Biné Telly (micro) invite à éviter les discours politiques haineux et à promouvoir un dialogue respectueux
Cette
rencontre de deux jours entre dans le cadre des activités du RJLPM. Elle a pour
objectif de renforcer les compétences de 30 jeunes issus des partis politiques
sur la communication politique en période électorale, favorisant ainsi une
prise de décisions politiques inclusives, réactives et représentatives à tous
les niveaux. Il s’agit aussi de les doter d’outils et de techniques nécessaires
pour une communication politique efficace et responsable, surtout en période
électorale.
Dans son
intervention, le président du RJLPM a rappelé que la communication politique en
période électorale est un enjeu majeur pour les partis politiques, les
candidats et les électeurs. Pour Biné Telly, en période électorale, la manière
dont les messages sont construits, diffusés et reçus, joue un rôle central dans
la mobilisation des électeurs. «C’est un outil stratégique qui permet aux
candidats de se présenter, de défendre leurs idées et de convaincre
éventuellement les électeurs sur l’importance de leurs programmes», a-t-il
indiqué, rappelant que la politique doit être un instrument de progrès et
d’inclusion et non de division.
Le jeune
leader politique a invité à éviter les discours politiques haineux et à
promouvoir un dialogue respectueux, fondé sur la cohésion sociale. Pour lui,
une mauvaise communication politique en période électorale réside dans sa
capacité à déstabiliser le tissu social. «La politique doit être un moyen
d’unir, de construire des ponts entre les différentes communautés», a insisté
Biné Telly. Le
représentant du ministère en charge de l’Administration territoriale a fait
savoir que notre pays a engagé de nombreuses réformes en vue d’un processus
électoral plus inclusif, transparent et apaisé.
Rappelant
que les périodes électorales au Mali ont souvent été marquées par des tensions
sociopolitiques, des contestations et même parfois des violences, Alhsseyni
Tolo a estimé que cette situation est, en grande partie, amplifiée par une
mauvaise gestion de la communication politique. «Alors que dans un contexte
démocratique, la communication politique est un levier essentiel pour garantir
un débat sain, apaiser les tensions et favoriser une participation citoyenne
éclairée.
Elle ne doit pas être un outil de division, mais plutôt un moyen de
sensibilisation, de persuasion et de mobilisation autour des idées et des
projets de société», a-t-il expliqué. Saluant
l’initiative de la formation, Alhsseyni Tolo dira qu’elle permettra de prévenir
les risques de violence, de garantir une meilleure compréhension des enjeux
électoraux et une participation politique plus constructive.
Bembablin DOUMBIA
Le Président de la République du Ghana, John Dramani Mahama est arrivé, ce samedi 08 mars, au Mali dans le cadre d'une visite de travail et d’amitié. Il a été accueilli, à l’aéroport international Président Modibo Keïta-Sénou, par son homologue malien, le Général d'Armée Assimi Go.
Des personnes de bonne volonté à l’image des membres de l’association Djigui-tougou et de l’association Ajarda Mali Sunacari apportent de l’eau et de la nourriture aux usagers de la route au moment de la rupture du jeûne.
Les rideaux sont tombés hier au Centre international de conférences de Bamako, sur les travaux des partis politiques dans le cadre de la relecture de la Charte des partis politiques..
Dans le cadre de ses œuvres sociales, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, a fait don de vivres, hier, à la communauté chrétienne catholique du Mali. C’est son conseiller spécial chargé des œuvres sociales, Aguibou Dembélé qui a procédé à la remise de .
L’enseignant-chercheur à l’Université Yambo Ouologuem de Bamako analyse pour l’Essor le processus d’intégration-réinsertion de 3.000 ex-combattants issus des groupes armés. Il se prononce également sur la nomination d’un nouvel ambassadeur du Mali en Algérie et le processus d’éla.
À certaines préoccupations du gouvernement, l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga et son équipe ont apporté des éléments de réponse. D’après eux, la Charte sera aussi traduite dans toutes les langues officielles de notre pays et enseignée dans les écoles et universités.
