
Cette initiative a permis de mettre à leur disposition des kits en vue de leur installation à travers des micro-projets
La cérémonie était présidée par la présidente de l’ADV, Mme Sada Mahmoud Arby, en présence de la représentante de l’ONG Fede, Fanta Ulrike Mariko, et de la cheffe de projet Prix Carol Bellamy, Mme Sylla Mariam Traoré. Mme Sada Mahmoud Arby a rappelé que depuis 2012, notre pays connait une crise multidimensionnelle. Cette crise, selon elle, a provoqué le déplacement massif de nos compatriotes tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du pays. Pour la dirigeante d’association, ce déplacement hâtif et non préparé, met les déplacés dans une situation de précarité et de dépendance notoire.
Ceux-ci, parfois sans une assistance, peuvent être exposés au pire. «C’est dans cette situation que vivent nos sœurs venues du centre du pays, fuyant les crises répétitives pour se mettre en sécurité à Bamako et dont la destination a été Niamana», a-t-elle fait savoir. Et de dire que ces femmes doublement victimes de cette situation dont elles ne connaissent même pas les origines et le but se retrouvent entre le marteau et l’enclume.
La présidente de l’ADV a indiqué qu’au regard de leur quotidien, son organisation a voulu leur venir en appui en vue de les sortir de cette situation. C’est dans cet esprit que sa structure, dans le cadre du Prix Carol Bellamy, a décidé d’initier ce projet en leur nom.
La présidente de l’ADV a aussi rappelé que dix femmes ont été choisies parmi elles comme bénéficiaires du projet «Voix de résilience : les femmes face à l’extrémisme». Cette initiative, a-t-elle poursuivi, a permis de former les bénéficiaires à la gestion de projet ou d’activités génératrices de revenus et mettre à leur disposition des kits en vue de leur installation à travers des micro- projets. Ces petites entreprises, dira Sada Mahmoud Arby, portent sur la restauration et autres activités génératrices de revenus.
Pour sa part, Mme Sylla Mariam Traoré a salué cet appui envers les personnes déplacées internes. «Ce sont des personnes vulnérables qui n’ont pas choisi d’être dans cette situation», a-t-elle expliqué, ajoutant que son organisation compte réaliser d’autres actions similaires pour d’autres déplacées internes.
Et de rappeler qu’avant de poser cet acte, une enquête a été menée sur le site en vue de recenser les besoins réels des personnes déplacées en respectant des critères spécifiques. Le coût total du don s’élève à 1 million de Fcfa. Mariam Niaré, bénéficiaire, a remercié les généreux donateurs. «On a reçu du riz, du sucre, de l’huile, du macaroni et des ustensiles de cuisine», a-t-elle énuméré. Et d’ajouter qu’elles ont aussi reçu du matériel de travail afin de leur permettre d’être indépendantes.
Aissata El Moctar TRAORÉ
Rédaction Lessor
Les enseignants des écoles publiques du District de Bamako reprennent le travail dès ce lundi 20 octobre 2025 aux heures habituelles des cours..
En marge de la 3è édition des journées Ouest-africaines de l'audit interne, tenues à Bamako les 16 et 17 octobre, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta a reçu, ce vendredi 17 octobre, une délégation de l’Association des contrôleurs, inspecteurs et auditeurs .
Certains rapports occidentaux tentent désespérément de faire croire que le Mali serait une « république en ruine », une «transition sans cap», un pays «sous tutelle russe» condamné à l’isolement. Ce récit, souvent répété, ignore la logique interne d’un processus souverain qui.
Lancé depuis le mois de septembre, par la Direction nationale de la pédagogie (DNP) avec l’appui technique et financier du Projet d’amélioration de la qualité et des résultats de l’éducation pour tous au Mali (Miqra), l’atelier d’élaboration et de validation des livrets pédagogique.
Dans le cadre des activités de la 30è édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, le gouverneur de la Région de Mopti, le Général de brigade Daouda Dembélé a respecté la tradition en rendant visite, mercredi 15 octobre, aux deux personnes les plus âgées de la Co.
Suite à la recrudescence de l’insécurité dans la Région de Gao, des mesures strictes ont été prises concernant les activités illicites sur le site minier de N’tahaka, situé à une cinquantaine de kilomètres de la Commune urbaine de Gao..