
Les responsables
de l’Aige lors de l’ouverture de la rencontre
Le président de l’Autorité
indépendante de gestion des élections (Aige), Me Moustapha Cissé et ses
collègues ont rencontré, hier au Centre
international de conférences de Bamako, la classe politique. Ce premier contact
a été l’occasion de présenter aux acteurs politiques la nouvelle structure
chargée de la gestion des élections dans notre pays.
Dans ses propos liminaires,
le président de l’Aige a rappelé que la création d’un organe indépendant de
gestion des élections a toujours été une cause défendue par la quasi-totalité
de la classe politique et de la société civile. « C’est à ce titre que
l’hommage doit être rendu à tous ceux qui ont lutté dans ce sens et qui ont
permis à l’Aige de voir le jour », a félicité Me Moustapha Cissé.
Le patron de l’Aige a indiqué
que cette rencontre était nécessaire, obligatoire, s’il le faut, pour son
équipe, pour la simple raison que les partis politiques sont les acteurs essentiels
de la matière électorale. « Nous entendons nous prévaloir de nos
prérogatives, les faire respecter et les assumer pleinement devant l’histoire
et devant le peuple malien», a assuré le président de l’Aige.
En appui à ses propos, il a rappelé que l’article 34
de la Loi électorale dit que les membres du collège de l’Aige sont indépendants
du pouvoir politique et de toute autre organisation. « Nous sommes
aujourd’hui dans un contexte où nous appréhendons nos missions et nous
entendons apporter la preuve de ce que nous pouvons faire en termes
d’organisation d’élections crédibles, transparentes pour que dans un avenir
très proche, nous puissions retrouver un Mali apaisé, un Mali issu
d’institutions démocratiquement mises en place. Mais, un Mali aussi en sécurité
et en paix. D’ici les échéances, nous allons pouvoir faire l’évaluation
ensemble et assumer ensemble nos responsabilités de conduite du
processus », a ajouté Me Moustapha Cissé.
Il a aussi promis l’inclusivité autour de l’organisation des élections.
Sur la question du
chronogramme des élections, le président de l’Autorité a affirmé que son
institution n’a pas adopté de chronogramme qui puisse déterminer, de façon
irréversible, ce qui doit être fait en matière électorale. Il a par ailleurs
annoncé la mise en place prochaine des démembrements de l’Aige à l’intérieur du
pays et dans les ambassades et consulats. Me Moustapha Cissé a mis également
l’accent sur la formation des acteurs du processus électoral.
Les acteurs politiques
présents ont apprécié l’initiative de la rencontre. Ils ont réaffirmé leur
soutien à cet organe dans l’accomplissement de sa mission. Toutefois, les
responsables politiques ont demandé à l’institution de jouer pleinement son
rôle. Mais aussi d’être transparente, inclusive, loyale et réellement
indépendante afin que les élections soient acceptées par tous.
Ils ont également émis des réserves sur le
respect du chronogramme des élections « annoncé ». «En réalité notre
ennemi, aujourd’hui, c’est le temps. Nous sommes déjà au mois de février et il
est prévu que la Constitution soit votée, peut-être, au mois de mars et puis la
première élection, au niveau communal, au mois de juin. Je pense que l’Aige,
n’ayant pas encore démarré ses activités et ses représentations à l’intérieur du
pays… on va directement sur le mur», a estimé Dr Abdoulaye Amadou Sy de la
Coalition des forces patriotiques (Cofop).
Pour le président de Union pour la République et la Démocratie (URD), les élections ne peuvent plus aller sans l’Aige. Il a rappelé que « nous avons le référendum en face, et après cela, les autres élections». Selon Gouagnon Coulibaly, il faut que l’organe s’impose et applique sa prérogative. Il a également appelé les personnes désignées avec la confiance de tous les Maliens au sein de l’institution à jouer leurs rôles pour que les élections se passent bien. « Nous ne voulons plus avoir des élections avec des contestations. Nous voulons que des élections soient, désormais, crédibles et acceptées de tout le monde », a invité le président de l’URD.
Bembablin DOUMBIA
Cette décision des juges tient compte des faits, de leur gravité et en considération de la personne de l’inculpé, selon l’universitaire.
La révélation a été faite par le chef de la délégation ivoirienne, Abdoulaye Kouyaté, lors de l’ouverture des travaux des experts en prélude à la tenue de la 4è session de la grande commission mixte de coopération.
Le représentant du chef du gouvernement, Robert Diarra, a remis, lundi dernier à N’tabacoro, une plate-forme multifonctionnelle à l’Association «Siguida Douma d’Att Bougou»..
La question est au cœur d’un séminaire international organisé par l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye. L’objectif étant d’approfondir les réflexions sur les mécanismes du dialogue interculturel et interreligieux afin d’actionner les leviers pouvant être mis à cont.
Dans cette interview, l’enseignant chercheur à l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako aborde la question de la laïcité dans le projet de Constitution. Il revient également sur les innovations et les insuffisances contenues dans le texte.
Ce projet couvre dans notre pays les Régions de Bandiagara, Douentza, Gao, Ménaka et Tombouctou pour un financement estimé à 4,5 milliards de Fcfa.