
Photo de famille des participants
Le business forum Mali-Japon, tenu le vendredi 1er août à Osaka, a été un franc succès aussi bien en termes d’organisation, de mobilisation que d’échanges fructueux. Présidée par le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga, la rencontre a réuni des centaines d’opérateurs économiques maliens et japonais autour des opportunités d’affaires et d’investissement de part et d’autre.
Le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, Mandiou Simpara, l’opérateur économique Ibrahim Diawara, Cheick Oumar Sacko de l’Organisation des commerçants détaillants étaient parmi les poids lourds du secteur privé malien présents à cette rencontre qui s’est déroulée en trois phases : les discours, le panel sur le thème «développement endogène : le Mali comme destination d’investissement privilégié en Afrique de l’Ouest» et les sessions de B2B et B2G. Le vice-gouverneur de la Région d’Osaka, Morioka Takekazu et le vice-président de la Chambre de commerce de cette ville, Kuroda Akihiro, ont salué la tenue de cette rencontre qui vise à renforcer les échanges commerciaux entre les deux pays et d’explorer d’autres opportunités d’investissement au bénéfice de leurs populations.
Pour sa part, le directeur général de l’Agence pour la promotion des exportations au Mali (Apex) et vice-président du comité de pilotage de l’Expo Osaka 2025, Massoudou Cissé, a souligné que Mali et le Japon, bien que géographiquement éloignés, partagent une vision commune de développement durable, de l’innovation technologique et du progrès économique. «Ce forum d’affaires, a-t-il soutenu, représente une opportunité pour chacun d’entre nous de construire ensemble un avenir prospère à travers des partenariats stratégiques tant au niveau des entreprises qu’au niveau des gouvernements». Dans son intervention, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, a signalé que la 1ère édition du Business forum Mali-Japon est une magnifique occasion pour faire le bilan de notre coopération bilatérale, saluer les acquis et corriger les imperfections. C’est aussi l’occasion pour les opérateurs économiques des deux pays, de créer des opportunités d’affaires et de négocier des contrats gagnant-gagnant, a-t-il ajouté, tout en saluant la forte mobilisation de la Chambre de commerce et d’Industrie d’Osaka, ainsi que la présence massive des opérateurs économiques maliens à ce forum.
Pour le ministre chargé du Commerce, le Japon est aujourd’hui l’un des principaux partenaires commerciaux du Mali. «Nos exportations de produits agricoles, de coton et de minéraux vers le Japon ont considérablement augmenté, et les importations du Mali en provenance du Japon ont atteint un seuil considérable, il s’agit notamment de produits manufacturés, de technologies avancées et de biens de consommation. Ce commerce bilatéral, fondé sur le principe du bénéfice mutuel, a permis de dynamiser nos économies respectives et de créer des opportunités d’emploi et de développement pour nos populations», a-t-il détaillé.
AVENIR DURABLE ET PROSPÈRE- Pour faire face aux défis de l’heure, le ministre Diallo a invité la partie japonaise à explorer ensemble de nouvelles opportunités dans des secteurs tels que les énergies renouvelables, la santé, le textile, la sécurité alimentaire et la numérisation, pour construire ensemble un avenir durable et prospère. «La vision du Mali, basée sur le développement endogène, vise à transformer notre économie pour en faire une économie de production ; nous sommes donc absolument engagés à industrialiser notre pays, à produire nos biens de consommation, à transformer nos produits agricoles pour créer le maximum d’emplois et de richesses. Dans ce sentier, nos amis seront nos principaux alliés et le Japon est un ami sur lequel nous comptons beaucoup», a-t-il déclaré.
Alassane Moussa Diallo dira que son département a élaboré les business plans de quelques projets industriels pour lesquels, il espère pouvoir conclure des protocoles d’entente qui aboutiront à leurs réalisations prochaines. Il s’agit, a-t-il cité, d’un projet de construction de filatures, d’un projet de construction d’une usine de production de sucre, d’un projet de développement d’une chaine de production de tenues militaires et d’un projet de construction d’une unité de production de compresse stérile communément appelé coton hydrophile.
Lors du panel dont le modérateur était le directeur général de l’Agence pour la promotion des investissements au Mali (Api-Mali), Ibrahim Ahamadou Touré, les intervenants ont mis en exergue les potentialités du Mali dans les domaines économique, commercial, industriel, culturel et touristique. Les panélistes Moussa Alassane Diallo (ministre de l’Industrie et du Commerce), Mamou Daffé (ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme), ainsi que le Pr Oussouby Sacko, enseignant-chercheur à l’Université d’Osaka et auteur de plusieurs ouvrages, ont mis en avant les opportunités d’investissement au Mali, notamment dans les domaines agricole, industriel, minier, de l’électricité, des énergies renouvelables, etc. Lors des rencontres B2B, des engagements ont été pris de part et d’autre. Et les discussions devront se poursuivre dans les jours ou mois à venir pour aboutir à des contrats d’affaires dans le cadre d’un partenariat qui profite à toutes les parties signataires. Hideto Kanno est manager de Futturebud international, une entreprise qui vend des machines agricoles et des engins de construction routiers. «Nous avons déjà travaillé au Mali dans le cadre de la coopération japonaise.
Pour ce projet, nous avons fourni des équipements électroniques à l’aéroport de Bamako. Tout récemment, nous avons rencontré l’ambassadeur du Mali au Japon et nous avons parlé de notre ambition concernant le domaine agricole au Mali. C’est la raison de notre participation à ce forum», a expliqué l’entrepreneur japonais. De son côté, Boubacar Tandia, 1er vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, s’est dit très satisfait de la tenue de ce premier forum d’affaires Mali-Japon. «Les échanges ont été fructueux de part et d’autre. Chaque pays a présenté ses potentialités. Le Mali dispose de ressources importantes dans beaucoup de domaines, notamment l’agriculture, l’élevage, les mines. Le Japon est très en avance dans le domaine des nouvelles technologies et nous avons besoin de son expertise pour mettre en valeur nos ressources sur place», a-t-il confié.
Après le forum, le Chef du gouvernement et sa délégation ont visité Panasonic Energy à Osaka, une entreprise japonaise spécialisée dans la fabrication des batteries lithium et qui a ses filiales à travers le monde. Les dirigeants de la société ont évoqué leur projet pour l’Afrique. Cette visite avait un intérêt particulier. En effet, le gouvernement de Transition a décidé de développer les énergies renouvelables, notamment les panneaux et centrales solaires pour résorber le problème d’électricité que le pays connait depuis un certain temps. Lors des échanges, les dirigeants de la société ont évoqué leur futur projet en Afrique qui pourrait bien intéresser notre pays.
Madiba KEÏTA
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