
Remise d’un cadeau aux responsables du projet pour leur engagement pour l’amélioration des conditions de vie des populations
Plus
de 140.000 personnes de plus de 20 localités de la Région de Koulikoro ont
accès facilement à des services essentiels d’eau potable et d’assainissement.
Tel est le glorieux bilan de cinq années de mise en œuvre du Projet
d’amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans la Région
de Koulikoro (Pepak).
C’est
ce qui ressort de la conférence de presse, animée mardi dernier à Koulikoro,
par le chef du projet, Pierre-Yves Dubois. C’était en présence du chef de la
Coopération de l’ambassade de Belgique au Mali, Corentin Delepaut, du
représentant résident de l’Agence belge de développement (Enabel), Tom
Dedeurwaerder et des autorités régionales de Koulikoro.
Fanta
Togola, une habitante de Kanfara (dans l’actuelle Région de Dioïla), fait
partie des bénéficiaires du Pepak. Elle raconte que la vie dans son village a
changé depuis l’installation des bornes fontaines. «Finies les longues marches
pour trouver de l’eau en saison sèche. C’est un projet d’une ampleur inédite
qui améliore considérablement notre quotidien», se réjouie-t-elle. Un autre
bénéficiaire du nom de Makan Diarra, président de l’Association des vidangeurs
de Koulikoro, témoigne que les formations et les équipements reçus dans le
cadre du Pepak ont considérablement contribué à la professionnalisation de son
métier de vidangeur. Ces témoignages confirment des réalisations du Projet dans
deux volets, à savoir «l’accès à l’eau potable» et à «l’assainissement».
Concernant
le volet accès à l’eau potable, le Pepak s’est chargé de la construction de
nombreux ouvrages d’approvisionnement en eau potable pour faciliter un accès
sécurisé des populations à cette ressource, la mobilisation de plus de 40
millions de Fcfa représentant la contribution financière des bénéficiaires,
afin d’assurer l’entretien et la gestion des infrastructures.
Quant
au volet assainissement, il faut noter la construction de la première station
de traitement des boues de vidange avec plus de 8.000 mètres cube d’excrétas et
de boues de vidange réceptionnés à ce jour, la réhabilitation de 383 latrines
vidangeables au niveau des ménages de la Commune de Koulikoro pour améliorer
les conditions d’hygiène, le curage de caniveaux de 16.289 mètres linéaires et
l’évacuation de points noirs de déchets solides.
À ces réalisations, s’ajoutent les nombreuses activités de sensibilisation au niveau de l’ensemble des bénéficiaires à l’importance des pratiques d’hygiène et la mise en place d’un réseau de mini-égouts à faible diamètre bénéficiant à environ 180 ménages. Notons que le Pepak, qui prend fin ce mois de décembre, est financé par la Coopération belge via Enabel à hauteur de 14 millions d’euros, soit plus de 9 milliards de Fcfa. Ce projet est mis en œuvre en partenariat avec la mairie de la Commune urbaine de Koulikoro et le Conseil régional. Il a permis, selon Pierre-Yves Dubois, la réalisation de nombreux ouvrages qui ont amélioré significativement les conditions de vie des populations locales en matière d’accès à des services essentiels. Ce qui aura accru l’accès à l’eau potable pour un plus grand nombre de personnes et renforcé la résilience des communautés face aux chocs climatiques.
VOLONTÉ
COLLECTIVE- Pour le représentant résident d’Enabel au Mali, ce projet avait une
importance particulière, car il s’inscrivait comme le dernier du portefeuille
bilatéral de la coopération entre la Belgique et le Mali. Tom Dedeurwaerder
dira que depuis le début, le Pepak affichait une ambition claire :
améliorer durablement l’accès à l’eau potable et l’assainissement pour les
populations des centres ruraux et semi-urbains, ainsi que pour la Commune
urbaine de Koulikoro. «Cet objectif ne serait jamais devenu une réalité sans
l’engagement constant et la collaboration exemplaire de nombreux acteurs locaux
et régionaux», déclara-t-il. Et d’indiquer que ces résultats rappellent que le
succès d’un projet de cette envergure repose sur une vision partagée et une
volonté collective de faire bouger les lignes. Il rassurera qu’Enabel restera
toujours un partenaire engagé aux côtés du Mali, même au-delà de ce projet,
pour soutenir le développement durable et l’amélioration des conditions de vie
de tous.
Le
chef de la Coopération de l’ambassade de Belgique a, pour sa part, affirmé que
l’accès à l’eau potable et l’assainissement ne sont pas simplement des services
de base, mais surtout des lois fondamentales et des piliers de développement
durable. À travers ce projet, renchérit Corentin Delepaut, Enabel a pu
contribuer concrètement à l’amélioration des conditions de vie des populations
de Koulikoro tout en renforçant leur résilience face à plusieurs défis
environnementaux. Et d’assurer que la clôture de ce projet ne signifie pas la
fin de leurs efforts au Mali, au contraire, elle renforce leur détermination à
poursuivre leur engagement en faveur de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement,
pour répondre aux besoins pressants des populations et pour anticiper les
impacts du changement climatique.
Quant au 1er adjoint au maire de la Commune
urbaine de Koulikoro, il dira que les cinq années de mise en œuvre du projet a
permis à la population de sa région une coopération fructueuse et constructive
avec la coopération belge et, aussi, une amélioration des conditions de vie de
la population de sa circonscription. Mamourou B. Traoré a salué et félicité
l’ensemble des personnes, particulièrement les responsables du projet, qui se
sont investis pour atteindre ce résultat. Et
au représentant du Conseil régional de Koulikoro et point focal du projet,
Barthelemy Ouattara, de conclure que ce projet est l’un des meilleurs projets à
impact rapide que la Région de Koulikoro a eu.
Envoyés spéciaux
Amadou KONATÉ
Anne Marie KEITA
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