
C’est 19 réalisations de plus que lors de la
précédente édition qui s’était déroulée en 2022 au Cameroun (100 buts) et 17 de
plus qu’en 2019 en Égypte (102 réalisations). Cette année, lors de la phase de
poules, les filets ont tremblé à 89 reprises en 36 matches, alors que 16 buts
ont été marqués en huitièmes de finale, contre 8 en quarts de finale, 3 en
demi-finales et 3 en finale.
Lors de l’édition 2021 au Cameroun (la
compétition s’est disputée en 2022), il y avait eu 100 buts marqués en 52
matches, pour une moyenne de 1,92 but par rencontre (68 buts en phase de
poules, 12 buts en huitièmes de finale, 10 buts en quarts de finale, 4 buts en
demi-finale, 6 buts lors du match de classement et zéro en finale). Le
Camerounais Vincent Aboubakar a terminé meilleur buteur de l’édition 2021 avec
8 buts.
En 2019, en Égypte où a été lancée la phase
finale avec 24 pays, 102 buts ont été inscrits, soit une moyenne de 1,96 but
par rencontre (68 en phase de poules, 19 en huitièmes de finale, 9 en quarts de
finale, 4 en demi-finales, 1 lors du match pour la 3è place et 1 en finale).
Malgré ces 119 buts, la CAN 2023 n’a pas atteint le ratio de l’édition de 2008
au Ghana, lors de laquelle 99 buts avaient été marqués en 32 matches, soit une
moyenne de 3,09 buts par rencontre (2,28 cette année)
Malgré
l’élimination de son équipe en huitièmes de finale, le capitaine de la Guinée
équatoriale, Emilio Nsué, termine en tête du classement des buteurs avec 5
réalisations, toutes inscrites en phases de groupes devant Gelson Dala (Angola)
et Mostafa Mohamed (Égypte) qui comptent, chacun, 4 buts. Le podium est
complété par l’attaquant des Aigles, Lassine Sinayoko, l’Algérien Baghdad
Bounedjah, l’Angolais Mabululu, le Burkinabé Bertrand Traoré, le Guinéen
Mohamed Bayo, les Nigérians Ademola Lookman et William Troost-Ekong (3 buts
chacun).
Le défenseur et capitaine du Nigeria William
Troost-Ekong a remporté le trophée de meilleur joueur de la compétition, alors
que le trophée du meilleur gardien est revenu à Ronwen Williams d’Afrique du
Sud. La nation Arc-en-ciel s’est vue remettre le trophée du fair-play, alors
que l’Ivoirien Simon Adingra a été désigné meilleur jeune joueur de la
compétition. Cerise sur le gâteau pour le jeune prodige des Éléphants il a
également été élu Homme du match de la finale.
«Je suis très content, ce n’était pas facile, mais avec le mental, on a pu se
mettre ensemble et on est champion d’Afrique. C’est une grâce, j’étais blessé à
deux jours de la publication de la liste, le coach m’a fait confiance. Je
remercie Dieu», a déclaré l’ailier gauche ivoirien de 22 ans, après le sacre de
son pays. Très attendu en Côte d’Ivoire, l’attaquant Victor Osimhen, n’a
inscrit qu’un but, mais il a été important dans le parcours du Nigeria dans la
compétition.
Le sociétaire de Naples (D1 italienne) a été
le joueur dont le nom a été plus scandé dans les stades ivoiriens. À chaque
match du Nigeria, les supporters scandaient : «Osimhen, Osimhen, Osimhen». Même
lors de la remise des médailles, l’attaquant-vedette des Super Eagles a reçu
une standing ovation, alors qu’il avait été hué pendant toute la finale par les
gradins du stade Alassane Ouattara. Pour la plupart des observateurs, la CAN
2023 a été la meilleure de l’Histoire en termes de spectacles, d’ambitions, de
jeu et de buts.
«C’était une compétition extraordinaire. Il y
a eu beaucoup de suspenses, des retournements de situation, des buts, du
spectacle. Je pense que la Côte d’Ivoire peut être fière de sa CAN, elle a été
belle et riche. Elle nous a réservé beaucoup de surprises et des
rebondissements», a déclaré le sélectionneur par intérim de la Côte d’Ivoire
Emerse Faé. «C’est plus qu’un conte de fée. Franchement, j’ai du mal à réaliser
qu’on l’a fait. Quand je repense à tout ce qu’on a vécu, tout ce qu’on a
traversé pendant la compétition, les moments difficiles. On est des miraculeux,
on a été chercher la coupe, parce qu’on a rien lâché», a poursuivi le technicien
des Éléphants.
L’ancien capitaine de la Côte d’Ivoire, Gadji
Celi a également exprimé sa satisfaction et sa fierté après le sacre de son
pays. «C’était une belle compétition parce qu’il y a eu beaucoup d’émotions,
des buts, de belles actions et le fair-play a prévalu. Il n’y a pas eu de
scandale, des discussions inutiles. Je pense que ça été une belle CAN», a-t-il
déclaré.
De cette 34è édition de la CAN on retiendra
également la nette progression des pays considérés comme les petites nations de
football. Ils ont proposé du jeu et rehaussé le niveau de la compétition dès la
phase de poules. La Mauritanie a signé sa première victoire à la CAN en battant
l’Algérie (1-0) pour atteindre le deuxième tour pour la première fois de son
histoire, tout comme la Namibie qui était toujours tombée au premier tour. La
Guinée équatoriale, le Cap-Vert et l’Angola ont surpris leur monde pour
terminer premiers de leurs poules respectives.
«Le Cap-Vert n’a pas beaucoup marqué. Je ne
savais pas qu’on joue autant au football dans ce pays. C’est une belle surprise
pour moi», a confié un responsable ivoirien. Les favoris étaient en
difficultés, à l’image du Ghana et de l’Algérie qui sont tombés pour la
deuxième fois d’affilée dès le premier tour. La Tunisie s’est également cassée
les dents à la phase de poules, alors que le Cameroun, l’Égypte, le Sénégal et
le Maroc sont tombés au tour suivant. C’était une compétition ouverte et c’est
le nivellement par le haut pour Claude Le Roy, parce que les soi-disant petites
équipes ont pu travailler mieux. «C’est une coupe d’Afrique remarquable.
Toutes ces émotions, tous ces ingrédients, rien n’a jamais été acquis dans les
matches. Il y a eu cette émotion dans toutes les rencontres, une petite part de
mystère, ça fait que le football reste le football», a déclaré le consultant de
la chaîne cryptée, Canal+ et vainqueur de la CAN 1988 avec le Cameroun. La
seule fausse note de cette CAN ivoirienne a été la billetterie. Les supporters
ont eu toutes les peines du monde à trouver les billets. Les tickets étaient
souvent vendus au marché noir à des prix exorbitants.
Pour mémoire, la CAN Côte d’Ivoire 2023 a
permis au Ghanéen André Ayew et au Tunisien Youssef Msakni d’égaler le record
de participations à la phase finale (8), qui était détenu par le Camerounais
Rigobert Song et l’Égyptien Ahmed Hassan.
Envoyés spéciaux
Ladji M. DIABY
Habibou KOUYATÉ
Ladji Madiheri DIABY
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