Le vernissage de l’exposition était présidé par le ministre en charge de la Culture, Andogoly Guindo (c)
C’est encore lui qui a été l’ingénieur de la mosquée de Djingareyber à Tombouctou et bien d’autres bâtiments qui datent du XIVe siècle dans notre pays.
L’exposition se tient dans le cadre
de la Semaine de la culture (du 15 au 20 mai) de l’ambassade du Mali et du
Burkina Faso avec le soutien de l’Agence andalouse de coopération
internationale pour le développement.
Le vernissage de l’exposition était présidé par le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, en présence de son collègue des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, et de l’ambassadeur d’Espagne dans notre pays, José Hormero. On notait aussi la présence du directeur général du Musée national Daouda Keita et plusieurs invités.
Les oeuvres exposées retracent les
réalisations de l’homme. Environ une trentaine d’images des constructions de
style soudano-sahélien sont accrochées dans la grande salle du Musée.
José Hormero a salué la coopération
entre nos deux pays dont le lien historique remonte à des siècles. Selon le
diplomate espagnol, cette exposition montre une autre image du Mali qui n’est pas seulement celle qu’on voit dans les médias, notamment la
crise, le terrorisme... Elle est une magnifique occasion d’échanges culturels
et académiques à la lumière du XIVe siècle. La ville de Grenade et le Mali représentaient
des références culturelles à l’époque. Selon lui, cette exposition est aussi un
appel à la compréhension, au vivre ensemble et l’enrichissement mutuel, avant
de témoigner de sa reconnaissance pour la présence de deux ministres.
Le ministre Andogoly Guindo a exprimé sa satisfaction de voir une
exposition consacrée à Abu Ishaq Ibrahim al-Sahéli, un architecte émérite et trait-d’union entre le
Mali et l’Espagne intitulée : «La Semaine Es Saheli». «Abu Ishaq al-Sahéli
que nous célébrerons pendant une semaine est une icône, une célébrité dans le
monde des bâtisseurs, le père de l’architecture soudanaise. Permettez-moi, de
remercier le Roi d’Espagne et le peuple espagnol pour ce geste symbolique avec
toute sa charge d’émotion et de joie.
L’exposition offre aussi l’opportunité de revisiter quelques œuvres de
l’illustre architecte. Elle rend hommage à l’architecte, au poète et au
diplomate et invite à la rencontre d’un
homme immortalisé à travers ses œuvres architecturales, malheureusement peu
connues du public malien». Le ministre Guindo a remercié l’ambassadeur
d’Espagne au Mali pour ce geste de haute portée qui consolide la coopération
culturelle exemplaire entre nos deux pays.
Le ministre est aussi revenu sur le
parcours de l’homme qui a était un grand voyageur. Abu Ishaq al-Sahéli part
pour Le Caire en 1322 en passant par Damas, Bagdad, Yémen et La
Mecque et rencontre l’empereur Kankou Moussa en 1324, lors de son pèlerinage à
La Mecque. Une année après, l’empereur
le charge de construire la mosquée de Djingareyber, achevée en
1328 et inscrite au Patrimoine mondial
de l’Unesco, et celle de Gao. Il reçut 200 kg d’or pour la construction de
la mosquée de Djingareyber et devient en 1337 émissaire du Mansa
Moussa à Fès.
Cet architecte a laissé de nombreux monuments
architecturaux. Il avait une passion pour l’architecture égyptienne. Pour sa
part, le ministre Abdoulaye Diop a fait un témoignage sur les oeuvres et la
coopération entre nos deux pays. Cette exposition témoigne la rencontre de deux pays, mais aussi de deux
hommes, c’est-à-dire Kankou Moussa et Abou Ishaq es-Sahéli. Le ministre a apprécié
l’initiative et exprimé sa satisfaction pour la qualité des oeuvres exposées.
Auparavant, le directeur du Musée avait
souhaité la bienvenue à tous. L’exposition a été clôturée par les contes
traditionnels de Tombouctou après la visite guidée.
Amadou SOW
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