Développement du Liptako-Gourma : Identification de bonnes pratiques de résilience

Les rideaux sont tombés, hier, sur la 1ère édition du Forum international annuel sur le développement du Liptako-Gourma (Fia) dont le thème porte sur «relèvement et stabilisation : facteurs clés du développement territorial de la région du Liptako-Goourma».

Publié vendredi 13 décembre 2024 à 07:24
Développement du Liptako-Gourma : Identification de bonnes pratiques de résilience

Le ministre chargé de la Réconciliation, le Général Wagué, a présidé la clôture des travaux



Ce forum a été organisé par l’Autorité de développement intégré des États du Liptako-Gourma (ALG) en collaboration avec le Burkina-Faso, le Mali et le Niger. Ont participé à cette rencontre les pouvoirs publics, les collectivités territoriales et les Organisations de la société civile.

Dans son discours de clôture, le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale a sollicité l’implication des uns et des autres pour éviter que cette rencontre ne soit pas un forum de plus. «Que l’on puisse avoir des résultats concrets sur le terrain», a souhaité le Général de corps d’armée Ismaël Wagué. 

À l’issue des travaux, les participants recommandent aux États membres de l’ALG  d’identifier de nouveaux mécanismes stratégiques pour faire de la région, un espace économique viable et sécurisé. Ils suggèrent de renforcer davantage le rôle de l’ALG dans la promotion des approches et des interventions transversales et transfrontalières dans le Liptako-Gourma et d’intensifier leurs efforts dans le cadre de l’Alliance des États du Sahel. Ils souhaitent la réalisation d’infrastructures routières, aériennes, ferroviaires et fluviales et en supprimant les obstacles à la libre circulation des personnes et des biens dans la région.

 Aux universités et aux institutions de recherche, les participants demandent, entre autres, de capitaliser les connaissances locales pour générer des informations qui conduiront  à des changements irréversibles dans la bonne gouvernance, la résilience, la connectivité, les échanges commerciaux et la gestion des ressources naturelles à l’échelle des trois pays.

Ils souhaitent voir renforcer les capacités des institutions locales, nationales et régionales en matière de collecte, de partage et de gestion des données  pour une meilleure planification et des prévisions pertinentes, afin d’apporter des réponses adéquates aux défis liés au changement climatique. S’y ajoutent  l’harmonisation des méthodes de collecte des données et la prise en compte des données déjà existantes dans les systèmes statistiques. Mais aussi établir la connexion entre les universités et les institutions de recherche avec les directions nationales des frontières des trois États.

Les participants ont aussi exhorté l’ALG à mutualiser les bonnes pratiques de relèvement, de stabilisation et de développement territorial identifiées au sein de son espace, d’élargir l’approche Nexus Humanitaire-développement aux problématiques liées à la paix, la sécurité et l’environnement.

 Quant à la secrétaire exécutive de l’ALG, elle a affirmé qu’il faudrait trouver des moyens pour transformer ces recommandations sur le terrain au bénéfice des populations. Hawa Aw a assuré que sa structure jouera toute sa partition pour accompagner les États afin que cette zone soit un havre de paix et de stabilité.

Namory KOUYATE

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