
Après un tête-à-tête, les deux personnalités ont participé à la 18è
session du comité bilatéral stratégique qui existe entre les deux états voisins
au ministère des Affaires étrangères et
de la Coopération internationale. À l’issue de cette rencontre, Abdoulaye Diop
et son hôte du jour ont co-animé une conférence de presse.
Le ministre Diop a indiqué que son homologue algérien est à Bamako pour
la tenue de la 18è session du comité bilatéral stratégique qui est un cadre
souple et flexible permettant aux deux pays de se réunir à intervalle régulier
pour pouvoir examiner ensemble les préoccupations communes. Mais aussi, les
voies et moyens de pouvoir travailler à
renforcer le dialogue politique à la fois sur les questions bilatérales,
stratégiques,
géostratégiques, de développement et de securité. Pour Abdoulaye
Diop, ce cadre a permis aux deux pays de façon régulière de pouvoir travailler
sur les différents éléments de la coopération bilatérale, mais aussi de faire
avancer nos rapports.
D’après le chef de la diplomatie malienne, sa mise en place a permis de
renforcer les discussions pour la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la
réconciliation. Pour lui, le second
objectif de cette visite et l’importance particulière de cette session
du comité stratégique, c’est qu’elle se tient à la veille d’une réunion importante du Comité de suivi de
l’Accord pour la paix dans un format ministériel sous le leadership du ministre
Lamamar. Il dira que cette rencontre se tient également au lendemain de la réunion
de niveau décisionnel qui a eu lieu pour impulser le processus paix.
Le chef de la diplomatie malienne soutient que l’ensemble de ces
rencontres se tiennent dans un contexte nouveau. Il s’agit d’un contexte
national malien d’abord marqué par la levée des sanctions de la Cedeao et de
l’Uemoa qui affectaient notre pays. Mais aussi par une dynamique dans laquelle
le pays est entré avec les avancées enregistrées par rapport au processus de
transition. Mais également toutes les démarches et actions en cours notamment
l’écriture d’une nouvelle Constitution, la mise en place d’une commission
conjointe avec la communauté internationale pour le suivi du chronogramme.
Pour le ministre Diop, la rencontre se tient aussi dans le cadre
d’efforts constants au niveau de la région pour ramener la paix et la
stabilité. Pour lui, les deux délégations ont
également échangé par rapport à la nécessité de travailler dans le cadre
de mécanismes régionaux endogènes africains dans la recherche de solutions
africaines aux problèmes africains sans fermer la porte aux autres amis. Selon
lui, il s’agit d’œuvrer à mettre à place des mécanismes qui puissent «nous
aider à répondre aux situations d‘insécurité et travailler à créer la
prospérité et le développement économique de notre jeunesse».
En outre, le
ministre Diop dira que les échanges ont porté sur le comité d’état-major
conjoint qui existe depuis quelques années entre l’Algérie, le Mali, la
Mauritanie et le Niger qui a besoin d’être redynamisé et renforcé. Abdoulaye
Diop a fait savoir que les deux pays
ont un certain nombre de projets dans les domaines du
développement, de la securité, dans des secteurs comme l’énergie, la santé, la
formation professionnelle. Et Maliens et
Algériens se sont engagés à adopter une feuille de route pour pouvoir
concrétiser ces éléments.
De son côté, le ministre algérien a indiqué que la session a apporté
beaucoup à «notre réflexion commune et à notre volonté de faire progresser nos
actions de partenariat et de coopération à travers un dynamisme accru, un
engagement plus soutenu et également une sollicitation de l’ensemble des
mécanismes et structures créées par nos
deux pays…».
«Nous avons toutes les raisons de nous réjouir de tout ce que nous
faisons ensemble mais d’affirmer notre détermination commune à faire davantage
dans la même voie qui est celle de la solidarité, de la complémentarité au
service de la paix, de l’harmonie et pour qu’en tant que pays voisins, on puisse donner un bel exemple de
travail commun», a insisté Ramtane Lamamra.
Dieudonné DIAMA
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