Arraché à l’affection des siens et de l’ensemble du peuple malien à l’âge de 68 ans, l’ancien Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, a été l’une des figures de proue de la scène politique.
L’homme disposait d’un très riche carnet d’adresses et avait su développer une expertise reconnue dans le domaine sécuritaire.
Son décès a suscité de vives réactions dans notre pays et au-delà de nos frontières. Dans son communiqué annonçant la mauvaise nouvelle, le gouvernement a salué la «mémoire du grand serviteur de l’État, son engagement pour l’avènement de la démocratie».
L’exécutif a présenté ses sincères condoléances à la famille de l’illustre disparu et à l’ensemble de sa famille politique, qu’est le parti Alliance pour la solidarité au Mali convergences forces patriotiques (ASMA-CFP). Lundi, ce parti avait informé du «décès en détention» de Soumeylou Boubèye Maïga.
L’ancien Premier ministre est décédé dès suites d’une longue maladie, après que sa famille a vainement souhaité son évacuation à l’étranger.
De quoi nourrir les passions au sein de la classe politique, dont une partie réclame une «enquête indépendante pour faire la lumière sur les circonstances de ce décès et en situer les responsabilités».
Il s’agit en l’occurrence du Cadre d’échange des partis et regroupements politique pour une Transition réussie qui, dans un communiqué publié lundi, estime que cette « disparition interpelle les autorités de la Transition».
Soumeylou Boubèye Maïga était membre du directoire de ce Cadre qui «perd ainsi un compagnon de lutte déterminé», selon le communiqué du regroupement. Et le Mali, selon le même le document, «perd un démocrate engagé et avant-gardiste défenseur des libertés fondamentales».
L’illustre disparu fut, en effet, de tous les combats politiques au Mali, à commencer par la lutte pour la démocratie. Un de ses camarades de lutte, Me Mountaga Tall témoigne : «J’ai connu Soumeylou Boubèye Maïga quand il achevait sa formation en journalisme au CESTI alors que j’entamais mes études en droit à l’Université à Dakar en 1976.
Nous avons ainsi milité ensemble au sein de l’Association des étudiants et scolaires maliens à Dakar (AESMD). Puis, nous nous sommes retrouvés pour la lutte pour l’instauration du pluralisme démocratique au Mali au sein du Mouvement démocratique».
Tout comme Me Mountaga Tall, plusieurs hommes politiques ont salué la mémoire du défunt. Madani Tall retient de lui «son courage et son combat pour la démocratie».
La presse malienne, à travers la Maison de la presse, a également tenu à rendre hommage au confrère Soumeylou Boubèye Maïga. Elle a salué, dans un communiqué, la mémoire «d’un artisan de la démocratie et d’un grand serviteur de l’État».
Aussi, des personnalités de la sous-région et du continent ont adressé des messages de condoléances à la famille du disparu.
Sur sa page Twitter, Alassane Dramane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire, a écrit : «C’est avec une grande tristesse que j’ai appris le décès de mon jeune frère, Soumeylou Boubèye Maïga». Et Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, s’est également dit attristé par le décès de l’ancien Premier ministre.
Issa DEMBELE
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