
Les deux projets vont accompagner 85.000 pasteurs, agro-pasteurs et 4.000 jeunes
Il
s’agit du Programme d’appui au secteur de l’élevage au Mali (Pasem2) pour un
montant de 4,5 milliards de Fcfa et du Programme partenariat pour l’insertion
via les compétences impulsées par le secteur privé (PartICIP) pour un coût de 5
milliards Fcfa.
Les deux projets vont accompagner 85.000
pasteurs et agro-pasteurs et 4.000 jeunes (hommes et femmes). La cérémonie de
lancement était placée sous la co-présidente de la ministre de l’Entreprenariat
national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mme Bagayoko Aminata
Traoré et son collègue de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba.
C’était en présence du chef de Coopération
suppléant du Bureau de la coopération suisse au Mali, Jean Michel Limat, du gouverneur
de la région de Mopti, le Général de brigade Abass Dembélé, des autorités
administratives et élus des régions de la zone d’intervention des deux
programmes. Le Pasem2, selon son coordonnateur national, Aboubacar Koné, a une
durée de 4 ans (août 2023-mai 2027). Il est mis en œuvre par un consortium
d’ONG que sont SNV et Vétérinaires sans frontière suisse sous la supervision
des services techniques avec l’identification de quatre ONG nationales
(CAB-Dèmèsso, Sahel-Echo, Association Soubaahi-Gumo et Nouveaux Horizons).
Ce projet cible 85.000 éleveurs et
agro-éleveurs avec 30% de femmes, 25% de jeunes, 40 coopératives, 70 faitières
régionales et nationales, 150 Micro, petites et moyennes entremises (MPME) des
Régions de Mopti, Bandiagara, Douentza, Tombouctou, Gao, Ménaka et Taoudéni. Il
vise à améliorer la résilience des pasteurs et des agro-pasteurs des régions
prioritaires d’intervention évoluant dans des chaines de valeurs compétitives
des filières bétail-viandes et lait en permettant un accès équitable, apaisé et
durable aux ressources naturelles, aux infrastructures bétail, aux marchés, des
prestations de qualité et le développement socio économique des entreprises.
D’une durée de 4 ans (juillet 2023-mai 2027),
le PartICIP a pour objectif de promouvoir la formation et l’intégration durable
des jeunes au Mali en instaurant une gouvernance décentralisée, efficace et
cohérente dans le sous-secteur de la formation professionnelle et de l’emploi.
Objectif : renforcer la collaboration entre les secteurs public et privé, pour
maximiser leur contribution au développement économique et social du pays.
Il
prévoit d’accompagner 4.000 jeunes de 15 à 35 ans dont 40% de femmes. Sa mise
en œuvre opérationnelle est assurée par les ONG-C2D, Swisscontact, les services
déconcentrés du ministère de la formation professionnelle et les conseils
régionaux de Tombouctou, Mopti, Sikasso et Bamako qui constituent sa zone
d’intervention. Les secteurs priorisés sont les mines, le bâtiment et les
travaux publics, l’agriculture, la transformation agroalimentaire, l’hôtellerie
et la restauration.
Il s’agit par ces interventions de témoigner de
notre volonté commune d’initier des changements profonds pour transformer les
défis en opportunités, a souligné le chef de coopération suppléant suisse au
Mali, Jean-Michel Limat. Il a assuré que son pays continuera d’adapter ses
interventions aux besoins locaux et à la situation
Pour sa part, le ministre de l’Élevage et de la
Pêche, Youba Ba, a confirmé que le Pasem 2 répond aux six axes stratégiques de
la Politique nationale de développement de l’élevage au Mali, à savoir l’alimentation des animaux, l’amélioration de
la santé animale et des performance zootechniques du cheptel, la
commercialisation et la transformation des produits d’élevage, le renforcement
des capacités des acteurs et la gestion rationnelle des ressources naturelles.
À l’entame, la ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, avait assuré de l’appui de son service. «Mon département, engagé dans la réussite de PartICIP, assurera un soutien continu pour structurer et encadrer les différents programmes de formation», a souligné Mme Bagayoko Aminata Traoré.
Dramane COULIBALY / Amap - Mopti
Alors que les attaques terroristes sont de plus en plus orientées vers le Sud du pays et que les réseaux sociaux deviennent un champ de bataille pour la propagande, experts, usagers de la route et citoyens appellent à une riposte coordonnée des autorités. Entre désinformation et résilience.
Face aux défis croissants liés à l’orientation des bacheliers et jeunes diplômés, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) entend jouer son rôle dans l’accompagnement des futurs étudiants. C’est tout le sens du Salon de la rentrée universitai.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba, a lancé, jeudi dernier au Centre d’entrainement pour sportifs d’élite de Kabala (Cesek), la 2è édition de l’université d’été des volontaires de l.
Une délégation du Haut conseil des Maliens de l’extérieur (HCME) et du Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM) a été reçue en audience, mercredi dernier, par le ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, Mossa Ag Attaher..
Assurer l’indépendance économique, renforcer la souveraineté et bâtir un avenir durable pour les générations futures : telle est l’ambition portée par la vision «Mali Kura Ɲɛtaasira ka bɛn san 2063 ma »..
L’événement verra la participation de sept pays, à savoir la Türkiye (pays d’honneur), le Niger, le Burkina Faso, le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal et la Guinée.