
Dans ses rapports
trimestriels publiés sur la situation politique, sécuritaire et humanitaire
dans notre pays, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres fait
cas de nombreuses attaques terroristes visant les populations civiles avec à la
clé, des violations des droits humains et des milliers de déplacés
Le premier rapport
trimestriel 2021 publié le 26 mars signalait l’augmentation du nombre d’attaques
contre des civils. De janvier à février 2021, 145 civils ont été tués, 155
blessés et 80 enlevés dans l’ensemble du pays (238 attaques signalées au
total). La Région de Mopti restait la plus touchée avec 83 civils tués, 68
blessés et 53 enlevés lors de 73 attaques.
Concernant la
situation des droits humains qui est restée précaire, la Minusma a recensé 409
infractions, dont 89 violations des droits humains et 320 atteintes à ces
droits. Antonio Guterres dénombrait pendant la même période, 236 violations
commises contre 183 enfants. Il a déploré qu’en décembre 2020, plus de 1.230
écoles, fréquentées par plus de 378.300 enfants, étaient fermées à cause de
l’insécurité, principalement dans la Région de Mopti. Le secrétaire général de
l’ONU précisait que le nombre de personnes déplacées était passé de 207.751 en
décembre 2019 à 332.957 en décembre 2020.
Dans son rapport du 1er juin,
deuxième de l’année 2021, le secrétaire général de l’ONU faisait remarquer
qu’au 26 mai, 307 attaques contre des civils avaient été signalées lors
desquelles, 158 personnes ont été tuées, 85 blessées et 125 enlevées. Antonio
Guterres a recensé 422 violations des droits humains, tout en soulignant que la
situation humanitaire demeurait catastrophique avec 5,9 millions de personnes
en besoin d’aide. Pour lui, la crise persistante en matière de sécurité a
abouti à une augmentation du nombre de personnes déplacées qui est passé de
332.000 à 346.864 au cours de la période considérée.
Dans son 3è rapport
publié le 1er octobre 2021, le secrétaire général de l’ONU déplorait que le
nombre d’attaques contre des civils avait augmenté, passant de 307 entre la fin
mars et la fin mai à 326 pendant la période du 26 mai au 26 août. Lesquelles
attaques ont fait 181 personnes tuées, 145 blessées et 178 enlevées.
Pendant la même
période, la Minusma a recensé 159 violations des droits humains et 566
atteintes à ces droits. Le 8 août, des éléments présumés de l’EIGS (état
islamique au Grand Sahara) ont mené des attaques simultanées dans deux villages
de la Commune de Ouattagouna (Région de Gao).
Une enquête menée par la Minusma
a révélé qu’au moins 42 civils, dont un enfant de 10 ans, avaient été tués et
que 11 autres avaient été blessés. Pendant la période considérée, 228
violations concernant 158 enfants ont été corroborées. Et le nombre de
personnes déplacées à l’intérieur du pays a presque quadruplé en deux ans et
dépassait les 386.000 personnes en juin 2021.
Dans son dernier rapport de
l’année 2021 publié le 4 janvier 2022, Antonio Guterres soulignait que des
groupes extrémistes prennent systématiquement pour cible des civils et des
infrastructures vitales dans le Centre et le Nord du Mali, tandis que des
attaques contre des victimes de formes contemporaines d’esclavage persistaient
dans le Sud du pays. Dans ce contexte, la Minusma a recensé 324 affaires liées
aux droits humains (92 violations et 232 atteintes).
Les déplacements internes ont presque quadruplé en deux ans, soit plus de 400.000 personnes au 7 décembre, dont 64 % d’enfants et 55 % de femmes et de filles. En octobre 2021, plus de 154.000 réfugiés maliens se trouvaient encore dans les pays voisins, notamment le Burkina Faso et la Mauritanie, rappelait Antonio Guterres.
Dieudonné DIAMA
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