisé dans la maintenance», témoigne-t-il.
Seydou Traoré, étudiant à
la Faculté de droit public (FDPU), est l’un des 10 jeunes qui ont créé ce
centre de lecture sur financement de la téléréalité Instant T à hauteur de 5
millions de Fcfa. Ce programme met en compétition les jeunes détenteurs d’un
projet utile à la communauté afin de les financer.
Il explique que leur initiative
vise à faciliter la lecture du livre et la recherche du savoir à tous et
contribuer à l’insertion sociale et éviter l’exclusion des non-voyants. Y
compris la promotion d’une éducation inclusive. «Nous apprenons aux enfants à
lire. Nous souhaitons que la bibliothèque soit davantage riche en documents et
adaptée à la technologie», espère l’étudiant en droit.
Le président de l’Union
malienne des aveugles du Mali (Umav) relève que la création de cette
bibliothèque est une avancée importante en termes de hausse du niveau des
élèves et de l’avenir prometteur de notre pays. Hadji Barry regrette le fait
que ce soit la seule bibliothèque de ce genre qui propose aux lecteurs des
documents de tous ordres d’enseignement.
L’État doit s’impliquer pour multiplier
ces centres et rendre disponibles les documents brailles dans les
établissements universitaires et scolaires en vue de contribuer à la
performance des non-voyants. Rappelons que les
évènements de 1991, qui ont mis fin au régime de l’ancien président Moussa
Traoré, ont détruit la première bibliothèque de l’Inam.
Mohamed DIAWARA
Aujourd’hui dans cet ordre d’enseignement, on utilise des lecteurs d’écran pour permettre aux élèves non-voyants ou handicapés auditifs de communiquer avec les autres. Ce progrès est à saluer, mais de gros défis restent aussi à relever.
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