
C’est une affaire de viol collectif qui a fait le chou gras de la presse en son temps. Les faits se sont passés dans la nuit du Réveillon à Kati-Mamahira. Malheureusement, la victime K. Traoré, une fille de 14 ans est décédée environ trois semaines après les faits. D’où toute l’ampleur qu’avait prise cette affaire.
De la presse écrite en passant par les réseaux sociaux, les commentaires allaient bon train et chacun y donnait sa version des faits. Pour en savoir davantage, notre équipe de reportage a approché les policiers de Kati-Hérémakono qui ont hérité du dossier.
Selon nos sources, l’affaire fait suite à une plainte en date du 7 janvier dernier. Ce jour-là, la victime, accompagnée de sa mère F, s’est présentée dans les locaux des limiers. Sur place, la maman a déclaré que sa fille a été victime d’un viol collectif dans la nuit du « 31 ». Pour convaincre les limiers de la véracité de ses dires, elle a expliqué qu’elle était prête à les conduire chez les deux individus qu’elle soupçonne d’avoir commis cet acte sur sa progéniture.
Il s’agissait de MD et IK, deux garçons résidant dans le même secteur que la victime et ses parents. Au cours du dépôt de la plainte, la victime a déclaré ceci : «J’ai été violée par MD et IK ». À la police, nos sources ont tenu à préciser que le jour du dépôt de ladite plainte, la victime se portait apparemment bien. Si elle souffrait de quelque chose ce jour-là, c’était le fait qu’elle portait une plaie mineure au niveau de sa lèvre.
Dans la foulée, les deux garçons âgés tous de quinze ans environs ont été amenés manu militari au commissariat pour qu’ils s’expliquent sur les faits qui s’étaient déroulés huit jours avant. Confrontés à leur victime, la vérité sur le viol collectif, objet même de la plainte, a été sérieusement mise en doute.
Infection chronique- Interrogée, la jeune fille aurait avoué avoir eu des rapports intimes avec l’un de ses bourreaux quelques semaines plus tôt. Bien avant que cette affaire n’éclate. Cet acte s’était passé avec son propre consentement, a-t-elle dit en précisant: « Nous sommes allés dans une maison inachevée, où j’ai étalé mon pagne par terre », aurait-elle déclaré aux policiers.
Une façon pour elle de jeter le doute sur l’essence même de la plainte de sa mère. Elle n’a pas hésité à désigner nommément un de ses bourreaux comme son petit copain avec qui elle sortait depuis un bon moment, et avec qui elle aurait fêté le Réveillon. Comme pour ne rien arranger dans ce dossier, la victime a détaillé aux limiers qu’elle souffrait d’une infection chronique depuis plus de 5 mois.
Cependant, elle n’a rien expliqué de ce mal à sa mère, alors qu’elle souffrait énormément dans sa partie intime. Entendus à leur tour, les deux garçons sont revenus au détail près sur le récit fait par la victime. Mieux, cette dernière n’aurait même pas souhaité qu’ils (ses bourreaux) soient poursuivis par la justice. Bien au contraire. « Ils ne m’ont pas violée, ne les envoyer pas au tribunal », aurait-t-elle pieusement demandé aux limiers.
Toute fois, la procédure policière déjà enclenchée devait suivre son cours normal. Ainsi, après réception de la réquisition d’un médecin, les deux garçons ont été conduits le 16 janvier dernier devant le procureur du Tribunal de grande instance de Kati. Malheureusement, la fille est décédée quatre jours plus tard.
Conséquences : les deux garçons ont été sérieusement compromis dans cette histoire. Aux dernières nouvelles, de nombreuses incohérences ont été décelées dans leurs documents personnels. Ils sont désormais entre les mains de la justice qui se chargera de tirer l’affaire au clair.
Tiedié DOUMBIA
Il a profité de l’inattention du public pour s’emparer de l’engin d‘autrui. Il le cède à une somme dérisoire avant d’être pris par la police.
Il avait acheté un objet volé sans le savoir. Il s’est retrouvé entre les mains de la police.
De son antre au flanc de la colline, il descendait pour appâter ses victimes dans le marché. Puis, il les trompait avant de les braquer avec une arme blanche.
Elle fit main basse sur tous les biens de son époux en présence de sa coépouse impuissante. Ce qui obligea cette dernière à recourir au droit pour se faire entendre.
Il a reconnu avoir enlevé le scellé du compteur électrique de sa mini fabrique. Il s’est montré violent lorsque les agents l’ont rappelé à l’ordre.
Ils opéraient en bande organisée et s’emparaient uniquement des engins à deux roues qu’ils écoulaient avec une facilité déconcertante.