La célébration des 63 ans de la création de l’Armée malienne est l’occasion de rendre un hommage mérité à ces hommes et femmes prêts à mourir pour que la République reste debout
Le
peuple malien peut être aujourd’hui fier de son armée. En si peu de temps, elle
a reconquis l’ensemble du territoire national après des combats durs dans certaines
localités comme Ber (Région de Tombouctou), Bourem (Région de Gao), Anéfis et
Kidal (Région de Kidal). «L’Armée est présente dans l’ensemble des régions du
Mali», disait avec fierté le colonel Sadio Camara, ministre de la Défense et
des Anciens combattants, lors de son message dans l’émission Mali kura taasira
2 de la télévision nationale. La reconquête du territoire national a été rendue
possible par les Forces armées maliennes (FAMa), grâce à la volonté des
autorités actuelles qui ont fait la question de sécurité la priorité des
priorités dans l’agenda de la Transition.
Aussi bien dans le discours
d’investiture du président Assimi Goïta que dans le Plan d’action du
gouvernement (PAG) défendu par le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga devant
le Conseil national de Transition (CNT) en août 2021, la sécurité des Maliens
et de leurs biens prime sur toutes autres actions que les autorités entendent
mener pendant cette transition. «L’Armée est la colonne vertébrale de tout
État. C’est elle qui permet à l’État de rester debout…Sans la sécurité, il n’y
pas de développement», ne cesse de répéter le chef du gouvernement comme pour
rappeler le choix des autorités de faire la question de la sécurité du pays la
première des priorités pendant cette transition.
UN
PARTENAIRE FIABLE-La reconquête du territoire national ne pouvait se faire sans
une armée bien structurée, entrainée, mieux équipée et surtout motivée. Le chef
suprême des Armées et le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le
colonel Sadio Camara, l’ont bien compris dès leur prise de fonction. La
stratégie mise en place a été de trouver un partenaire fiable et sincère pour
concrétiser la montée en puissance des Forces armées maliennes (FAMa). Le choix
de nos autorités a été ainsi porté sur la Fédération de Russie.
À en croire
certains observateurs, elle est la deuxième grande puissance militaire du monde
après les États-Unis d’Amérique. Il fallait ensuite mobiliser rapidement les
ressources nécessaires pour doter notre armée d’équipements adéquats pour
qu’elle puisse mener à hauteur de souhait sa mission de défense du territoire
national. Ainsi, de fin 2021 à nos jours, il y a eu plusieurs acquisitions au
profit des FAMa (véhicules blindés, aéronefs, drones, radars).
Les
multiples opérations initiées par l’état-major général des Armées (Maliko,
Kèlètigui et Tilé kura) ont permis aux FAMa de changer de posture dans la lutte
contre le terrorisme. Au lieu de se défendre des attaques terroristes, elles
ont plutôt décidé d’aller à l’offensive. Grâce aux appuis aériens, les hommes
au sol ont la possibilité de traquer les terroristes partout où ils opéraient
en maîtres absolus. «La donne a changé sur le terrain. Aujourd’hui, c’est
l’Armée qui terrorise les terroristes», se glorifie le colonel Souleymane
Dembélé, patron de la Direction de l’information et des relations publiques de
l’Armée (Dirpa), lors d’une rencontre avec la presse.
Les hommes engagés dans
la lutte contre le terrorisme et la reconquête du territoire national ont aussi
bénéficié de l’expertise des
instructeurs russes dont le déploiement sur le terrain a commencé en fin 2021.
Toute chose qui a précipité le départ de Barhakne et de Takuba du Mali. Le
retrait de ces Forces étrangères a permis aux FAMa d’évoluer en toute
souveraineté sur le terrain. Tout comme, le retrait de la Minusma, à la demande
de nos autorités en juin dernier, a
donné un coup accélérateur dans la reconquête du territoire national. En effet,
conformément à la résolution 2690 du Conseil de sécurité de l’ONU, il revenait
à l’Armée malienne d’occuper les anciennes emprises de la Mission onusienne.
D’où la mise en place de l’opération «Dougoukolo» par l’état-major général des
Armées.
Contrairement
aux autres localités, les FAMa ont bataillé fort pour occuper certaines anciennes
bases de la Mission onusienne dans le Nord. En effet, les hostilités ont
commencé le 13 août 2023 lors de la prise du camp de la Minusma de Ber (Région
de Tombouctou) par notre vaillante armée. Les unités engagées dans cette
mission salvatrice ont infligé de lourdes pertes (humaines et matérielles) à la
Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et ses acolytes terroristes
regroupés au sein du Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et
le développement (CSP-PSD) pour prendre le contrôle de cette emprise.
Mais les
forces du mal se sont montrées encore plus cruelles. En plus d’imposer un
blocus sur la ville de Tombouctou, ils ont attaqué, le 7 septembre 2023, le
bateau «Tombouctou» de la Comanav dans le secteur de Rharous, avec un bilan de
49 civils et 15 militaires tués. Le même jour, ils ont attaqué le camp de
l’Armée à Bamba avant de disparaître dans la nature. Le lendemain, les forces
du mal sont parvenues à atteindre le camp Firhoun Ag Alançar de Gao avec des
véhicules piégés.
LA
PRISE DE KIDAL-Malgré tout, les FAMa ont tenu bon. Avec un moral d’acier, elles
ont poursuivi leur mission de prendre possession de toutes les anciennes bases
de la Minusma. Dans leur progression vers le grand nord (Région de Kidal), nos
militaires ont vigoureusement riposté, le 12 septembre 2023, à une attaque
terroriste à Bourem (Région de Gao) faisant plusieurs morts dans le rang de
l’ennemi. Dans cette même lancée, l’Armée a déclenché son opération «repos
éternel» pour libérer la Région de Kidal du joug des terroristes. C’est ainsi
qu’elle a délogé les terroristes du CSP à Anéfis, le 7 octobre, après des
combats acharnés. Mais la prise du camp de la Minusma à Tessalit n’a pas
nécessité de véritable combat.
Comme
à Anéfis, l’Armée a mené plusieurs frappes sur le camp de la Minusma de Kidal
pendant plusieurs jours. Ne pouvant plus faire face à la puissance de feu des
FAMa, les combattants du CSP n’ont pas eu d’autre choix que de battre en
retraite. Ainsi, le 14 novembre 2023, nos militaires sont entrés en grande
pompe à Kidal. Ils ont été accueillis par des habitants en liesse. Dans son
adresse à la nation, le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a
salué la reprise de la ville de Kidal par nos Forces armées et de sécurité,
avant de signaler que la lutte contre le terrorisme va se poursuivre jusqu’à la
pacification totale de notre pays.
Les autorités de la Transition continuent de
travailler pour maintenir la présence de l’Armée sur l’ensemble du territoire
national. Pour ce faire, les nouvelles régions et d’autres cercles stratégiques
seront dotés d’un camp militaire. Le ministre en charge de la Défense, le
colonel Sadio Camara, a déjà posé la première pierre de ceux de Bougouni, Kita,
Koutiala et Diéma. Un hôpital militaire de haut standing est en train d’être
érigé à Banankoroni, dans le faubourg de Bamako.
Madiba KEÏTA
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