Toubana est un quartier de Kati dont les élèves avaient de la peine à traverser la route pour aller dans les écoles privées
Avec maîtrise, Mme Orikiatou Coulibaly, professeur en
Éducation civile et morale (ECM), a
expliqué la leçon modèle intitulée «la culture, facteur de renforcement de
l’unité nationale et l’esprit patriotique». Toubana
est un quartier de Kati dont les élèves avaient de la peine à traverser la
route pour aller dans les écoles privées, selon le directeur du Centre
d’animation pédagogique (Dcap) de Kati, Bocar Singaré.
À son avis, la cohésion
nationale à travers la culture est une très bonne chose. «Les semaines et les
biennales artistiques et culturelles permettent d’unifier les gens. À la fin de
ces rencontres, les gens pleurent à cause du brassage culturel. C’est cette
chaleur humaine qu’on veut faire renaître pour que les Maliens se reconnaissent
et aiment davantage leur pays», a fait
savoir celui qui dit avoir fait le mouvement pionnier.
«Le peuple
malien est sorti massivement le 14 janvier pour dénoncer les sanctions
injustes, inhumaines, illégales de la Cedeao. Ce jour-là, de Kayes à Kidal, le
peuple malien a manifesté pour dire non à la soumission. C’est ce qu’on a
appelé la souveraineté retrouvée», a expliqué le ministre Fassoun Coulibaly
face aux élèves. Il ajoutera que la commémoration de cette Journée se fait à
travers les rassemblements dans les places publiques, les leçons modèles, la
montée des couleurs et les conférences.
«Nous allons décider de notre avenir.
Nous ne voulons pas être sous la domination de la Cedeao. Nous avons décidé
d’être nous-mêmes. C’est pourquoi, le Président de la Transition a décidé que
cette année soit réservée comme année de la culture», a-t-il dit. Pour le
ministre chargé du Travail, le brassage culturel favorise l’unité nationale et
la cohésion sociale qui renforce le sentiment d’appartenance à la Nation et à
la patrie qui est la terre de nos ancêtres. Et cela, a-t-il dit, doit être
cultivé pour qu’il ait de la tolérance et la cohésion sociale entre les
citoyens.
«Nous avons décidé d’être un État souverain. Et nous avons transformé
cela en principe constitutionnel pour dire que la souveraineté du pays, c’est
le respect des choix stratégiques opérés par le Mali et la défense des intérêts
du peuple malien. Ces principes sont dans la Constitution», a rappelé Fassoun
Coulibaly. Il a exhorté la génération future à être dans le scion, «Un
Peuple-Un But-Une Foi».
Babba COULIBALY
-.
Le mémorandum d’entente relatif à l’ouverture à Niamey de l’institut National des Etudes diplomatiques et Stratégiques, (I.N.E.D.S.) a été paraphé à Rabat au Maroc, le mardi 2 décembre, par les ministres des Affaires Étrangères du Niger et du Maroc, respectivement Bakary Yaou Sangar.
Le Président de la République, Chef de l’État, le Général d’armée Abdourahamane Tiani, a effectué, le mercredi 3 décembre, une visite sur le site de l’Aménagement Hydro-Agricole de Saguia Amont, situé dans les environs de la ville de Niamey..
La première conférence internationale consacrée aux victimes africaines du terrorisme s’est tenue le mardi 2 décembre dans la capitale marocaine..
Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu sa Carte d’identité biométrique de la Confédération des États du Sahel (CIB-AES), le lundi 1er décembre 2025, des mains du ministre de la Sécurité..
Le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga, a présidé ce jeudi 4 décembre à la Primature une réunion du Comité de pilotage chargé de préparer les prochaines échéances de la Confédération des États du Sahel (AES). Les travaux ont permis de faire le point sur l’organ.