Il
s’agit d’un cycle de formation continue et de production de 9 mois, visant à
ancrer la maîtrise du reportage et de l’enquête chez les journalistes maliens,
prioritairement les jeunes. 20 participants dont 6 hommes, âgés de 20 à 35 ans,
ont été sélectionnés pour prendre part aux ateliers.
La cérémonie s’est déroulée, hier, dans les
locaux de la Maison de la presse à Médina Coura, sous la présidence du président de la Maison de la presse,
Bandiougou Danté, en présence du représentant de l’UE, Salvador Pinto Da França
Roux.
La formation concerne
des journalistes en début de carrière, des stagiaires et des
blogueurs-journalistes. «Le contenu de
ces ateliers de reportage privilégie l’enquête et le reportage sur les
sujets de la vie quotidienne, la compréhension des questions de société et
d’économie», a expliqué Bandiougou Danté.
Selon lui, les jeunes journalistes
travailleront sur d’autres sujets touchant le fonctionnement des institutions,
l’exercice citoyen et à la promotion des initiatives des femmes et des jeunes,
ainsi que les sujets en lien direct avec la Transition. Et de dire que leurs
productions seront publiées par leurs médias respectifs, ainsi que sur un site
dédié et sur la page Facebook du projet.
Le patron de la
Maison de la presse a également déclaré que ces journalistes auront un coaching
professionnalisé tout au long du processus assuré par un groupe de
professionnels chevronnés.
«Ceux-ci assument un rôle de conseil, de
planification, d’orientation, de correction et de coordination», ajoute-t-il,
avant de rappeler aux stagiaires le devoir de remplir leurs obligations par
l’assiduité, la production, facilitant ainsi la tâche aux formateurs. Enfin, il
a remercié les différents partenaires pour leur soutien financier et technique.
Les jeunes
journalistes sélectionnés pour la formation ont exprimé leur satisfaction. «Je
suis heureuse et particulièrement fière d’y participer, car cela pourrait
m’aider, à terme à renforcer mes capacités dans la réalisation de contenus sur
les femmes et précisément en ligne. Je pense que c’est le type d’initiative à
soutenir surtout que dans celle-ci, on retrouve plus de 80% des femmes.
Cela
prouve que les rédactions sont en train d’être féminisées», a déclaré Tenin
Samaké, participante, fondatrice et rédactrice en chef de Womannager. Elle espère voir ses
attentes comblées à la fin de la formation.
Il s’agit de renforcer ses capacités, en termes de reportage, d’enquête et autres genres journalistiques. «Je suis là pour apprendre, pour comprendre et aussi m’imprégner plus de ce que l’on fait dans le journalisme au Mali», a déclaré la participante. La journaliste a invité ses confrères à donner le meilleur d’eux-mêmes en vue d’apprendre.
Yacouba TRAORE
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