Depuis un moment, les chantiers en construction poussent comme des champignons au grand bonheur des populations. Cependant, cette urbanisation galopante n’est pas sans conséquence. Le revers de la médaille, c’est le fait qu’elle a engendré une espèce de bandits qui ne jurent que par le vol des matériaux de construction sur les différents chantiers.
Ainsi, rares sont les jours qui passent sans que le divisionnaire Santigui Kamissoko et/ou son adjoint, le commissaire Abdoulaye Diabaté ne soient saisis d’un ou plusieurs cas de vol. Le dernier en date remonte au milieu de semaine dernière avec K. Camara qui a été alpagué par les limiers dudit commissariat de police. Selon nos sources, le suspect a été pris la main dans le sac, comme on le dit, par une foule chauffée à blanc, avant d’être remis aux policiers.
K. Camara était spécialisé dans le vol des barres de fer sur les chantiers de maisons. Curieusement, il choisissait toujours ses victimes parmi ses voisins plus ou moins proches. Une fois qu’il a accédé au chantier, il cherchait et trouvait les fils électriques, voire d’autres objets de valeur et les subtiliser. Il se débarrassait de leurs gaines, ce qui lui permettait d’obtenir des fils électriques propres qu’il écoulait facilement sur le marché noir. Les choses se sont passées ainsi jusqu’à la date du 2 août dernier, date à laquelle, il a été pris la main dans le sac.
Une foule chauffée à blanc- Ce jour-là, aux environs de 16 heures, le garçon était accompagné d’un complice. Les deux ont rapidement rallié un des nombreux chantiers en Commune III de Bamako, plus précisément dans le quartier de Koulouba. Une fois sur place, ils se sont emparés de fils électriques et de nombreux matériels de tuyauterie qu’ils ont mis dans un sac. Mais ils ont été surpris par le propriétaire des lieux, alors qu’ils avaient leur butin en main.
Étonné de voir des individus sur son chantier à une heure indue de la journée, le propriétaire des lieux a cherché à comprendre les raisons de leur présence sur son chantier. Il leur a demandé des explications sur cette présence inattendue des deux suspects sur place. Comme toute réponse, ces derniers ont préféré prendre la poudre d’escampette dans l’intention de disparaître avec leurs butins.
C’est ainsi que les voisins ont été alertés. Ils ont pris les deux individus en chasse. Ainsi, K. Camara a été pris par la foule qui le pourchassait. Entre-temps, son second, lui, est parvenu à s’échapper de ses poursuivants. C’est ainsi que le malheureux K. Camara a été malmené avant d’être remis aux policiers.
Interrogé, il ne pouvait nier l’évidence. Il a reconnu les faits et coopéré avec les policiers en leur confirmant avoir longtemps évolué dans cette activité de vol depuis environ trois mois, avec son acolyte fugitif. Ils auraient fait de nombreuses victimes parmi lesquelles des propriétaires de chantiers à Koulouba et ses environs. Ces aveux étaient suffisants pour les limiers qui ont mis la dernière main sur son dossier afin de le mettre à la disposition des juges du Tribunal de la Commune III de Bamako.
Tiedié DOUMBIA
Plus de 1,2 milliard de Fcfa. C’est ce montant qui est reproché à un auteur de crime financier. Il s’agit de Sory Ibrahima Diarra, agent comptable d’alors de la Société de distribution de marques (Sodima-sarl). Le financier aurait détourné ce pactole en trois ans par des méthodes frau.
L’Ong World Vision international (WVI) a célébré hier au Centre international de conférences de Bamako (CICB), la Journée de lutte contre le travail des enfants sous le thème : «Respectons nos engagements : mettons fin au travail des enfants»..
En dépit de son âgé très avancé, l’octogénaire n’a pas résisté à la tentation de fabriquer des faux documents pour faire de lui le propriétaire légal du domicile paternel. Il sera pris à son propre piège par la suite....
La chargée des opérations de «Sikka cash» effectuait des transferts frauduleux au détriment de son établissement bancaire. Elle a été condamnée à 5 ans de prison ferme et au remboursement de plus de 153 millions de Fcfa, la somme qui lui est reprochée.
Les infractions d’atteinte aux biens publics, de soustraction de biens dans le secteur privé, de corruption, de faux et usage de faux, de favoritisme sont les affaires les plus nombreuses. Et le Parquet explique que le détournement de milliards de Fcfa constitue une forme de terrorisme.
Pour une histoire de bagarre entre frère et sœur, le père a battu cette dernière à mort. Face aux policiers, il a tenté de maquiller son acte en suicide. Les juges ont quant à eux une autre interprétation des faits de ce genre.