
Le stade du 26 Mars est désormais opérationnel et pourra abriter toutes les rencontres de la sélection nationale. Les clés du site rénové ont été réceptionnés, hier, par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta.
La cérémonie s’est déroulée, en présence de plusieurs personnalités, dont le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Mossa Ag Attaher et du président de la Fédération malienne de football (Femafoot), Mamoutou Touré «Bavieux». Le plus grand stade du pays avait été «disqualifié» le 3 mai dernier par la Confédération africaine de football (CAF) et la Fédération internationale de football association (FIFA) pour non-conformité aux normes internationales.
Cette décision des deux instances sportives avait contraint les Aigles à
disputer tous leurs matches des éliminatoires de la Coupe du monde, Qatar 2022,
à l’extérieur, précisément à Agadir au Maroc. Le 1er avril, les autorités ont
lancé les travaux de rénovation de l’arène qui ont duré neuf mois.
Ces travaux de grande envergure ont concerné principalement les toilettes,
l’électrification, l’installation de deux tableaux d’affichage lumineux, la
peinture de l’enceinte, les vestiaires, la pelouse, les gradins, la loge de
presse, les salons et la tribune VIP etc… L’arène a également été dotée de
fibre optique avec internet accessible partout et la devanture et les alentours
ont été aménagés.
Financés sur le budget national, les
travaux de rénovation du stade ont coûté 7 milliards de Fcfa et ont été
exécutés par la société générale Samassékou. Désormais, le stade du 26 Mars est
aux normes internationales et mieux, le site pourra abriter, en plus des matches
de la sélection nationale, des compétitions de rugby et d’athlétisme. «Je suis
très impressionné par cette rénovation.
C’est vraiment un joli cadeau pour le monde sportif qui va certainement combler
un grand vide», a salué le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta
après avoir visité le stade. «Ce stade rénové vient combler un grand vide, le
monde du sport national a besoin d’infrastructures dignes de ce nom pour
s’épanouir et réaliser des performances sur l’échiquier international», a ajouté
le chef de l’état.
À l’instar du président de la Transition, le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne a également exprimé sa satisfaction et témoigné sa reconnaissance aux plus hautes autorités du pays. «Cette infrastructure entièrement rénovée offre aux Maliens un cadre adéquat pour abriter les grands événements sportifs.
Elle permettra aussi de résoudre le problème de stades non homologués par la FIFA auquel de nombreuses fédérations sportives africaines sont aujourd'hui confrontées», a dit le premier responsable du département en charge des Sports. «Ce geste montre que les plus hautes autorités du pays accordent une place importante à la jeunesse et au sport.
Nous allons continuer à travailler avec la Fédération malienne de football et la direction du stade pour entretenir ce joyau combien important pour les acteurs du football. Nous allons tout mettre en œuvre pour que ce stade ne soit plus comme avant» a ajouté Mossa Ag Attaher. Pour mémoire, la première pierre du stade du 26 Mars a été posée le 15 juin 1996 par l’ancien président de la République, Alpha Oumar Konaré dans la perspective de la CAN 2002 que notre pays a abritée en 2002. Le site a été inauguré le 4 décembre 2001 et sa capacité d’accueil est de 50.000 places.
Demba COULIBALY
Hallucinant, surréaliste ou dramatique. La fin du match entre la Tunisie et le Mali a tourné au grotesque, quand l’arbitre, Janny Sikazwe, a mis un terme aux débats pour la seconde fois après 89 minutes et 45 secondes de jeu, provoquant la fureur des Tunisiens qui étaient menés au score (0-1.
Les clients patientaient tranquillement devant le guichet automatique.
Lors de la précédente édition, l’Algérie de Riyad Mahrez (g) a battu en finale le Sénégal de Sadio Mané.