L’Approche smallholder horticulture
empowerment project (SHEP ou l’approche pour l’autonomisation des petits
exploitants horticoles) promeut une agriculture orientée vers le marché. Elle
aide les agriculteurs à augmenter leurs revenus grâce à des compétences
techniques et commerciales adéquates. Développée au Kenya avec l’Agence
japonaise de coopération internationale (JICA), cette approche se déploie dans
notre pays depuis quelques années.
Pour davantage s’approprier ses principes et
outils, 30 responsables ont suivi, la semaine dernière, un atelier de
formation. La cérémonie de clôture a été présidée par le directeur national de
l’agriculture, Oumar Tamboura. Ce dernier a précisé que cette formation se
tient dans le cadre d’un Programme initié par sa structure avec l’appui
technique de la JICA. Ledit Programme prévoit de former des agents de
vulgarisation et les producteurs.
Plusieurs solutions existent pour orienter
l’agriculture vers le marché. Interrogé sur la question à la fin de l’atelier,
Oumar Tamboura a préconisé le renforcement des capacités des exploitants
agricoles. Concrètement, il s’agira, avant de planifier la production, de faire
l’étude du marché, d’être en contact avec les commerçants et recueillir toutes
les informations au niveau du marché (besoins en termes de quantité et de
qualité, de prix…)
«C’est à partir de toutes ces informations que le producteur
choisit ses cultures et planifie sa production», a expliqué le directeur
national de l’agriculture. L’expert a souligné également l’importance de «l’encadrement
sur l’itinéraire technique des cultures choisies», qui consiste à apporter un
appui conseil aux producteurs. «Auparavant, les producteurs étaient confrontés à
des problèmes de commercialisation de leurs produits. Et cette formation leur
permettra d’avoir le marché avant même la production. Le producteur sait à
l’avance où vendre sa production et à quel prix», a-t-il développé.
Ainsi, selon Oumar Tamboura, cette approche contribuera à résoudre les grands problèmes auxquels nos producteurs sont confrontés, à savoir la commercialisation de leurs productions et l’amélioration de leurs revenus. Elle permet donc de faire de l’agriculture un business, car les prix seront fixés de façon concertée et tiendront compte de l’ensemble des dépenses que le producteur engage pour bien produire.
Babba COULIBALY
À la date du lundi 8 décembre, au Grand marché de Bamako, le sac de 100 kg de mil est vendu à 20.000 Fcfa contre 22.500 Fcfa avant. Le sac de 100 kg de riz Gamiyaka, cédé auparavant à 45.000 Fcfa, se négocie désormais autour de 40.000 Fcfa.
Le gouverneur de la Région de Kita, Daouda Maïga, a présidé en début de semaine une session de vulgarisation de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption et de son plan d’actions 2023-2027..
Ces derniers mois ont été marqués par un changement de posture des groupes armés terroristes qui ont décidé de s’attaquer aux sources d’approvisionnement du pays en produits pétroliers dans le but d’asphyxier l’économie nationale et de révolter les populations contre les autorités..
C’est un communiqué du ministère de l’économie et des Finances qui l’annonce. Selon le département, à la date d’aujourd’hui, le niveau du stock de la dette intérieure est d’environ 439 milliards Fcfa.
La deuxième partie du projet de Loi de finances pour l’exercice 2026 a été votée, hier, à l’unanimité par les membres du CNT. Le texte a été défendu par le ministre de l’économie et des Finances, Alousséni Sanou.
Après la décoration de certains opérateurs pétroliers, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, a réuni hier le comité de pilotage entre le gouvernement et les importateurs de pétrole pour exprimer toute leur reconnaissance au Président de la Transition, le Géné.