La séquence dédiée aux membres du gouvernement s’est déroulée à la Primature en présence de tous les ministres
C’est pourquoi, sur initiative du Premier ministre, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Général de division Abdoulaye Maïga, le gouvernement a pris acte d’une Communication verbale relative à l’organisation des journées de renforcement des capacités sur la communication gouvernementale. Depuis hier et jusqu’au 6 mars prochain se tient un séminaire sur la communication gouvernementale. La séquence dédiée aux membres du gouvernement s’est déroulée à la Primature en présence de tous les ministres autour du Premier ministre.
La communication gouvernementale est l’ensemble des communications visant à valoriser et légitimer les actions du gouvernement devant les citoyens. À cet effet, elle englobe la communication interne et la communication externe et prend en compte des techniques telles que les relations publiques et les relations presse mais aussi les techniques, les outils et les méthodes. Les objectifs et les résultats qui sont attendus de ces journées s’imbriquent et concourent à l’amélioration de la communication gouvernementale, gage d’une paix sociale pérenne.
Au cours de la session réservée aux membres du gouvernement, les ministres ont eu à échanger avec des personnalités de renommée internationale dans le domaine de la communication dont des anciens ministres de la Communication, Gaoussou Drabo et Sidiki N’Fa Konaté, le doyen Diomansi Bomboté, ainsi que le Camerounais Jules Domche.
Des thématiques d’actualité ont été abordées, à savoir la communication et le terrorisme au 21è siècle, la guerre informationnelle, la communication gouvernementale à l’heure de la refondation, les rôles et responsabilités des ministres en matière de communication gouvernementale. Enfin, le rôle des chargés de mission, chargés de communication des départements ministériels en matière de communication gouvernementale.
APAISEMENT DU CLIMAT SOCIAL- Selon le Général de division Abdoulaye Maïga, il s’agit d’actions de communication coordonnées et mises en œuvre permettant de mobiliser l’ensemble des acteurs de la communication gouvernementale à l’atteinte des missions et objectifs du gouvernement. Il consistera à sensibiliser les membres du gouvernement sur les enjeux et les perspectives de la communication, en particulier dans un contexte de guerre informationnelle, créer un cadre de collaboration harmonieux entre les acteurs de la communication gouvernementale et tout l’écosystème de la communication.
Il est également question d’élaborer des outils pour rendre la communication gouvernementale plus fluide et plus cohérente. Notre démarche, a précisé le Premier ministre, s’inscrit dans le cadre de «l’apaisement du climat social» décliné parmi les huit axes stratégiques de la lettre de cadrage que le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, a adressée au gouvernement pour servir d’assises et de repères pour l’action gouvernementale.
Au terme de la rencontre, le Chef du gouvernement a félicité ses collègues d’être conscients des contraintes qui entravent la coordination de la communication gouvernementale. D’où l’importance de ce séminaire qui a permis de mieux appréhender les différentes facettes du sujet pour rendre visibles et lisibles les actions de tous les jours. «Je note enfin que, face aux hostilités multiples visant à saper les succès enregistrés par les États de la Confédération AES dans leur quête de souveraineté et de développement, ce séminaire nous a permis de mieux appréhender les attentes de nos compatriotes face à cette guerre communicationnelle», a-t-il apprécié. Et de reconnaître que ces échanges ont été l’occasion pour eux d’appréhender les enjeux et défis de la communication gouvernementale mais surtout leur rôle en tant que membres du Gouvernement.
Selon le Général Maïga, les ministres sont désormais bien outillés pour donner une nouvelle impulsion à leurs départements sur le plan communicationnel en adéquation avec les attentes de nos compatriotes.
Le Premier ministre informera que la nouvelle impulsion, donnée au Centre d’information gouvernementale du Mali (Cigma) pour assurer une meilleure coordination de la communication, permettra de mieux orienter nos actions dans le domaine et de donner de la visibilité à l’action gouvernementale. Déjà, les recommandations issues de ce séminaire permettront de mieux aborder la rencontre des acteurs de la communication de notre pays qui débutera aujourd’hui au Centre international de conférences de Bamako (CICB).
Oumar DIAKITE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.
