Les policiers poursuivent sans relâche la
lutte contre la criminalité et le grand banditisme à travers la ville de Bamako
et ses environs. Ainsi, les hommes du commissaire divisionnaire Aïssata Tandia,
en charge du commissariat de police des 1.008 Logements ont mis le grappin sur
un groupe d’individus rompus dans la commission d’actes répréhensibles à
travers la cité des Trois caïmans et sa banlieue. Ils ont été identifiés sous
les noms d’Hamed, David, Kass et un certain Van Bakis que les policiers ont
présenté comme un spécialiste du braquage à main armée et qui vit en solitaire.
Plusieurs victimes ont introduit des plaintes
contre X auprès du commissariat de police cité. Ces plaignants avaient tous été
braqués soit à Siracoro ou dans des les environs des 1.008 Logements. Et durant
les opérations elles ont tous perdu leurs engins à deux roues et d’autres biens
plus ou moins valeureux. Tous les quatre avaient quasiment le même mode
opératoire à une différence près. Les trois premiers sont reconnus par la police pour être de
véritables gangsters qui avaient la gâchette facile. Et ils dépouillaient leurs
victimes de tous leurs biens. Quand au surnommé Van Bakis, lui opérait
généralement en solitaire. À cause de l’appât du gain facile, ce maçon de
profession n’a pas hésité à troquer sa
truelle contre le pistolet pour s’adonner au braquage à main armée.
Ces jeunes gens qui sont tous dans la vingtaine, ont coupé le sommeil des habitants de Sirakoro Méguétana et ses environs pendant de longues semaines avant de tomber dans les mailles du filet des policiers du commissariat des 1.008 Logements.
Comme en terrain conquis- C’était précisément
le 7 novembre dernier. Visiblement sous le choc, une des victimes s’est
présentée aux policiers du secteur sus cité pour raconter ce qu’elle venait de
vivre peu de temps avant. Dans sa déclaration, elle a raconté que son chemin a
malheureusement croisé celui d’un individu peu recommandable.
Selon la victime, l’inconnu se promène
nuitamment avec une arme à feu, comme s’il était en terrain conquis. Ainsi,
dira-t-elle, il n’hésite pas à intimer l’ordre aux passants qui ont eu le
malheur de le rencontrer de lui remettre tous leurs biens : engins à deux
roues, argent liquide, téléphones portables, bijoux et tout autre objet de
valeur.
Les plaintes de cette première victime
déclarée ont été suivies par plusieurs d’autres. Elles incriminaient soit le
trio, ou le loup solitaire Van Bakis. Sans perdre de temps, la commissaire
Tandia a instruit aux éléments de la Brigade de recherches, conduite par
le major de police Kariba Togola de se
mettre à la tâche. Ce dernier et ses hommes ont rallié l’endroit indiqué par
les plaignants. Les éléments de la BR ont très
rapidement mis la main sur le loup solitaire. Ils ont, par la suite
procédé à une perquisition au domicile de son grand-père où il logeait à
Niamana. La perquisition a permis de trouver en plus de trois téléphones
portables, une arme de fabrication artisanale améliorée avec son chargeur et un
engin à deux roues, tous de provenance
douteuse.
Comme si cela ne suffisait pas, trois après,
un certain S. Bamadio, chauffeur de mototaxi s’est rendu dans les locaux du même commissariat de police pour déposer
sa plainte. Il avait été braqué la veille au niveau du marché de
Sirakoro-Méguétana. Les bandits l’ont dépossédé de son engin à deux roues et sa
vignette, en plus de son téléphone
portable et d’une certaine somme d’argent en espèce. Dès la réception de cette
plainte, les éléments de l’unité de
recherches sont entrés en action. En quelques heures, les investigations ont
permis de mettre la main sur Hamed, David et Kass.
À
l’endroit censé être leur logement à Sirakoro Méguétana, les policiers
ont saisi une arme de fabrication artisanale améliorée avec son chargeur garni
de trois cartouches, le téléphone portable du conducteur de mototaxi, 2
tournevis, 2 rétroviseurs de moto, une machette et une chaîne. Aux termes de leurs interrogatoires les trois malfrats ont
été déférés devant le procureur de la République près du Tribunal de la Commune
VI du District de Bamako pour qu’ils répondent de leur acte devant la justice.
Les policiers ont mis l’occasion à profit pour inviter la population à la vigilance et à plus de collaboration pour mettre hors d’état de nuire les bandits de grand chemin qui perturbent la quiétude et la tranquillité dans la cité.
Tiedié DOUMBIA
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