
Cette question était au cœur des échanges, hier au Centre de
formation des collectivités territoriales, entre le gouvernement et les
responsables des organisations de la société civile. L’exécutif était représenté
par le ministre d’état, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation,
le colonel Abdoulaye Maïga, le ministre de la Refondation de l’état, chargé des
Relations avec les Institution, Ibrahim Ikassa Maïga et la ministre déléguée
chargée des Réformes politiques et institutionnelles, Mme Fatoumata Sékou
Dicko.
Suivant les dispositions de l’article 22 de la loi électorale
du 24 juin 2022, l’Autorité indépendante de gestion des élections (Aige) est
représentée au niveau de chaque région, district, cercle, commune par une
coordination de sept membres, à raison de quatre représentants des pouvoirs
publics, deux des partis politiques et un de la société civile.
Les membres de
l’Autorité sont choisis sur la base des critères de compétence, de probité, de
bonne moralité, d’impartialité ainsi que de jouissance des droits civiques et
politiques. Les membres représentant les pouvoirs publics sont désignés
respectivement par le représentant de l’état dans la région, dans le district,
dans le cercle et dans la commune. L’Aige est représentée au niveau de
l’ambassade et du consulat par une coordination de cinq membres dont deux désignés
par l’ambassadeur ou le consul au titre des pouvoirs publics, deux choisis par
les partis politiques et un par la société civile.
C’est ainsi que le président de l’Aige a sollicité le
ministre en charge de l’Administration territoriale pour appuyer le processus
de désignation des représentants des partis politiques et de la société civile
dans les coordinations de l’organe unique. Le ministre Abdoulaye Maïga a adressé
aux présidents des organisations de la société civile une lettre, en date du 24
février dernier, en vue de recueillir leurs propositions sur les modalités de désignation
de leurs représentants au sein des coordinations de l’Aige.
Ainsi, sur un total de 99 organisations de la société
civile, 37 ont répondu et fait des propositions, soit 37,37%. Ces propositions
ont trait à l’organisation d’un tirage au sort, à la désignation suivant un
appel à candidature et au consensus entre les acteurs. S’y ajoute la désignation
suivant l’application des dispositions de la loi électorale.
Le ministre d’état a rappelé que la désignation par le tirage au sort est une «exception». Le colonel Abdoulaye Maïga a, par la suite, invité les acteurs de la société au consensus pour trouver la solution. à défaut, le gouvernement reviendra avec des critères mieux affinés, a-t-il promis.
Bembablin DOUMBIA
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