Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé est l’initiateur de l’événement
L’objectif majeur de cette rencontre nationale est d’ouvrir un débat national, inclusif et participatif sur la culture, l’artisanat, le tourisme et l’hôtellerie avec l’ensemble des parties prenantes afin de réaliser un état des lieux des trois secteurs (problématiques, contraintes majeures, conditions de relance, propositions de solutions durables). Ce en vue de ressortir avec des recommandations pertinentes et consensuelles pour le développement du secteur.
L’organisation des états
généraux du secteur de la culture fait suite aux succès engrangés par nos
vaillants soldats dans la libération du pays et en raison de la force de notre
culture. C’est au regard de tout ça que les autorités, sous le leadership du
Président Goïta, décident de faire de la culture un solide pilier du Mali
nouveau (Mali Kura).
Ce symposium des hommes de culture, acteurs et
professionnels du secteur intervient au moment où le Chef de l’État a décrété
2025 comme année de la Culture. Il offre l’opportunité aux acteurs de débattre,
sans tabou, des grandes préoccupations du secteur de la culture qui, depuis
plusieurs années, fait face aux conséquences dramatiques des crises entraînant
une perte de valeurs identitaires, de repères culturels et de cohésion sociale.
Ces différentes préoccupations d’ordre
socioculturel et économique justifient l’organisation d’un débat national
autour de plusieurs thématiques qui seront développées par les experts du
domaine. Pendant trois jours, ils vont échanger pour faire des propositions en
vue de mettre en pratique la nouvelle vision de la Politique culturelle qui se
reposera sur nos fondamentaux.
Il s’agit donc d’un véritable laboratoire
d’idées qui permet au département et aux acteurs de poser un diagnostic
approfondi afin de faire des recommandations pertinentes pour la revitalisation
du secteur de la culture qui, selon les statistiques, demeure l’un des plus
importants secteurs pourvoyeurs d’emplois et un levier de développement. Ces
états généraux enverront les premiers signaux de la concrétisation de la
volonté politique affichée par le Général d’armée Assimi Goïta de redonner à la
culture toute sa dimension et sa place dans notre pays.
C’est aussi l’une des premières étapes de l’élaboration de la nouvelle politique culturelle pour la refondation de l’ADN du secteur culturel malien. Ces états généraux s’inscrivent donc dans le cadre de la mise en œuvre du programme présidentiel de développement de la culture : Programme Maliden Kura (revitalisation culturelle des territoires). Pour réussir ce pari, des groupes de travail seront constitués pour identifier, répertorier des difficultés, mais aussi proposer des solutions dans les différents domaines.
Rappelons que selon des sources au ministère en charge de la Culture, c’est une première d’organiser des états généraux d’un point de vue global sur le secteur de la culture. Les autres étaient sectoriels.
Amadou SOW
En marge de la 9è édition du Festival international «Triangle de Balafon», le Consortium ACF–Fonds Maaya et le Réseau Kya, ont organisé, samedi dernier dans la salle de réunion de la Chambre de commerce et d’industrie de Sikasso, une table ronde sur la problématique de financement du se.
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
L’événement a été marqué par une conférence qui a débattu de la thématique : «Place et rôle du Maaya et du Danbé dans la formation et l’éducation du Maliden kura».
Le prince de la Kora, Sidiki Diabaté, est de retour sur la scène internationale avec un exploit retentissant. Après 10 ans de sa première nomination, l'artiste malien a été pré-nommé pour deux Grammy Awards 2025..
Après trois jours de compétitions intenses, le groupe «Danbe» de notre pays a remporté le premier prix du Festival international Triangle du Balafon, suivi du groupe «Bolomakoté» du Burkina Fasso. La troisième place a été décernée au groupe «Djéli» de la Guinée et le prix spécial A.
La cité verte du Kénédougou s’apprête à abriter la 9è édition du Festival international triangle du balafon du 9 au 11 octobre prochain. Le grand rendez-vous culturel mettra en compétition le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée. Le Niger sera le pays invité d’honneu.