
Selon la
note de l’éditeur, «Mali Ba» est une pièce de théâtre historique qui
traite du règne de Mansa Moussa, empereur du Mali au XIVe siècle. Au XIVe
siècle, le roi Mansa Moussa est dans les préparatifs de son pèlerinage à La
Mecque en Arabie saoudite. Effrayé par le faste et les tonnes d’or accumulées
pour le voyage, l’un de ses conseillers, Djéli tente de prévenir les membres de
la cour sur les dangers de l’ostentation. «J’ai découvert la prestigieuse
histoire de l’empire du Mali au sein de la maison familiale située à Darsalam»,
raconte l’auteur.
Sa
grand-mère maternelle et ses oncles, des intellectuels, lui ont fait découvrir
l’importance du patrimoine culturel et le lien de parenté de sa famille avec
l’aristocrate Fakoly Kourouma, conseiller de l’empereur du Mali Soundiata
Keïta. La prospérité de l’empire et la personnalité du souverain Mansa Moussa
étaient d’excellents ingrédients pour une pièce de théâtre historique. «Je m’en
suis inspiré pour construire la trame et la dramaturgie du texte», écrit-t-il.
La seconde
pièce de théâtre Ring King, quant à elle, parle d’un jeu télévisé
fictif où des combattants s’affrontent dans des joutes verbales sur un ring sur
le thème «Guerre et paix». L’écriture est imprégnée de slam et de poésie
urbaine dans une atmosphère et une esthétique pugilistique. Ces textes
sont disponibles en librairie en France et en Côté d’Ivoire.
Soumaïla
Sunjata Koly a été formé aux arts du spectacle au sein de l’Ensemble Kotéba
d’Abidjan, dirigé par Souleymane Koly Kourouma (1944-2014). «Mon père nous a
enseigné que l’art était un moyen de divertissement intelligent qui pouvait
participer efficacement à la formation, à la fortification et à l’émancipation
de l’homme africain», clame-t-il à toutes occasions.
C’est ainsi que dans cette
compagnie de théâtre, il a appris les techniques inspirées de la tradition du
Kotéba malien basé sur l’art de la satire et de la dérision. En 2023, Soumaila
Sunjata Koly a réalisé le film «Kaziriinda, l’art de conter». Ce
documentaire fait le portrait de la comédienne sénégalo-malienne Natou Thiam.
À travers le parcours de l’artiste, le documentaire revisite la culture de l’oralité du Mali. C’est une œuvre artistique qui valorise le patrimoine culturel du Sahel tout en étant ancrée dans les questionnements de l’Afrique contemporaine. Formateur, l’auteur enseigne le jeu d’acteur à l’Université Paul Valery à Montpellier en France. Les livres seront bientôt disponibles au Mali.
Youssouf DOUMBIA
En marge de la 9è édition du Festival international «Triangle de Balafon», le Consortium ACF–Fonds Maaya et le Réseau Kya, ont organisé, samedi dernier dans la salle de réunion de la Chambre de commerce et d’industrie de Sikasso, une table ronde sur la problématique de financement du se.
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
L’événement a été marqué par une conférence qui a débattu de la thématique : «Place et rôle du Maaya et du Danbé dans la formation et l’éducation du Maliden kura».
Le prince de la Kora, Sidiki Diabaté, est de retour sur la scène internationale avec un exploit retentissant. Après 10 ans de sa première nomination, l'artiste malien a été pré-nommé pour deux Grammy Awards 2025..
Après trois jours de compétitions intenses, le groupe «Danbe» de notre pays a remporté le premier prix du Festival international Triangle du Balafon, suivi du groupe «Bolomakoté» du Burkina Fasso. La troisième place a été décernée au groupe «Djéli» de la Guinée et le prix spécial A.
La cité verte du Kénédougou s’apprête à abriter la 9è édition du Festival international triangle du balafon du 9 au 11 octobre prochain. Le grand rendez-vous culturel mettra en compétition le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée. Le Niger sera le pays invité d’honneu.