La Synergie 22 des organisations de la société civile (OSC)
indique avoir suivi avec intérêt les phases locale, régionale et nationale des
Assises nationales de la refondation (ANR), tenues du 11 au 30 décembre 2021,
et dont les recommandations auraient force exécutoire.
Cependant, l’organisation déclare avoir constaté avec étonnement
la publication, après les ANR, d’un document intitulé «projet de résolution sur
le chronogramme de la Transition» qui aurait été adopté par les participants au
Centre international de conférences de Bamako.
En effet, la Synergie rappelle que le document lu et adopté
par acclamation par les participants lors de la phase nationale des Assises, n’était
nullement assorti de «projet de résolution sur le chronogramme».
En outre, elle
s’étonne de la proposition faite par « le gouvernement de prolonger la
Transition de cinq ans à compter du 1er janvier 2022». Toute chose qui ferait 6
ans et 6 mois de Transition, au-delà des mandats normaux inscrits dans la
Constitution par rapport au président de la République et aux députés, tout en
violant la Charte de la Transition.
Dans son rôle de veille citoyenne, la Synergie appelle à un
retour à l’ordre constitutionnel dans les plus brefs délais. Ces informations
ont été données par les responsables de l’organisation au cours d’une conférence
de presse tenue hier dans un hôtel de la capitale.
La conférence a été
principalement animée par le président de l’Observatoire pour les élections et
la bonne gouvernance au Mali (Observatoire), Dr Ibrahima Sangho. Il avait à ses
côtés les représentants de la Communauté des blogueurs du Mali (Doniblog), du
Consortium ELE-Citoyenneté, Droits humains inclusifs, de l’Association des
jeunes pour la citoyenneté active et la démocratie (Ajcad) et de la Fondation
Tuwindi.
Dans une déclaration liminaire, le président de
l’Observatoire a insisté sur la nécessité de respecter les normes et
conventions internationales suivant le Titre 1 de la Charte de la Transition
qui stipule : «Considérant notre attachement aux valeurs et principes démocratiques
inscrits dans la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la
gouvernance du 30 janvier 2007 de l’Union africaine.
Mais aussi dans le
Protocole additionnel de la Cedeao du 21 décembre 2001 sur la démocratie et la
bonne gouvernance (...), adoptons la présente Charte de la Transition qui complète
la Constitution du 25 février 1992 et dont le présent préambule est partie intégrante».
Les conférenciers ont, à tour de rôle, exhorté les autorités
de la Transition à tout mettre en œuvre pour éviter de nouvelles sanctions
brandies par la Cedeao qui tiendra un sommet extraordinaire sur le Mali le 9
janvier prochain à Accra au Ghana. Dans cette dynamique, la Synergie 22 a
formulé plusieurs recommandations.
Il s’agit pour les autorités du pays de faire en sorte que
le retour à la normalité constitutionnelle soit une préoccupation majeure
partagée ; qu’un chronogramme clair, précis et réaliste soit publié pour définir
les élections nécessaires de fin de Transition. Mais aussi, que la publication
en ligne des résultats des scrutins, par centres et bureaux de vote, au fur et à
mesure de la proclamation des résultats, soit intégrée dans la loi électorale.
Aboubacar TRAORE
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