Le Centre de recherche et de formation pour
l’industrie textile (CERFITEX) a tenu jeudi dernier dans ses locaux à Ségou, la
18è session de son conseil d’administration sous la présidence de Mahmoud Ould
Mohamed, le ministre de l’Industrie et du Commerce. C’était en présence du
directeur de cabinet du gouverneur de la Région de Ségou, Afel B. Yattara, de
la directrice générale du CERFITEX, Dr Awa Soronfé Doumbia.
Le président du conseil d’administration a
rappelé que le budget 2021 du CERFITEX en recettes et en dépenses se chiffrait à
la somme de 1,2 milliard de Fcfa. Toutefois à cause de la crise
multidimensionnelle que connaît notre pays, le crédit notifié a été de
894.365.988 de Fcfa. Le montant exécuté est de 869.068. 599 de Fcfa avec un
taux d’exécution de 97%. Pour l’année 2022 a-t-il dit, le budget prévisionnel
est de 1,070 milliard de Fcfa.
Mahmoud Ould Mohamed a expliqué que la mission
principale du CERFITEX est de former des ressources humaines qualifiées pour
l’industrie de manière générale et celle du textile en particulier. Il a pour
ambition de s’ériger en centre d’excellence pour la filière coton textile au
Mali et dans la sous-région. «Cette mission d’appui à la filière prend tout son
sens dès lors que nous connaissons l’importance de cette matière dans l’économie
malienne (15% du PIB du Mali) et que seulement 2% de la production (sur environ
700.000 tonnes en 2019) sont transformées sur place.
C’est conscient de cette
situation et des potentialités de cette filière pour la croissance de notre économie
qu’il est indispensable et même devenu une nécessité absolue d’adosser à la
production du coton des unités de transformation dynamiques afin d’exploiter
toutes les opportunités de croissance. Sa valorisation (fibres et co-produits)
permettra assurément la création de milliers d’emplois supplémentaires», a-t-il
dit. Soulignant que le CERFITEX est un outil indispensable pour la réalisation
effective de ce projet.
Le CERFITEX comprend 7 filières de formation
initiales pour 202 élèves (cycles BT) et 152 étudiants (licence et master) pour
l’année académique 2020-2021. Il assure également la formation continue
d’auditeurs notamment du Mali, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Bénin, Togo. Selon
le président du conseil d’administration, en 2021 le nombre d’apprenants du
CERFITEX est évalué à 417, dont 63 en formation continue.
Les activités de
recherches du Centre ont concerné la recherche appliquée pour la sélection variétale
du coton et la mise au point d’outils artisanaux performants pour la
transformation locale de l’or blanc du Mali. Le ministre a félicité la
direction pour la réalisation des activités pertinentes au cours de l’année
2021 malgré un contexte difficile. Mahmoud Ould Mohamed a rassuré la direction
de sa totale disponibilité à mener à bien les missions assignées et pour
l’obtention du label Centre d’excellence.
La directrice générale du CERFITEX soulignera
que malgré le contexte budgétaire difficile et la crise multidimensionnelle qui
sévit dans notre pays, son centre a pu réaliser la majorité des activités prévues.
Elle s’est réjouie des différents résultats enregistrés notamment l’appui aux
entreprises de la filière coton textile au Mali et dans la sous-région, le développement
de métiers textiles artisanaux efficaces qui sont en cours de prototypage, le
maintien de l’accréditation du LCICF suivant la norme 17025 version 2017, les
excellents résultats académiques, les partenariats féconds afin de booster
davantage la recherche, la formation mais surtout l’insertion professionnelle
des diplômés. Elle a remercié le département
de tutelle et les membres du conseil pour leurs accompagnements multiformes
ainsi que ses collaborateurs qui ont œuvré pour que ces résultats soient
possibles.
Dr Awa Soronfé Doumbia a affirmé qu’aujourd’hui le CERFITEX est une référence dans la sous-région dans ses domaines d’activités. Une position que le centre souhaite consolider avec un label de Centre d’excellence. Elle a donc sollicité l’appui politique et institutionnel pour l’atteinte de ces objectifs.
Aminata Dindi SISSOKO / AMAP - Ségou
Une session de sensibilisation regroupe, depuis lundi à Ouagadougou (Burkina Faso), plus d’une quarantaine de journalistes des États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Le Mali est représenté par cinq journalistes à cette rencontre organisée par la directi.
Kouroumari est la cinquième zone de l’Office du Niger en termes d’antériorité des aménagements parmi les sep zones de production. Elle est située à 165 kms de la ville de Ségou dans la partie nord du deuxième bief du Fala de Molodo..
Un atelier de restitution du rapport annuel 2023 du Comité indépendant de suivi-évaluation de la mise en œuvre des recommandations des Assises nationales de la refondation (CINSERE-ANR) s’est tenu, vendredi dernier dans la salle de conférence du gouvernorat de la Région de Ségou..
Entre la vie et la mort, il n’y a qu’un petit pas, dit-on. La mort brutale du correspondant de l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap) à Macina, Amidou Oumar Koné, atteste de la véracité de cette assertion.
Dans le cadre du projet «Classroom to Care», financé par Takeda et exécuté par l’ONG internationale IntraHealth, la Faculté de médecine et d’odonto-stomatologie (Fmos) et quatre établissements privés de formation en santé viennent de recevoir des matériels didactiques. Il s’agit des.
Dans le cadre du programme USAID «Doniya Taabolo», le Centre Gabriel Cissé de Ségou a abrité, hier, une session de formation des formateurs sur les stratégies et outils de mobilisation communautaire..