Loin de nous l’idée de
comparer l’Agence malienne de la mutualité sociale (Amamus) à un train, mais
c’est pour simplement dire que cette structure qui reste essentielle dans
l’extension de la couverture maladie par les mutuelles, notamment pour la réussite
du Régime d’assurance maladie universelle (Ramu), a été lancée au bon moment
avec de fortes chances aussi d’accomplir sa mission à la grande satisfaction
des assurés des mutuelles. Elle laisse aujourd’hui entrevoir beaucoup d’espoir
d’atteindre l’implication des mutuelles sociales dans la réussite du Ramu (une
priorité des pouvoirs publics qui entendent couvrir le risque maladie chez
l’ensemble de nos compatriotes). En tout cas, les premiers résultats sont
porteurs.
L’Amamus a tenu, hier à la Maison des aînés, la 4è session de son conseil d’administration sous la direction du secrétaire général par intérim du ministère de la Santé et du Développement social, Souleymane Traoré, en présence du directeur général de l’établissement Aboubakar Hamidou Maïga.
Il est utile de rappeler que l’Amamus boucle sa troisième
année d’existence, mais déjà apporte la preuve de son utilité voire de son rôle
indispensable dans la réussite du Ramu.
Or, observateurs et experts des
politiques et programmes de protection sociale s’accordent à reconnaître la nécessité
d’élargir la couverture sanitaire dans nos pays, notamment ceux de l’Union économique
et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Il est établi par des statistiques que
dans les pays membres de cette organisation sous-régionale, près de 70% de la
population en général ne bénéficient d’aucune forme de couverture sociale en
particulier d’assurance maladie.
à ce propos, le secrétaire général par intérim a expliqué
que pour pallier cette insuffisance de nombreuses organisations mutualistes ont
été créées, ces dernières années, en vue d’assurer la protection sociale pour
la population non couverte par les systèmes formels de sécurité sociale. Et de
préciser que l’article 1er du Règlement 2009 de l’Uemoa portant règlementation
de la mutuelle sociale au sein de l’organisation définit une mutuelle
sociale comme «un groupement, qui,
essentiellement au moyen des cotisations de ses membres, se propose de lever
dans l’intérêt de ceux-ci et de leurs
ayants droit une action de prévoyance, d’entraide et de solidarité visant la prévention
des risques sociaux et la réparation de leurs conséquences».
Notre pays, il faut l’admettre garde une bonne longueur d’avance sur nombre de ses voisins africains, en termes de politiques de protection, notamment de prise en charge du risque maladie. Et les autorités entendent accomplir de gros efforts pour maintenir le cap, voire élargir la couverture maladie à tous.
Souleymane Traoré expliquera que la volonté politique de
soutenir les mutuelles de santé au Mali s’est matérilaisée par l’inscription de
ce secteur dans les différents documents de politiques et programmes, notamment
la politique sectorielle de santé et de population, entre autres. Et de
rappeler que l’Amamus a été créée pour
la prise en charge du risque maladie dans le secteur informel et celui
agricole.
L’Agence a aussi missions d’instruire les dossiers d’agrément
des mutuelles, de suivre et contrôler
les mutuelles et les faitières et de produire des statistiques. Pour l’exercice
en cours, le budget de l’établissement est estimé à un peu plus de 1,6 milliard
de Fcfa. Notons que dans notre pays, on dénombre 220 mutuelles
sociales et 206 d’entre elles assurent des prestations de santé. Ces acquis
sont capitalisés dans une réorganisation globale mieux pensée pour une plus
grande satisfaction des usagers.
Brehima DOUMBIA
Le budget prévisionnel de l’Institut national de formation judiciaire «Maître Demba Diallo» (INFJ) a connu une importante augmentation cette année. En effet, il est équilibré en recettes et en dépenses à la somme de 1,24 milliard de Fcfa contre 677,21 millions de Fcfa en 2023, soit un ta.
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