![Accès au financement des PME : Problématiques et opportunités abordées](http://admin.journalessor.ml/assets/img/posts/1719767919.jpg)
La rencontre s’est déroulée en présence du ministre de
l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassana Diallo, de la présidente du Reao
Mali, Dr Awa Diarra, ainsi que de nombreux chefs d’entreprises, étudiants et
autres personnalités. Une vidéo de présentation a
retracé le parcours impressionnant de Moussa Touré. Après avoir obtenu son Bac,
il a été orienté à l’École nationale d’administration (Ena), bien qu’il ait
souhaité faire médecine. Suite à une demande de réorientation, il a intégré la
Faculté de médecine et d’odonto-stomatologie du Mali. «Au début, tout se
passait bien.
Cependant, à un moment donné, j’ai compris que la médecine
n’était pas faite pour moi. En troisième année, j’ai décidé d’arrêter la
médecine et de me tourner vers les finances. J’ai intégré un institut supérieur
de management au Sénégal. Après ces études, je suis allé aux États-Unis pour
faire un MBA (Master of Business Administration) en finance », a-t-il expliqué.
À son retour au Mali, il a intégré un cabinet d’audit après huit mois, puis a
postulé pour un poste d’analyste financier à Vivo Energy (Shell). Après neuf
mois, la Banque atlantique est arrivée au Mali, et il a été recruté en janvier
2006.
Il a d’abord occupé le poste de gestionnaire de comptes pendant un an.
Suite à une réorganisation au niveau du top management, il est passé
responsable de l’exploitation. Deux ans plus tard, une autre réorganisation lui
a permis de prendre la direction des particuliers et du réseau, où il est resté
pendant huit ans. « Cette période a été la plus intéressante et enrichissante
pour moi, car elle m’a permis de découvrir le Mali profond. Nous avons installé
des agences de Kayes jusqu’à Gao », a révélé le Ceo du jour. Par la suite, il a
été nommé directeur général adjoint en charge du pôle développement, un poste
qu’il a occupé pendant cinq ans. Depuis février 2022, il est à la tête de la
direction générale de la Banque atlantique du Mali. Pour lui, son objectif
principal est de tout mettre en œuvre pour atteindre les objectifs fixés par le
conseil d’administration de la banque.
Abordant le thème de l’édition,
le directeur général de la Banque atlantique a souligné que la principale
problématique du financement des Petites et moyennes entreprises (PME) au Mali
est l’information financière. Moussa Touré a insisté sur la nécessité de
renforcer les capacités de ces PME par la formation et la sensibilisation. «
Aujourd’hui, il existe de nombreux mécanismes, mais ils sont méconnus du grand
public. Le régulateur (la banque centrale) a mis en place un mécanisme pour
financer les PME, avec un certain nombre de critères. Des cabinets ont été
choisis pour accompagner ces PME dans la réalisation de leurs projets, mais il
est vrai que l’information n’a peut-être pas été suffisamment diffusée »,
a-t-il déploré. Et d’ajouter qu’il est essentiel d’être engagé pour obtenir un
financement.
« Souvent, il y a des gens qui viennent avec des projets qui ne
nous convainquent pas immédiatement, mais en voyant leur engagement, le
caractère élaboré du projet, et les nombreuses recherches effectuées, nous
prenons le risque de les accompagner, et souvent, cela fonctionne », a énuméré
le banquier. Le conférencier a également mentionné que beaucoup de gens pensent
que les banques ne financent pas à cause du manque de garanties. À son avis, la
garantie est accessoire au financement. « Quand on a tout essayé et qu’il n’y a
pas de solution, c’est à ce moment-là qu’on fait jouer la garantie », a-t-il
estimé. Il a aussi révélé que les banquiers examinent plusieurs éléments dans
les dossiers, tels que la présentation de l’entreprise, les dirigeants, leur
expérience et leur compétence, le positionnement de l’entreprise, et la
stratégie marketing. Il a rappelé que les banques maliennes ont injecté plus de
4.000 milliards de Fcfa pour le financement de l’économie.
De son côté, le ministre de l’Industrie et du Commerce a invité les banquiers à accepter de changer de paradigme. «On ne peut changer de paradigme sans remettre en cause les procédures et les mécanismes qui guident la gestion des risques. Ce changement de paradigme est la clé de la solution», a-t-il exhorté. Pour Moussa Alassane Diallo, il est essentiel d’analyser le risque autrement qu’à travers les seuls éléments financiers et de travailler sur cette nouvelle approche. Rappelons que le Ceo Talks est une véritable tribune de dialogue direct, un espace de réflexion, d’échanges et de partage d’expériences entre les chefs d’entreprises confirmés et les jeunes aspirants entrepreneurs. Ils offrent à l’invité la possibilité de partager son parcours, ses difficultés, ses succès et les clés de sa réussite entrepreneuriale.
Amadou GUEGUERE
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