La conférence-débat a abordé les enjeux, les défis et les opportunités des secteurs culturels dans l’autonomisation des femmes au Mali
La conférence était animée par l’ambassadeur de l’UE au Mali, Thomas Eckert, en compagnie de la présidente de l’association Côté cours, Mama Koné et de plusieurs invités. L’objectif de cette conférence-débat était d’aborder les enjeux, les défis et les opportunités des secteurs culturels dans l’autonomisation des femmes au Mali.
Dans son introduction, le conférencier a exprimé l’engagement de son institution à accompagner les femmes dans la lutte pour l’égalité des sexes et leur autonomisation dans le monde. Le 8 mars 2025 marque le 30è anniversaire de la déclaration du Programme d’actions de Beijing, adoptée en 1989 par les États lors de la 4è Conférence mondiale sur les femmes. Elle reste le cadre le plus progressiste et le plus approuvé au niveau international en faveur des droits des femmes et des filles.
Le chef de la diplomatie européenne a exprimé ses inquiétudes face aux conflits. Les 30 ans de cette déclaration coïncident avec l’avènement de multiples crises partout dans le monde. Selon les statistiques de l’année écoulée, 612 millions de femmes et de filles ont été victimes de la réalité brutale des conflits armés, soit une augmentation inquiétante de 50% en une décennie.
Cette situation regrettable montre la nécessité de combattre le mal. Le conférencier a expliqué qu’en cette année dédiée à la culture, la Journée internationale des droits des femmes permettra de prendre des mesures pour booster les droits des femmes et des jeunes filles en agissant contre les phénomènes de discrimination et d’exploitation. Et de promouvoir l’égalité des sexes, favoriser l’autonomisation de la femme en assurant un accès inclusif à l’éducation, à l’emploi, aux fonctions de direction et aux espaces décisionnels.
«Nous avons invité plusieurs femmes universitaires intervenant dans le secteur culturel pour discuter sur les défis et opportunités par rapport à la thématique proposée en vue de faire des recommandations pour les actions futures. Les résultats de ces échanges permettront d’avoir une meilleure compréhension des défis et des nouvelles idées pour les nouvelles orientations», a déclaré Thomas Eckert, avant d’ajouter les défis sont énormes, c’est pourquoi, il faut continuer à œuvrer même au-delà du 8 mars pour les relever.
Quant à la présidente de l’association Coté cours, elle dira que le 8 Mars est une opportunité que les femmes doivent saisir pour une prise de conscience et une confirmation de leur engagement dans tous les domaines de la vie. Elle a remercié l’UE d’avoir pensé aux femmes artistes qui, pour elle, représentent des piliers de la société.
Nahawa SANGARE
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