Ce
n’est pas un record dans l’histoire de la compétition, mais il faut avouer que
notre pays peut se targuer aujourd’hui d’être l’un des plus réguliers du
continent. Le mérite en revient d’abord aux acteurs eux-mêmes, c’est-à-dire les
joueurs, dont le talent et la technicité, toutes générations confondues ont
toujours séduit la planète foot d’Afrique, voire du monde.
En fait, il ne
manque au Mali qu’un trophée international pour confirmer tout le bien qu’on
pense de notre football et de nos footballeurs. Sur un plan purement sportif,
tout semble réuni aujourd’hui pour voir les Aigles réaliser ce rêve, le
potentiel technique est là et l’état ne lésine pas sur les moyens pour
accompagner le monde sportif à travers la construction des infrastructures
sportives dans presque toutes les grandes villes du pays.
De Kayes à Koulikoro,
en passant par Bamako, Kati, Ségou, Sikasso et Mopti, il existe des
infrastructures partout, favorisant ainsi la pratique du sport. En football,
comme en basket-ball ou encore en handball, la réalisation de ces
infrastructures a indiscutablement donné un nouveau visage à notre sport et
contribué à améliorer les performances des sportifs.
L’équipe nationale, les Aigles, version Tom Saintfiet, illustre parfaitement
cette réalité, elle qui vient de terminer en apothéose les qualificatifs de la
CAN, Maroc 2025, en infligeant un historique 6-0 à l’Eswatini. Disons-le, tout
de suite, ce n’est pas le plus gros score de l’histoire de la sélection
nationale (il y a eu 11-0 face à la Mauritanie lors des éliminatoires des Jeux
Olympiques de 1972, 6-0 contre ce même pays lors des éliminatoires des Jeux
africains de 1975 et 6-0 contre la Sierra Leone en 2007 lors des éliminatoires
de la CAN 2008), mais le récital offensif offert, hier aux spectateurs du stade
du 26 Mars par les Kamory Doumbia, Nene Dorgelès, El Bilal Touré et Mamadou
Doumbia tous buteurs, restera longtemps gravé dans les mémoires. Auteur d’un
triplé, Nene Dorgelès a marqué la rencontre de son empreinte et devient le
premier joueur à réaliser un tel exploit depuis Ibrahima Koné en 2021
(éliminatoires de la Coupe du monde 2022 contre le Kenya).
Six matches, quatre victoires, deux nuls, 0 défaite, dix buts marqués, un
encaissé : tel est le bilan chiffré des Aigles. Avec trois buts, Nene Dorgelès
termine meilleur réalisateur malien de la compétition, devant Yves Bissouma,
Kamory Doumbia et El Bilal Touré (2 buts chacun). Désormais, tous les regards
se tournent vers les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 dont les 5è et 6è
journées sont prévues en mars 2025.
Après quatre journées de débats, le Mali
occupe une peu enviable 4è place (5 points), derrière les Comores et le Ghana
(9 unités chacun) et Madagascar (7 points) mais rien n’est encore perdu pour
les protégés de Tom Saintfiet qui semblent avoir pris la bonne direction de
marche et qui peuvent parfaitement inverser la tendance pour les six journées
restantes. En tout cas, c’est tout le mal que nous souhaitons pour l’équipe
après ce qu’elle vient de nous montrer aux éliminatoires de la CAN, Maroc 2025.
Soulemane Bobo TOUNKARA
Avec ses dix quartiers (Banankabougou, Djanékéla, Faladié, Magnambougou, Missabougou, Niamakoro, Sogoniko, Sokorodji, Yirimadio et Sénou) et ses 600.000 habitants, la Commune VI est la plus grande et la plus peuplée du District de Bamako. Dès lors, on comprend aisément le choix du bureau nati.
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