
La rencontre était présidée par le conseiller technique au ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Abdoulaye Diombana, en présence du secrétaire principal de la Faculté des droits publics, Dr Mahamadou Sanogo, et de nombreux artistes.
Le conseiller technique a, d’entrée, de jeu expliqué que cette initiative émane de la décision du Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, qui a décrété 2025 comme Année de la culture au Mali. «Chaque mois, le département en charge de la Culture désigne une personnalité du monde de la culture et des arts de notre pays comme parrain des événements culturels et artistiques.
Le mois de mars étant dédié aux femmes, le choix avait été porté sur Fatoumata Coulibaly», a-t-il déclaré. Selon lui, chaque parrain doit animer deux conférences dans l’objectif de mettre en avant les grands acteurs de la culture. Mais aussi de leur mettre en contact avec le public juvénile et scolaire. À l’entame de ses propos liminaires, Fatoumata Coulibaly dite FC a défini le cinéma comme l’art du spectacle qui propose des images animées, accompagnées de son et de musique, au public. La conférencière a aussi souligné qu’avant l’arrivée du cinéma dans notre pays à travers les occidentaux, le Mali avait le Kotèba à partir duquel les acteurs véhiculaient des messages de sensibilisation.
«Au début, les femmes n’avaient pas de place dans le monde de l’audiovisuel au Mali et celles qui arrivaient à s’y introduire subissaient beaucoup de critiques de la part de la société. Mais elles se sont investies et ont su relever le défi pour facilité la tâche à leurs descendantes», a rappelée Fatoumata Coulibaly.
La marraine du mois de mars a aussi ajouté que grâce aux efforts déployés par les pionnières de l’audiovisuel, aujourd’hui les femmes brillent dans le monde de l’audiovisuel et du cinéma. Elles sont surtout honorées partout dans le monde à travers des prix de reconnaissance.
Et Fatoumata Coulibaly d’inviter la jeune génération à emboîter le pas aux anciens, travailler et surtout se former afin de hisser plus haut le cinéma malien. La conférencière a aussi témoigné de l’ambition qu’elle nourrit pour le 7è art dans notre pays, avant de se dire sûre que la relève sera bien assurée.
Nahawa SANGARE
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