
Il y’a quelques semaines, le commissariat de police de N’Tabacoro que dirige le commissaire principal, Mamadou Sanogo recevait un « Soit Transmis » du parquet du tribunal de grande instance de la Commue VI du District de Bamako. Le document incriminait A. Diaby et autres pour « vol d’électricité et séquestration ».
Quelques jours plus tôt, à la suite d’un contrôle de routine, les agents d’EDM SA qui étaient apparemment renseignés, ont fait irruption dans une fabrique sise à Niamana, à la périphérie du District de Bamako. Au vigile, ils ont expliqué l’objet de leur visite inopinée avant de procéder au contrôle des deux compteurs fixés au mur.
Entre temps, le gardien des lieux a contacté le propriétaire des lieux pour lui expliquer la situation. Sans s’inquiéter dans un premier temps, au bout du fil, le patron demanda à son vigile de passer l’appareil aux agents contrôleurs conduits par S. Tounkara, chef de division contrôle des abonnés Rive droite de la capitale. Par téléphone, l’agent d’EDM a brossé la situation qui prévalait dans son local. Il lui a clairement expliqué qu’ils n’avaient pas pu avoir accès qu’a un seul des deux compteurs, l’autre étant cadenassé. En plus, les contrôleurs ont demandé à Diaby de leur apporter les factures d’un des compteurs pour vérification. Ils n’avaient trouvé aucune trace desdites factures dans leurs bases de données.
Partant de ces explications, les contrôleurs et leur client ne se sont pas compris. Les premiers ont été obligés de recourir à leur assistant juridique pour lui rendre compte de ce qui venait de se passer dans l’usine de Diaby. Ils ont par la suite cassé les cadenas du compteur pour y accéder. C’est ainsi qu’ils ont constaté de nombreuses anomalies. En plus du fait que le compteur était dépourvu de scellé, ils ont également constaté que le compteur avait été déplacé de Niamakoro à Niamana. Toute chose qui s’est avérée compromettante pour le propriétaire de la fabrique. Les contrôleurs ont immédiatement réagi en décrochant du mur lesdits compteurs.
Pendant que les agents étaient occupés à établir une convocation à remettre au patron de la fabrique, celui s’est immédiatement présenté. Il n’a pas caché sa désapprobation quant au fait que les agents ont osé défaire le cadenas pour accéder à son compteur. Pis, il est entré dans une colère indescriptible et n’a pas hésité à agresser l’agent de l’EDM SA. Sans chercher à comprendre, ses frères sont entrés eux aussi dans la danse. Ils s’en sont violemment pris aux agents avant que l’huissier qui accompagnait ces derniers ne se rende au commissariat de police de N’atabacoro pour rendre compte aux limiers.
C’est ainsi que le commandant de police Mamadi Modi Niakaté a pris ce dossier en main pour mener les investigations qui ont abouti à l’interpellation du fautif. Conduit au commissariat de police cité plus haut, il a reconnu les faits. Il a tenté de se défendre expliquant qu’il avait été agressé également par les agents contrôleurs. Mais ce moyen de défense semblait insuffisant face aux actes qu’il a commis. Son dossier a été diligenté pour le renvoyer au Tribunal de grande instance de la Commune VI du District de Bamako.
Tiedié DOUMBIA
Ces individus avaient en leur possession des quantités importantes de stupéfiants. Une opération policière a mis fin à leurs agissements.
Pendant ce temps à Missabougou, en Commune VI de Bamako, c’est un vagabond un peu particulier qui tombait dans les mailles du filet des policiers du commissariat de Sotuba que dirige le principal Yaya Niambélé. Il s’agit de M.S dit « Soldat »..
Il a profité de l’inattention du public pour s’emparer de l’engin d‘autrui. Il le cède à une somme dérisoire avant d’être pris par la police.
Il avait acheté un objet volé sans le savoir. Il s’est retrouvé entre les mains de la police.
De son antre au flanc de la colline, il descendait pour appâter ses victimes dans le marché. Puis, il les trompait avant de les braquer avec une arme blanche.
Elle fit main basse sur tous les biens de son époux en présence de sa coépouse impuissante. Ce qui obligea cette dernière à recourir au droit pour se faire entendre.