La cérémonie, présidée par le conseiller aux affaires économiques et financières du gouverneur de la région, Alhader Amadou Bella, s’est tenue en présence du chef de Bureau du Comité international pour l’aide d’urgence et le développement (CIAUD-Canada), Nouhoun Amadou, de la 3è adjointe au maire de la Commune urbaine de Gao, Mme Saima Issa Maïga et de la directrice exécutive du Cinéma numérique ambulant, Kadiatou Sidibé.
Cette activité est la composante III du projet Promotion de l’accès au financement de l’entrepreneuriat et de l’emploi au Mali (Pafeem). C’est un programme qui est mis en œuvre par le CIAUD-Canada en partenariat avec l’Unicef. Le projet Pafeem a été initié par le gouvernement et financé par la Banque mondiale. Il porte sur l’appropriation des pratiques familiales essentielles de la culture, de la tolérance, de la paix et de la cohésion sociale dans les Régions du Centre et du Nord du Mali.
Son objectif est de soutenir la mise en œuvre du Plan de communication sociale (PCS) développé en 2023 dans le but de promouvoir les Pratiques familiales essentielles (PFE) à travers la diffusion des messages sur les médias locaux ainsi que par la communication interpersonnelle à travers les femmes, les jeunes filles et les garçons. La directrice exécutive du Cinéma numérique ambulant a expliqué que cette formation en art virtuel permettra à 50 jeunes de la Région de Gao d’être aptes à documenter les interventions des TP Himo par le moyen de capture d’images et de réalisation des supports audio-visuels exploitables dans le cadre des stratégies de communication de sensibilisation.
Mme Kadidia Sidibé a exprimé toute sa reconnaissance à l’endroit de l’Unicef pour son accompagnement constant pour le bien-être des Maliennes et Maliens et des couches vulnérables. Le chef de bureau du CIAUD dira que le Comité international pour l’aide d’urgence et le développement est une organisation non gouvernementale de droit canadien. Sa mission est de fournir une assistance humanitaire dans la situation de crise dont notamment la famine, le désastre, les catastrophes naturelles, les conflits armés et de contribuer au développement communautaire dans les pays en voie de développement afin d’aider leurs populations à acquérir leur propre autonomie.
Selon Nouhoun Amadou, le lancement de la composante III du projet Pafeem (promotion des pratiques familiales essentielles et la culture de la tolérance et de la paix) concerne les Communes de Gounzoureye, Taboye, Bara et Soni Ali Ber. Le chef du bureau Unicef Gao a rendu un hommage mérité aux femmes et aux enfants avant de dire que cet atelier est une opportunité à saisir. Patrice Vayikalanga a remercié le gouvernement malien et la Banque mondiale.
Pour lui, ce Projet est un moyen de lutter contre le chômage des jeunes. Avec les pratiques familiales essentielles, les communautés éviteront plusieurs maladies. Il a invité les services techniques à plus de suivi.
Le conseiller aux affaires économiques et financières du gouverneur, Alhader Amadou Bella, a exhorté les participants à s’investir pour la bonne marche de ce Projet.
Abdrahamane TOURE / AMAP - Gao
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.