
Issa Konfourou a
remercié la Russie pour l’usage de son veto contre ce régime de sanctions qui était
devenu un instrument aux mains d’un groupe de pays hostiles au nôtre. Dans sa déclaration, Issa Konfourou a rappelé
le contexte d’établissement du régime de sanctions concernant notre pays.
Selon
lui, malgré la signature de l’Accord pour la paix en 2015, la Cma et la
Plateforme continuaient encore en 2017, les affrontements meurtriers dans la Région
de Kidal, mettant en retard, voire compromettant son application.
Après plus de
deux ans de mise en garde sans succès, le gouvernement à l’époque a été amené à
adresser une demande formelle au Conseil de sécurité, en août 2017, pour
imposer des sanctions contre les auteurs des entraves à la mise en œuvre de
l’Accord. C’est ainsi que la résolution 2374 (2017) a été adoptée et renouvelée
année après année.
Selon l’ambassadeur Issa Konfourou, ce régime
concerne strictement la mise en œuvre de l’Accord qui couvre uniquement les régions du Nord.
Toutefois, le constat est que le groupe d’experts mis en place a, en de
nombreuses occasions, outrepassé son mandat.
Il s’est même transformé en un autre mécanisme politique. à
titre d’exemples, le diplomate a cité l’exigence faite au gouvernement de
fournir les informations détaillées sur la coopération militaire et sécuritaire
entre la Russie et le Mali, le fait que ce groupe d’experts a étendu son mandat
aux ressources minières du Mali, exploitées essentiellement dans les régions du
Sud et non au nord.
Le deuxième problème majeur que le diplomate a
souligné porte sur la coopération entre le gouvernement, le comité de sanctions
et le panel d’experts. Pour Issa Konfourou, le gouvernement tenait à la mise à
sa disposition des rapports avant leur
publication afin de formuler des observations éventuelles. Malheureusement, il
se voyait refuser l’accès aux rapports alors que des fuites sur des passages
intéressés étaient organisées dans la presse internationale, donc connus du
grand public avant l’état membre demandeur et concerné.
L’ambassadeur Konforou a aussi souligné les défis
que le Mali et les pays de la région rencontraient dans la mise en œuvre de ce
régime de sanctions, compte tenu de leur nature. Parlant de l’interdiction de
voyager, il dira que les personnes sous sanctions parviennent à déjouer la
vigilance des mécanismes traditionnels d’identification, en utilisant de faux
documents et en profitant de la porosité des frontières. Concernant le gel des
avoirs, le diplomate soutient que le faible taux de bancarisation permet aux
individus sous sanctions et à bien d’autres criminels d’opérer en utilisant de
l’argent cash, l’argent mallette ou autres formes de transactions informelles.
Issa Konfourou a également fait savoir que
certains individus sanctionnés sont désormais engagés de manière constructive
avec le gouvernement dans la mise en œuvre de l’Accord et dans la recherche de
la paix et de la réconciliation entre les Maliens. Aussi, le gouvernement a
signalé plusieurs fois, en plus des parties signataires de l’Accord,
l’existence d’autres acteurs sur le terrain qui constituent des obstacles
majeurs à l’application de l’Accord. Il s’agit d’organisations terroristes et
de réseaux de crime organisé y compris de trafics en tous genres, qui
constituent des menaces pour la stabilité au Mali et au Sahel. Or, ces groupes
criminels sont hors du champ d’application de l’Accord et donc du régime de
sanctions.
En plus, le gouvernement a décidé de donner
une nouvelle chance aux mesures de confiance entre les parties signataires de
l’Accord, notamment à travers la revitalisation du dialogue direct
inter-malien. C’est au regard de tout ce qui précède que le gouvernement a
demandé au Conseil de sécurité, par lettre en date du 15 août 2023, la levée du
régime de sanctions concernant le Mali. Issa Konfourou a exprimé la gratitude
du gouvernement à la Fédération de Russie pour l’usage légitime de son droit de
veto et pour son partenariat fiable et sincère.
Mais aussi pour avoir pris la décision courageuse de demander la prise en compte des attentes légitimes du Mali, pays principalement concerné. Le diplomate se réjouit du veto de la Russie qui a permis de mettre fin au régime de sanctions, qui était devenu un instrument aux mains d’un groupe de pays hostiles au Mali et à ses choix et qui l’utilisent pour porter atteinte à ses intérêts.
Dieudonné DIAMA
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