Le commandant de la 1ere région militaire, le colonel Issa Bagayoko, a rappelé l’histoire de notre armée avant de mettre l’accent sur les résultats de la patrouille «Dougou Bassigui» qui, selon lui, a permis l’interpellation de 55 personnes, notamment un récidiviste ayant terrorisé la population, deux pourvoyeurs de matériaux de fabrication d’Engin explosif improvisé (EEI).
Dans le secteur de Ménaka, 250 personnes ont été interpellées, et des matériels de guerre saisis. Sur le tronçon Gao-Labbezanga, 1.277 camions ont été escortés par les FAMa, 2 terroristes tués et plusieurs armes saisies.
En outre, 415 personnes ont été recrutées dans le cadre du recrutement spécial à Gao et l’enregistrement pour la deuxième vague vient d’être clôturé. Le recrutement spécial a permis de récupérer 800 armes, 43 caisses de minutions soit 61.000 cartouches.
Le commandant du théâtre-Est de l’opération «Maliko», le colonel Famouké Camara, a indiqué que les FAMa ont mené des actions civilo-militaires à l’endroit de 3.000 personnes et des assistances médicales à plus de 3.422 civils. En outre, 1.673 civils ont transportés par des vols FAMa.
Le colonel Issa Bagayoko et le colonel Famouké Camara ont remercié les autorités administratives, communales et coutumières pour leurs efforts consentis à l’endroit des Forces de défense et de sécurité. Ils ont aussi félicité leurs hommes de rang.
Après la revue des troupes, le gouverneur de la région, le général de brigade Moussa Traoré, a déposé une gerbe de fleurs sur la stèle dédiée aux morts. Il a saisi l’occasion pour féliciter le commandant du théâtre-Est de l’opération «MaliKo» et le commandant de la première région militaire, pour leurs efforts dans la sécurisation des populations et des biens dans la Région de Gao.
Abdrahamane TOURE / AMAP - Gao
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.