L’instauration de ce document est un enjeu essentiel pour renforcer la coopération dans espace confédéral
Les pays
de la Confédération des États du Sahel (AES) partagent un espace géographique
commun et sont confrontés à des défis similaires en matière de gestion des
frontières et de libre circulation des personnes, des biens et des services. À
cet égard, une rencontre des experts s’est tenue dans la capitale malienne le
weekend dernier, sur l’instauration d’un visa communautaire au sein de
l’espace.
La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le ministre
de la Sécurité et de la Protection civile, le Général de division Daoud Aly
Mohammedine, en présence du Commissaire principal chef de division Titres et
Documents de séjour à la Direction de la surveillance du territoire du Niger,
Haurekou Ibro et de Gandema Abdoulaye, directeur de la Sûreté de l’État du
Burkina Faso. Au cours des travaux qui ont duré deux jours, les experts
ont passé en revue l’ensemble des mesures à mettre en place pour le système de
gestion des informations sur le visa communautaire.
Pour faire
face aux défis dans la gestion des frontières et la libre circulation des
personnes et de leurs biens, le ministre en charge de la Sécurité a expliqué
que les pères fondateurs de la Confédération ont, souverainement, décidé
d’impulser une nouvelle dynamique à l’organisation commune, désormais centrée
sur trois principaux axes. Il s’agit, selon le Général de division Daoud Aly
Mohammedine, de la diplomatie, de la défense et du développement.
Selon lui,
dans le cadre de l’opérationnalisation de cette vision, plusieurs rencontres se
sont tenues à Bamako en 2024 et ont abouti à des résultats tangibles. «Dans le
cadre de l’harmonisation des documents de voyage et d’identité après la mise en
circulation du nouveau passeport biométrique de la Confédération, cette
rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations
pertinentes sur l’instauration d’un visa communautaire AES formulées par la
réunion des ministres en charge de la Sécurité, tenue le 22 novembre 2024 à
Bamako», a précisé le ministre de la Sécurité et de la Protection civile.
En
outre, il a rappelé que le collège des Chefs d’État de la Confédération a
adopté le 14 décembre 2024, une déclaration dans laquelle, il est précisé que
l’AES est un espace sans visa pour tout ressortissant des États membres de la
Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Cette annonce
démontre à suffisance que l’AES prône le renforcement de la mobilité des
populations dans un esprit de fraternité, de panafricanisme, de solidarité et
de vivre ensemble, a ajouté le ministre.
Dans ce contexte, le Général de division Daoud Aly Mohammedine dira que l’instauration d’un visa communautaire AES devient un enjeu essentiel pour renforcer la coopération dans notre espace confédéral. Mais aussi pour améliorer la sécurité et faciliter la mobilité des citoyens. Il a indiqué que le visa communautaire AES favorisera l’entrée dans les pays de la Confédération, des personnes non ressortissantes, ainsi que leur libre circulation dans l’espace communautaire. «Grâce à nos efforts communs, les nombreux défis auxquels nous devons faire face peuvent être relevés, dans l’intérêt commun de nos peuples respectifs», a insisté le ministre de la Sécurité et de la Protection civile.
Mariétou KOITE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
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