
La délégation des panafricanistes avec le président de la Transition
Après les marcheurs sénégalais, qui ont effectué le trajet
Dakar-Bamako, il y a quelques mois, c’est au tour des jeunes guinéens et
ivoiriens de rallier à pied notre capitale à partir de Conakry pour soutenir
les autorités de la Transition et le peuple malien face aux sanctions de la
Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de l’Union économique
et monétaire ouest africaine (Uemoa).
Ces jeunes ont été reçus, hier au palais
de Koulouba, par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. C’était
en présence du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, du président du Conseil
national de Transition, le colonel Malick Diaw et de plusieurs membres du
gouvernement, notamment le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération
internationale, Abdoulaye Diop.
Ces marcheurs, au nombre de 15, ont quitté la capitale guinéenne
le 15 mai, avant d’arriver à Bamako, le 18 juin dernier, soit environ 35 jours
de marche. Un trajet long de 1.226 km. Remerciant ces jeunes pour cet effort,
le ministre Diop a signalé que leur geste témoigne de la fibre panafricaine et
patriotique qui ne s’est jamais éteinte depuis la veille des indépendances
jusqu’à ce jour.
Il pense que cette démarche est un espoir pour chacun de nous
que nous allons continuer à travailler pour renforcer notre unité, le
panafricanisme et pour encore faire entendre la voix des peuples. D’après
Abdoulaye Diop, nos organisations (Cedeao, Uemoa, Union africaine) doivent
davantage travailler pour refléter les aspirations des peuples africains que «nous
servons».
Il dira également que cette initiative se situe dans le
cadre des relations séculaires qui ont toujours existé entre la Guinée et le
Mali. Des relations qui ont été nouées dans le sang, l’histoire et la géographie,
comme aimait à le rappeler l’ancien président de la Guinée, feu Ahmed Sékou
Touré : «Le Mali et la Guinée représentent les deux poumons d’un même
corps». Pour le ministre des Affaires étrangères
et de la Coopération internationale, cet engagement panafricain n’est pas démenti
par les relations fraternelles et amicales qui existent entre le président de
la Transition guinéenne, le colonel Mamadi Doumbouya et le président Assimi Goïta.
D’après Abdoulaye Diop, les deux chefs d’état vont continuer
à porter ce flambeau du panafricanisme et de l’amitié entre nos deux pays.
Il a, par ailleurs, remercié la Guinée pour avoir été le seul pays de la Cedeao
à ne pas accepter d’imposer les sanctions injustes et humaines à notre pays.
Avant de réaffirmer la volonté de la Transition à réitérer la souveraineté de
notre pays, à prendre en charge notre destin et à continuer à travailler pour
la réalisation de l’unité africaine.
En interne, précisera Abdoulaye Diop, il
s’agit de faire en sorte que notre pays puisse être en capacité d’assurer sa
propre sécurité et la protection des personnes et de leurs biens. Mais aussi de
pouvoir travailler pour la prospérité du Mali, un pays ouvert pour ses voisins
et qui va continuer à œuvrer pour la réalisation de l’unité africaine, conformément
à toutes les Constitutions du pays.
De son côté, le porte-parole des marcheurs, Mikkindé Daalindé a indiqué que le but de leur initiative est de soutenir le peuple malien qui résiste face à l’impérialisme. Il a réaffirmé leur solidarité avec les Maliens. Pour les marcheurs, notre pays représente, aujourd’hui, le porte-flambeau de la liberté africaine. Ils ont proposé que le Mali et la Guinée deviennent une Fédération, avant de remettre des drapeaux de la Guinée et de l’Union africaine au président de la Transition, le colonel Assimi Goïta.
Bembablin DOUMBIA
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